Pérsidang almamy du Fouta Bour Salam Yala Sinig

Jeudi 6 Juillet 2023

 
Pérsidang félicitation manam diokondial pour avoir respecté la parole donnée et la constitution. Aujourd’hui buur saloum descendant de la ligné des Mbeniougano votre choix a pu libérer les vôtres qui pour cacher leur hypocrisie se tournent vers les orthodoxes antis troisième mandat pour les abreuver d’injures.
 
Pérsidang est un homme d’honneur, s’exclament-ils pourtant quelques heures auparavant pour garder leur intérêt ils voulaient faire de votre personne un homme d’horreur compte tenu des conséquences tragiques que pouvaient causer la violation de la constitution. Imbus de leurs petites personnes et enivrés par les largesses du pouvoir, ils voulurent demeurer dans les lambris dorées de ce pouvoir que vous avez arraché des mains de Wade et qu’un autre vous arrachera dans quelques mois.
 
Persidang borom watiatia vous êtes entre mille feux  d’opposants et nul ne peut échapper à son destin. Khalifa Sall, après avoir vécu une humiliation, versé de chaudes larmes, décide de faire profil bas à contre cœur ci lima yakar. L’essentiel est que « na bok rek ». Doux comme un agneau, son véritable visage ne peut être dévoilé que lorsqu’il aura le pouvoir. Aura-t-il, la magnanimité de pardonner à celui qui l’a fait souffrir, bousillé sa carrière politique? Quant à Karim Wade, il a vécu la même chose : emprisonné et exilé loin des siens, accusé d’être un voleur, ses droits civiques confisqués. Son pater traîné dans la boue comme voleur de tableaux d’art garde un silence assourdissant. Dans ce carcan j’allais oublier Idrissa Seck le ndiomborton, sa parcelle de pouvoir durant le régime de Wade a dévoilé que l’homme peut être un dictateur. Après avoir été votre pourfendeur, il est devenu votre défenseur.
 
Avec ces trois blessés, il y a bien sûr Ousmane Sonko qui ferme la manche. Boy diola exige la reddition des comptes, manam say nit naniou léral alalou askanwi
 
Pérsidang, par ici la sortie! En abdiquant, astafourilah, en renonçant à une troisième candidature vous n’avez franchi qu’un pas et l’autre est d’organiser une élection libre, transparente, inclusive et démocratique. C’est la seule porte de salut. A défaut, vous allez ouvrir un autre front qui va encore écorner l’image de notre démocratie.
 
Pérsidang almamy du Fouta descendant des mbéniouganio, vous ne pouvez choisir votre successeur à la tête de l’Etat, mais pour votre parti APR, oui. Le Sénégal n’est pas l’APR, donc yala sinig les Sénégalais feront leur choix et vous ne leur imposerez pas vos desiderata. Les apéristes sont des Sénégalais mais tous les Sénégalais ne sont pas apéristes.
 
Par ici la porte et je me félicite d’avoir donné mon opinion. Cordialement.
Ton call sérère, na rafé rek na rafét ak ci ndiek ci ndiék nak.
André BAKHOUM
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