PARIS (Reuters) - La volonté du président élu américain Donald Trump de transférer l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem serait une "provocation" et serait "lourde de conséquences", a estimé dimanche le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault.
A la question, sur France 3, de savoir si ce transfert serait une provocation, le ministre des Affaires étrangères a répondu : "Bien sûr".
"Mais je crois qu'il sera dans l'impossibilité de le faire, je crois que ce serait extrêmement lourd de conséquences", a-t-il dit.
"Quand on est président des Etats-Unis, et donc on va attendre le 20 janvier prochain (date à laquelle Donald Trump succèdera officiellement à Barack Obama à la Maison blanche-NDLR), sur cette question comme pour les autres, on ne peut pas avoir une position aussi tranchée, aussi unilatérale, il faut chercher à contribuer à créer les conditions de la paix".
Cette mise en garde survient au moment où quelque 70 pays et institutions internationales sont réunis à Paris pour réaffirmer leur attachement au principe de solution à deux Etats dans le conflit israélo-palestinien.
A la question, sur France 3, de savoir si ce transfert serait une provocation, le ministre des Affaires étrangères a répondu : "Bien sûr".
"Mais je crois qu'il sera dans l'impossibilité de le faire, je crois que ce serait extrêmement lourd de conséquences", a-t-il dit.
"Quand on est président des Etats-Unis, et donc on va attendre le 20 janvier prochain (date à laquelle Donald Trump succèdera officiellement à Barack Obama à la Maison blanche-NDLR), sur cette question comme pour les autres, on ne peut pas avoir une position aussi tranchée, aussi unilatérale, il faut chercher à contribuer à créer les conditions de la paix".
Cette mise en garde survient au moment où quelque 70 pays et institutions internationales sont réunis à Paris pour réaffirmer leur attachement au principe de solution à deux Etats dans le conflit israélo-palestinien.