Le journaliste Moussa Aksar
«Si tu es un homme, on se rencontre au Château, maintenant.» «Inchallah, tu vas plus insulter quelqu’un dans ta vie.» «Demain je crée mon propre journal, inchallah.»
Ce sont là quelques-uns des messages que le sieur portant le sobriquet de «Petit Boubé» a envoyé sur le téléphone de Moussa Aksar, journaliste d’investigation et directeur de l’hebdomadaire «L’Evénement du Niger».
Sur le site internet éponyme, notre confrère a repris un article intitulé «Niger : le palais luxueux du trafiquant ‘Petit Boubé’» publié par le journal en ligne Mondafrique.com. Photos à l’appui, le trésor immobilier de celui qui se fait appeler également «Style féroce» est rendu visible.
«Le palais luxueux érigé à côté du club équestre de Niamey (…) en témoigne : or, marbre, mobilier d’époque, piscine – agrémentée d’un troupeau d’éléphants factices venus boire – station service pour sa flotte de véhicules de luxe. Ce palais brille de mille feux dans la nuit, y compris quand toute la ville est privée d’électricité», rapporte notre confrère.
Joint par téléphone mercredi matin, Moussa Aksar dit garder la sérénité et entend rester zen face aux menaces proférées par Petit Boubé. Néanmoins, il entend saisir les organisations nigériennes de défense des droits humains, les associations de journalistes existant au Niger, Reporters sans frontières (RSF), le Comité pour la protection des journalistes (CPJ)… Les autorités nigériennes compétentes seront également mises devant leurs responsabilités.
Moussa Aksar, membre du Consortium international des journalistes d’investigations (ICIJ) est par ailleurs le président en exercice du Centre Norbert Zongo pour le journaliste d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO).
A propos de «Petit Boubé», le mystère reste entier sur sa trajectoire mais aussi et surtout sur son «enrichissement spectaculaire» «depuis l’arrivée au pouvoir du président nigérien Mahamadou Issoufou.» Divers articles journalistiques ont été publiés le mettant en cause dans la vente d’armes. Il serait ainsi un ex intermédiaire proche de l’ex-président fédéral du Nigéria Goodluck Jonathan. A ce titre, il aurait acquis des armes pour l’armée nigériane en guerre contre la secte terroriste Boko Haram.
En raison de l’opacité de ses réseaux d’amitiés au Niger et dans la région ouest-africaine, certains ne manquent pas de voir en lui un prête-nom et courtier en service commandé pour le compte de puissantes personnalités haut-placées et donc intouchables.
Ce sont là quelques-uns des messages que le sieur portant le sobriquet de «Petit Boubé» a envoyé sur le téléphone de Moussa Aksar, journaliste d’investigation et directeur de l’hebdomadaire «L’Evénement du Niger».
Sur le site internet éponyme, notre confrère a repris un article intitulé «Niger : le palais luxueux du trafiquant ‘Petit Boubé’» publié par le journal en ligne Mondafrique.com. Photos à l’appui, le trésor immobilier de celui qui se fait appeler également «Style féroce» est rendu visible.
«Le palais luxueux érigé à côté du club équestre de Niamey (…) en témoigne : or, marbre, mobilier d’époque, piscine – agrémentée d’un troupeau d’éléphants factices venus boire – station service pour sa flotte de véhicules de luxe. Ce palais brille de mille feux dans la nuit, y compris quand toute la ville est privée d’électricité», rapporte notre confrère.
Joint par téléphone mercredi matin, Moussa Aksar dit garder la sérénité et entend rester zen face aux menaces proférées par Petit Boubé. Néanmoins, il entend saisir les organisations nigériennes de défense des droits humains, les associations de journalistes existant au Niger, Reporters sans frontières (RSF), le Comité pour la protection des journalistes (CPJ)… Les autorités nigériennes compétentes seront également mises devant leurs responsabilités.
Moussa Aksar, membre du Consortium international des journalistes d’investigations (ICIJ) est par ailleurs le président en exercice du Centre Norbert Zongo pour le journaliste d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO).
A propos de «Petit Boubé», le mystère reste entier sur sa trajectoire mais aussi et surtout sur son «enrichissement spectaculaire» «depuis l’arrivée au pouvoir du président nigérien Mahamadou Issoufou.» Divers articles journalistiques ont été publiés le mettant en cause dans la vente d’armes. Il serait ainsi un ex intermédiaire proche de l’ex-président fédéral du Nigéria Goodluck Jonathan. A ce titre, il aurait acquis des armes pour l’armée nigériane en guerre contre la secte terroriste Boko Haram.
En raison de l’opacité de ses réseaux d’amitiés au Niger et dans la région ouest-africaine, certains ne manquent pas de voir en lui un prête-nom et courtier en service commandé pour le compte de puissantes personnalités haut-placées et donc intouchables.