La chronique de BP
L’agenda public de cette semaine s’est ouvert avec le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique à l’initiative du président Macky Sall. Durant deux jours, décideurs, universitaires, forces de défense et de sécurité ont planché sur la lancinante problématique de la lutte contre le terrorisme. Il a été suggéré de trouver des solutions intégrées.
Nous le disions, il y a quelques semaines. Nous avons besoin de solutions plus holistiques qui englobent les aspects d’éducation, de formation et de sensibilisation, de lutte contre la pauvreté et l’exclusion pour couper l’herbe sous les pieds de ces entrepreneurs du chaos qui exploitent ces terreaux fertiles avec des manipulations et raccourcis théologiques poussant notre frange juvénile vers des projets chimériques et dangereux.
Au demeurant, les Etats puissants doivent aussi, pour la stabilité du monde, faire preuve de plus lucidité en cessant cet hégémonisme guerrier et sanguinolent qui a fini de déstabiliser de nombreuses zones géographiques pour des intérêts de domination et d’influence. L’exemple de la Libye est plus qu’éloquent au regard des drames humains qui s’y déroulent. Cela développe malheureusement des réactions primaires, incontrôlées et regrettables dans ces pays. Pour assurer une paix durable, il nous faut plus de justice, de solidarité, d’échanges, de développement et moins de business désincarné et dévastateur.
Cette quête de paix concerne aussi notre espace public traversé par une tension politique plus ou moins larvée qui s’est accentuée au sortir des élections législatives du 30 juillet. Il y a lieu de s’asseoir autour d’une table pour vider ces contentieux lourds de potentiels dangers pour notre standing démocratique. Toutes les parties prenantes ont intérêt à faire preuve de dépassement pour l’avenir de ce pays.
Des concessions seront nécessaires lors des pourparlers programmés pour espérer engranger des avancées. Le boycott annoncé par une partie de l’opposition de la réunion des partis, le 21 novembre risque de vicier davantage les rapports entre les différents protagonistes de la scène politique ; et nous installer dans une crise préélectorale qui va escorter le rendez-vous présidentiel de 2019.
Il nous faut construire des consensus forts et un pacte sur l’essentiel sans remettre en cause la nécessité des contradictions et différences autour des programmes, visions et postures politiques. Ce n’est ni un vœu pieu ni un optimisme béat. Les défis économiques et sociaux qui nous attendent sur le chemin du progrès et du développement intégral sont énormes.
Sur le terrain du sport, également, les chantiers sont énormes mais ouverts pour hisser le Sénégal au rang des grands pays de football notamment. Après 2002, les Lions conduits par le coach Aliou Cissé viennent de rééditer l’exploit d’une qualification à une Coupe du monde, Russie 2018. Il ne faut pas faire la fine bouche et bouder notre plaisir. C’est une grosse performance, n’en déplaise à ceux qui semblent minimiser la portée de cette nouvelle page ouverte dans l’histoire du football sénégalais.
Faire partie du cinq majeur africain sur une cinquantaine de pays n’est pas une mince affaire. Mais après l’euphorie légitime, il faudra redescendre sur terre et sur le terrain pour faire honneur à notre nouveau standing et représenter dignement le continent en faisant mieux. Ensemble si nous nous cramponnons aux vertus édictées plus haut (Paix etpacte), nous aurons les résultats attendus (Progrès et plaisir), c’est à portée de …crampons.
L’agenda public de cette semaine s’est ouvert avec le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique à l’initiative du président Macky Sall. Durant deux jours, décideurs, universitaires, forces de défense et de sécurité ont planché sur la lancinante problématique de la lutte contre le terrorisme. Il a été suggéré de trouver des solutions intégrées.
Nous le disions, il y a quelques semaines. Nous avons besoin de solutions plus holistiques qui englobent les aspects d’éducation, de formation et de sensibilisation, de lutte contre la pauvreté et l’exclusion pour couper l’herbe sous les pieds de ces entrepreneurs du chaos qui exploitent ces terreaux fertiles avec des manipulations et raccourcis théologiques poussant notre frange juvénile vers des projets chimériques et dangereux.
Au demeurant, les Etats puissants doivent aussi, pour la stabilité du monde, faire preuve de plus lucidité en cessant cet hégémonisme guerrier et sanguinolent qui a fini de déstabiliser de nombreuses zones géographiques pour des intérêts de domination et d’influence. L’exemple de la Libye est plus qu’éloquent au regard des drames humains qui s’y déroulent. Cela développe malheureusement des réactions primaires, incontrôlées et regrettables dans ces pays. Pour assurer une paix durable, il nous faut plus de justice, de solidarité, d’échanges, de développement et moins de business désincarné et dévastateur.
Cette quête de paix concerne aussi notre espace public traversé par une tension politique plus ou moins larvée qui s’est accentuée au sortir des élections législatives du 30 juillet. Il y a lieu de s’asseoir autour d’une table pour vider ces contentieux lourds de potentiels dangers pour notre standing démocratique. Toutes les parties prenantes ont intérêt à faire preuve de dépassement pour l’avenir de ce pays.
Des concessions seront nécessaires lors des pourparlers programmés pour espérer engranger des avancées. Le boycott annoncé par une partie de l’opposition de la réunion des partis, le 21 novembre risque de vicier davantage les rapports entre les différents protagonistes de la scène politique ; et nous installer dans une crise préélectorale qui va escorter le rendez-vous présidentiel de 2019.
Il nous faut construire des consensus forts et un pacte sur l’essentiel sans remettre en cause la nécessité des contradictions et différences autour des programmes, visions et postures politiques. Ce n’est ni un vœu pieu ni un optimisme béat. Les défis économiques et sociaux qui nous attendent sur le chemin du progrès et du développement intégral sont énormes.
Sur le terrain du sport, également, les chantiers sont énormes mais ouverts pour hisser le Sénégal au rang des grands pays de football notamment. Après 2002, les Lions conduits par le coach Aliou Cissé viennent de rééditer l’exploit d’une qualification à une Coupe du monde, Russie 2018. Il ne faut pas faire la fine bouche et bouder notre plaisir. C’est une grosse performance, n’en déplaise à ceux qui semblent minimiser la portée de cette nouvelle page ouverte dans l’histoire du football sénégalais.
Faire partie du cinq majeur africain sur une cinquantaine de pays n’est pas une mince affaire. Mais après l’euphorie légitime, il faudra redescendre sur terre et sur le terrain pour faire honneur à notre nouveau standing et représenter dignement le continent en faisant mieux. Ensemble si nous nous cramponnons aux vertus édictées plus haut (Paix etpacte), nous aurons les résultats attendus (Progrès et plaisir), c’est à portée de …crampons.