Jimmy Chérizier alias "Barbecue"
Le chef d’un des gangs qui contrôlent le principal terminal pétrolier d’Haïti a annoncé vendredi une trêve de quelques jours, pour permettre l’approvisionnement en carburant des hôpitaux, écoles et commerces, aux activités entravées depuis plusieurs semaines par la pénurie.
« À partir d’aujourd’hui, les camions-citernes doivent venir se ravitailler sans peur, » a déclaré le chef de gang, Jimmy Cherizier, dans un message vidéo diffusé vendredi sur les réseaux sociaux.
En échange de cette trêve prévue jusqu’au 18 novembre, il réclame le retrait des chars blindés, que la police haïtienne a placés dans la zone contrôlée par les gangs, et exige également la démission du premier ministre haïtien.
« Si Ariel Henry ne démissionne pas et que les problèmes continuent, on lèvera la trêve et ça sera la dernière manche de la bataille contre lui, » a menacé Jimmy Cherizier, surnommé « Barbecue ».
Ces derniers mois, les bandes armées ont drastiquement accru leur emprise sur Port-au-Prince, contrôlant les axes routiers qui conduisent aux trois terminaux pétroliers que compte le pays.
Plus d’une dizaine de véhicules de transports de carburant ont été détournés par les gangs qui ont exigé de fortes rançons pour la libération des chauffeurs.
Depuis octobre, les réseaux de télécommunications et les médias ont drastiquement réduit leurs activités à travers le pays, faute de pouvoir trouver du carburant pour les générateurs thermiques qui alimentent les antennes en électricité.
Cette crise énergétique handicape également le fonctionnement des rares structures hospitalières à travers le pays.
Dans ce contexte chaotique, les États-Unis et le Canada ont recommandé à leurs ressortissants vivant en Haïti de planifier leur départ du pays. Ottawa a annoncé par ailleurs vendredi le retrait temporaire de tous les employés non essentiels de son ambassade à Port-au-Prince.
Ancien policier, Jimmy Cherizier serait impliqué dans plusieurs meurtres et incendies perpétrés depuis novembre 2017 dans des quartiers pauvres de la capitale.
Alors qu’il est l’objet d’un avis de recherche de la police haïtienne depuis février 2019, « Barbecue » publie, arme lourde toujours en bandoulière, vidéos et photos sur les réseaux sociaux, et fait régulièrement des déclarations à quelques journalistes depuis le quartier qu’il contrôle. (AFP)
« À partir d’aujourd’hui, les camions-citernes doivent venir se ravitailler sans peur, » a déclaré le chef de gang, Jimmy Cherizier, dans un message vidéo diffusé vendredi sur les réseaux sociaux.
En échange de cette trêve prévue jusqu’au 18 novembre, il réclame le retrait des chars blindés, que la police haïtienne a placés dans la zone contrôlée par les gangs, et exige également la démission du premier ministre haïtien.
« Si Ariel Henry ne démissionne pas et que les problèmes continuent, on lèvera la trêve et ça sera la dernière manche de la bataille contre lui, » a menacé Jimmy Cherizier, surnommé « Barbecue ».
Ces derniers mois, les bandes armées ont drastiquement accru leur emprise sur Port-au-Prince, contrôlant les axes routiers qui conduisent aux trois terminaux pétroliers que compte le pays.
Plus d’une dizaine de véhicules de transports de carburant ont été détournés par les gangs qui ont exigé de fortes rançons pour la libération des chauffeurs.
Depuis octobre, les réseaux de télécommunications et les médias ont drastiquement réduit leurs activités à travers le pays, faute de pouvoir trouver du carburant pour les générateurs thermiques qui alimentent les antennes en électricité.
Cette crise énergétique handicape également le fonctionnement des rares structures hospitalières à travers le pays.
Dans ce contexte chaotique, les États-Unis et le Canada ont recommandé à leurs ressortissants vivant en Haïti de planifier leur départ du pays. Ottawa a annoncé par ailleurs vendredi le retrait temporaire de tous les employés non essentiels de son ambassade à Port-au-Prince.
Ancien policier, Jimmy Cherizier serait impliqué dans plusieurs meurtres et incendies perpétrés depuis novembre 2017 dans des quartiers pauvres de la capitale.
Alors qu’il est l’objet d’un avis de recherche de la police haïtienne depuis février 2019, « Barbecue » publie, arme lourde toujours en bandoulière, vidéos et photos sur les réseaux sociaux, et fait régulièrement des déclarations à quelques journalistes depuis le quartier qu’il contrôle. (AFP)