Petr Pavel (à droite) et Andrej Babis, finalistes de la présidentielle tchèque
Le général Petr Pavel et l'ex-Premier ministre Andrej Babis, arrivés pratiquement au coude à coude du premier tour de l'élection présidentielle en République tchèque, s'affronteront les 27 et 28 janvier lors du second tour.
M. Pavel a obtenu 35,4%, tout juste devant M. Babis avec 35,0%, l'économiste Danuse Nerudova arrivant en troisième position avec 13,9% après le décompte de 99,9% des voix, selon les résultats publiés par l'Office statistique tchèque.
Aucun des cinq autres candidats n'a dépassé 7% des voix.
Le gagnant remplacera à la tête du pays Milos Zeman, un vétéran de la politique connu pour son franc-parler et son goût pour l'alcool, dont le dernier mandat s'achève en mars.
Le vainqueur devra faire face à une inflation record et à des déficits exorbitants des finances publiques en raison de la guerre en Ukraine.
Magnat des affaires et ancien Premier ministre M. Babis, 68 ans, est la cinquième personne la plus riche de la République tchèque, selon le magazine Forbes.
Parachutiste, M. Pavel, 61 ans, s'est fait connaître pour avoir porté secours à des soldats français assiégés par les Serbes lors de la guerre en Bosnie en 1993.
- Plus diplomate -
M. Pavel a salué son équipe réunie dans le centre historique de Prague sous des acclamations bruyantes lorsque les images télévisées ont montré qu'il avait devancé M. Babis juste avant la fin du décompte des voix.
"Je suis très heureux, tout le monde peut le voir", a déclaré M. Pavel, habituellement sérieux, esquissant un petit sourire.
"Je pense que je sourirais beaucoup plus si la différence était, disons, de 10 points, mais cette marge est si mince que je vois maintenant le dur travail pour le second tour plutôt qu'une raison de faire la fête", a-t-il ajouté.
Dans un restaurant du siège de sa holding tentaculaire Agrofert, spécialisée dans l'alimentation, les médias et les produits chimiques, M. Babis a donné le coup d'envoi de sa campagne de second tour juste après le vote.
Il a félicité M. Pavel pour sa victoire au premier tour mais a assuré que le vainqueur avait "menti lors des débats" et "n'avait rien fait pour notre pays".
M. Babis a également déclaré qu'il craignait une campagne de diffamation de la part des "journalistes alliés de Pavel" et a comparé le général - qui avait autrefois envisagé une carrière dans le renseignement militaire - au président russe Vladimir Poutine, ancien agent des services secrets du KGB.
Les sondages suggéraient avant l'élection que M. Pavel battrait M. Babis s'il l'affrontait au second tour.
Le rôle du président tchèque est essentiellement cérémoniel, mais le chef de l'Etat nomme le gouvernement, choisit le gouverneur de la banque centrale et les juges constitutionnels, et fait office de commandant en chef des forces armées.
Mais M. Zeman, un homme politique controversé qui a un jour avoué boire quotidiennement six verres de vin et de trois verres d'alcool fort, a exploité à plusieurs reprises les failles de la constitution pour accroître son influence.
Anna Nina Schumannova, une habitante de Prague, a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le nouveau président "soit plus diplomate" que M. Zeman.
"Il ou elle devrait être fiable, penser à tous les gens, faire prospérer et développer notre pays, assurer la paix et rendre nos enfants heureux", a-t-elle déclaré à l'AFP.
M. Pavel a obtenu 35,4%, tout juste devant M. Babis avec 35,0%, l'économiste Danuse Nerudova arrivant en troisième position avec 13,9% après le décompte de 99,9% des voix, selon les résultats publiés par l'Office statistique tchèque.
Aucun des cinq autres candidats n'a dépassé 7% des voix.
Le gagnant remplacera à la tête du pays Milos Zeman, un vétéran de la politique connu pour son franc-parler et son goût pour l'alcool, dont le dernier mandat s'achève en mars.
Le vainqueur devra faire face à une inflation record et à des déficits exorbitants des finances publiques en raison de la guerre en Ukraine.
Magnat des affaires et ancien Premier ministre M. Babis, 68 ans, est la cinquième personne la plus riche de la République tchèque, selon le magazine Forbes.
Parachutiste, M. Pavel, 61 ans, s'est fait connaître pour avoir porté secours à des soldats français assiégés par les Serbes lors de la guerre en Bosnie en 1993.
- Plus diplomate -
M. Pavel a salué son équipe réunie dans le centre historique de Prague sous des acclamations bruyantes lorsque les images télévisées ont montré qu'il avait devancé M. Babis juste avant la fin du décompte des voix.
"Je suis très heureux, tout le monde peut le voir", a déclaré M. Pavel, habituellement sérieux, esquissant un petit sourire.
"Je pense que je sourirais beaucoup plus si la différence était, disons, de 10 points, mais cette marge est si mince que je vois maintenant le dur travail pour le second tour plutôt qu'une raison de faire la fête", a-t-il ajouté.
Dans un restaurant du siège de sa holding tentaculaire Agrofert, spécialisée dans l'alimentation, les médias et les produits chimiques, M. Babis a donné le coup d'envoi de sa campagne de second tour juste après le vote.
Il a félicité M. Pavel pour sa victoire au premier tour mais a assuré que le vainqueur avait "menti lors des débats" et "n'avait rien fait pour notre pays".
M. Babis a également déclaré qu'il craignait une campagne de diffamation de la part des "journalistes alliés de Pavel" et a comparé le général - qui avait autrefois envisagé une carrière dans le renseignement militaire - au président russe Vladimir Poutine, ancien agent des services secrets du KGB.
Les sondages suggéraient avant l'élection que M. Pavel battrait M. Babis s'il l'affrontait au second tour.
Le rôle du président tchèque est essentiellement cérémoniel, mais le chef de l'Etat nomme le gouvernement, choisit le gouverneur de la banque centrale et les juges constitutionnels, et fait office de commandant en chef des forces armées.
Mais M. Zeman, un homme politique controversé qui a un jour avoué boire quotidiennement six verres de vin et de trois verres d'alcool fort, a exploité à plusieurs reprises les failles de la constitution pour accroître son influence.
Anna Nina Schumannova, une habitante de Prague, a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le nouveau président "soit plus diplomate" que M. Zeman.
"Il ou elle devrait être fiable, penser à tous les gens, faire prospérer et développer notre pays, assurer la paix et rendre nos enfants heureux", a-t-elle déclaré à l'AFP.