Paris - Le marché pétrolier se rapproche de l'équilibre mais des efforts restent à faire pour résorber les stocks abondants, alors que les Etats-Unis devraient pomper plus de brut qu'anticipé en 2017, a prévenu mardi l'Agence internationale de l'énergie.
"Ce rapport confirme que le rééquilibrage est bien là et qu'il s'accélère, à court terme du moins", a indiqué l'AIE dans sa publication mensuelle sur pétrole.
La croissance des stocks, alimentée ces dernières années par une offre excédentaire, a été contenue à 0,1 million de barils par jour (mbj) au premier trimestre, et à 0,3 mbj au sein des pays industrialisés de l'Organisation de coopération et de développement économiques, où ils ont chuté en mars de 32,9 millions de barils, pour tomber à 3,02 milliards de barils, avant de remonter le mois suivant.
Si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui s'est engagée à fermer un peu les robinets, maintenait sa production au niveau de 31,8 mbj atteint en avril, ces stocks devraient décroître, selon l'agence énergétique basée à Paris.
Mais "même si cela se produit, les stocks à la fin de 2017 pourraient rester supérieurs à leur moyenne sur cinq ans, ce qui suggère qu'il reste beaucoup à faire au second semestre de 2017 pour continuer à les résorber", a-t-elle souligné.
En effet, "les stocks mettent un certain temps à refléter l'offre plus faible alors que les volumes produits avant la mise en oeuvre des limitations de production par l'Opep et onze pays non-Opep continuent d'être absorbés par le marché", a-t-elle ajouté.
La Russie et l'Arabie Saoudite, deux des plus grands producteurs de pétrole dans le monde, se sont prononcées lundi en faveur d'une prolongation jusqu'à fin mars 2018 des plafonds de production appliqués depuis janvier par les membres de l'Opep et d'autres pays. Ceux-ci ne sont actuellement censés courir que sur six mois jusqu'à la fin juin.
Demande plus faible
Cette annonce, qui a entraîné un bond du prix du baril sur les marchés, a reçu mardi le soutien total du Koweït.
Une décision doit être prise lors d'un sommet entre l'Opep et ses partenaires le 25 mai à Vienne.
Au total, la production mondiale d'or noir s'est repliée de 140.000 bj en avril à 96,17 mbj, affectée essentiellement par une baisse de régime au Canada, tandis que l'Opep a pompé 65.000 bj de plus.
C'est toutefois 535.000 bj de moins sur un an pour le cartel pétrolier, qui respectait son engagement de limitation de production à 96% en moyenne sur les quatre premiers mois de l'année.
Le marché devra aussi compter avec la hausse de la production américaine, qui est anticipée en hausse de 790.000 barils par jour (bj) cette année, soit 100.000 bj de plus que la précédente estimation en avril, grâce notamment au dynamisme retrouvé du secteur des hydrocarbures de schiste, à la faveur notamment de la remontée des cours, selon l'AIE.
La production totale de la zone non-Opep devrait croître de 600.000 bj cette année pour atteindre 58,3 mbj.
Quant à la demande, l'agence basée à Paris a maintenu sa prévision d'une augmentation de 1,3 mbj à 97,9 mbj de la consommation de brut, même si elle a été revue en baisse de 115.000 bj pour le premier semestre en raison d'un accès de faiblesse dans des pays pourtant "solides" comme l'Inde, les Etats-Unis, l'Allemagne et la Turquie.
"Ce rapport confirme que le rééquilibrage est bien là et qu'il s'accélère, à court terme du moins", a indiqué l'AIE dans sa publication mensuelle sur pétrole.
La croissance des stocks, alimentée ces dernières années par une offre excédentaire, a été contenue à 0,1 million de barils par jour (mbj) au premier trimestre, et à 0,3 mbj au sein des pays industrialisés de l'Organisation de coopération et de développement économiques, où ils ont chuté en mars de 32,9 millions de barils, pour tomber à 3,02 milliards de barils, avant de remonter le mois suivant.
Si l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui s'est engagée à fermer un peu les robinets, maintenait sa production au niveau de 31,8 mbj atteint en avril, ces stocks devraient décroître, selon l'agence énergétique basée à Paris.
Mais "même si cela se produit, les stocks à la fin de 2017 pourraient rester supérieurs à leur moyenne sur cinq ans, ce qui suggère qu'il reste beaucoup à faire au second semestre de 2017 pour continuer à les résorber", a-t-elle souligné.
En effet, "les stocks mettent un certain temps à refléter l'offre plus faible alors que les volumes produits avant la mise en oeuvre des limitations de production par l'Opep et onze pays non-Opep continuent d'être absorbés par le marché", a-t-elle ajouté.
La Russie et l'Arabie Saoudite, deux des plus grands producteurs de pétrole dans le monde, se sont prononcées lundi en faveur d'une prolongation jusqu'à fin mars 2018 des plafonds de production appliqués depuis janvier par les membres de l'Opep et d'autres pays. Ceux-ci ne sont actuellement censés courir que sur six mois jusqu'à la fin juin.
Demande plus faible
Cette annonce, qui a entraîné un bond du prix du baril sur les marchés, a reçu mardi le soutien total du Koweït.
Une décision doit être prise lors d'un sommet entre l'Opep et ses partenaires le 25 mai à Vienne.
Au total, la production mondiale d'or noir s'est repliée de 140.000 bj en avril à 96,17 mbj, affectée essentiellement par une baisse de régime au Canada, tandis que l'Opep a pompé 65.000 bj de plus.
C'est toutefois 535.000 bj de moins sur un an pour le cartel pétrolier, qui respectait son engagement de limitation de production à 96% en moyenne sur les quatre premiers mois de l'année.
Le marché devra aussi compter avec la hausse de la production américaine, qui est anticipée en hausse de 790.000 barils par jour (bj) cette année, soit 100.000 bj de plus que la précédente estimation en avril, grâce notamment au dynamisme retrouvé du secteur des hydrocarbures de schiste, à la faveur notamment de la remontée des cours, selon l'AIE.
La production totale de la zone non-Opep devrait croître de 600.000 bj cette année pour atteindre 58,3 mbj.
Quant à la demande, l'agence basée à Paris a maintenu sa prévision d'une augmentation de 1,3 mbj à 97,9 mbj de la consommation de brut, même si elle a été revue en baisse de 115.000 bj pour le premier semestre en raison d'un accès de faiblesse dans des pays pourtant "solides" comme l'Inde, les Etats-Unis, l'Allemagne et la Turquie.