Cité du Vatican - L'Europe "risque de mourir" si elle ne retrouve pas les idéaux des pères fondateurs, comme "la solidarité", a déclaré vendredi le pape François devant 27 dirigeants de l'UE réunis au Vatican.
Le pape argentin a estimé qu'elle devait continuer à "indiquer un chemin", à la veille de la célébration des 60 ans du traité de Rome.
"Tout corps qui perd le sens de son chemin, tout corps à qui vient à manquer ce regard en avant, souffre d'abord d'une régression et finalement risque de mourir", a-t-il prévenu dans la somptueuse salle Regia du palais apostolique.
Pour le pape François, "l'Europe retrouve l'espérance dans la solidarité qui est aussi le plus efficace antidote contre les populismes modernes".
"Si l'un souffre, tous souffrent", a défini le souverain pontife. "Ainsi, nous aussi, aujourd'hui, nous pleurons avec le Royaume-Uni les victimes de l'attentat qui a touché Londres il y a deux jours".
"Au contraire, les populismes prospèrent précisément à partir de l'égoïsme, qui enferme dans un cercle restreint et étouffant", a noté le pape, qui préconise de "recommencer à penser de manière européenne, pour conjurer le danger opposé d'une uniformité grise, c'est-à-dire le triomphe des particularismes".
"L'Europe retrouve l'espérance lorsqu'elle ne s'enferme pas dans la peur et dans de fausses sécurités", a-t-il insisté, rappelant son leitmotiv sur une "identité multiculturelle".
Lors de la signature des traités fondateurs de la Communauté économique européenne voici 60 ans, "l'importance de travailler pour une Europe unie et ouverte était bien claire", a souligné le pape, rappelant la peine que l'Europe a eue à faire tomber le mur qui la scindait en deux.
"Et cependant aujourd'hui, le souvenir de cette peine s'est perdu. S'est perdue aussi la conscience du drame des familles séparées, de la pauvreté et de la misère que cette division avait provoquées", a-t-il constaté.
Le pape a rappelé une nouvelle fois le besoin de "dialoguer" avec les centaines de milliers de migrants qui arrivent dans l'UE. "On ne peut pas se contenter de gérer la grave crise migratoire de ces années comme si elle n'était qu'un problème numérique, économique ou de sécurité", a-t-il ajouté.
L'Europe doit aussi penser aux jeunes - en leur offrant "de sérieuses perspectives d'éducation, de réelles possibilités d'insertion dans le monde du travail" - ainsi qu'à la famille -"première et fondamentale cellule de la société".
Elle doit aussi "garantir la possibilité d'avoir des enfants, sans la peur de ne pas pouvoir les entretenir" et "défendre la vie", a encore estimé le pape.
Le pape argentin a estimé qu'elle devait continuer à "indiquer un chemin", à la veille de la célébration des 60 ans du traité de Rome.
"Tout corps qui perd le sens de son chemin, tout corps à qui vient à manquer ce regard en avant, souffre d'abord d'une régression et finalement risque de mourir", a-t-il prévenu dans la somptueuse salle Regia du palais apostolique.
Pour le pape François, "l'Europe retrouve l'espérance dans la solidarité qui est aussi le plus efficace antidote contre les populismes modernes".
"Si l'un souffre, tous souffrent", a défini le souverain pontife. "Ainsi, nous aussi, aujourd'hui, nous pleurons avec le Royaume-Uni les victimes de l'attentat qui a touché Londres il y a deux jours".
"Au contraire, les populismes prospèrent précisément à partir de l'égoïsme, qui enferme dans un cercle restreint et étouffant", a noté le pape, qui préconise de "recommencer à penser de manière européenne, pour conjurer le danger opposé d'une uniformité grise, c'est-à-dire le triomphe des particularismes".
"L'Europe retrouve l'espérance lorsqu'elle ne s'enferme pas dans la peur et dans de fausses sécurités", a-t-il insisté, rappelant son leitmotiv sur une "identité multiculturelle".
Lors de la signature des traités fondateurs de la Communauté économique européenne voici 60 ans, "l'importance de travailler pour une Europe unie et ouverte était bien claire", a souligné le pape, rappelant la peine que l'Europe a eue à faire tomber le mur qui la scindait en deux.
"Et cependant aujourd'hui, le souvenir de cette peine s'est perdu. S'est perdue aussi la conscience du drame des familles séparées, de la pauvreté et de la misère que cette division avait provoquées", a-t-il constaté.
Le pape a rappelé une nouvelle fois le besoin de "dialoguer" avec les centaines de milliers de migrants qui arrivent dans l'UE. "On ne peut pas se contenter de gérer la grave crise migratoire de ces années comme si elle n'était qu'un problème numérique, économique ou de sécurité", a-t-il ajouté.
L'Europe doit aussi penser aux jeunes - en leur offrant "de sérieuses perspectives d'éducation, de réelles possibilités d'insertion dans le monde du travail" - ainsi qu'à la famille -"première et fondamentale cellule de la société".
Elle doit aussi "garantir la possibilité d'avoir des enfants, sans la peur de ne pas pouvoir les entretenir" et "défendre la vie", a encore estimé le pape.