Vienne - Alors que les principaux pays producteurs de pétrole ont décidé vendredi de réduire leur production afin de soutenir les cours, l'Arabie saoudite s'est défendue de vouloir accabler les consommateurs, appelant les Etats à "y aller doucement" avec leur fiscalité sur les hydrocarbures.
"Beaucoup de consommateurs souffrent du coût élevé de l'énergie", a reconnu le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, à l'issue d'une réunion de l'Opep et de ses alliés dont la Russie à Vienne. "Je profite de l'occasion pour appeler les nations consommatrices à y aller doucement avec les taxes", a-t-il ajouté, alors que la fiscalité représente plus de la moitié du prix des carburants dans la majorité des pays.
L'Opep et ses partenaires, une alliance qui assure la moitié environ de la production mondiale, ont décidé vendredi une baisse commune de leur production de 1,2 million de barils par jour dans l'espoir de redresser les cours, qui ont chuté de 30% en deux mois dans un contexte de surproduction chronique.
Cet accord vise à "aider le marché à atteindre un équilibre plus tôt", a indiqué le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak. Le prix pivot du baril, passé sous les 60 dollars cette semaine, est généralement évalué autour de 70 dollars.
M. al-Faleh a assuré que Ryad n'avait pas pour objectif de faire flamber les cours et était prêt à ouvrir les vannes si une catastrophe affectait la production mondiale. "Nous ne resterons pas inactifs et ne laisserons pas le monde sans approvisionnement", a-t-il souligné.
Le prix élevé des carburants à la pompe a provoqué un important mouvement social en France, dit des "gilets jaunes", contraignant le gouvernement à renoncer à une hausse de la fiscalité.
Le président américain Donald Trump avait de son côté exhorté mercredi l'Opep à maintenir un niveau de production élevé, estimant dans un tweet que "le monde ne veut pas voir, et n'a pas besoin, des prix plus élevés du pétrole". (AFP)
"Beaucoup de consommateurs souffrent du coût élevé de l'énergie", a reconnu le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, à l'issue d'une réunion de l'Opep et de ses alliés dont la Russie à Vienne.
L'Opep et ses partenaires, une alliance qui assure la moitié environ de la production mondiale, ont décidé vendredi une baisse commune de leur production de 1,2 million de barils par jour dans l'espoir de redresser les cours, qui ont chuté de 30% en deux mois dans un contexte de surproduction chronique.
Cet accord vise à "aider le marché à atteindre un équilibre plus tôt", a indiqué le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak. Le prix pivot du baril, passé sous les 60 dollars cette semaine, est généralement évalué autour de 70 dollars.
M. al-Faleh a assuré que Ryad n'avait pas pour objectif de faire flamber les cours et était prêt à ouvrir les vannes si une catastrophe affectait la production mondiale. "Nous ne resterons pas inactifs et ne laisserons pas le monde sans approvisionnement", a-t-il souligné.
Le prix élevé des carburants à la pompe a provoqué un important mouvement social en France, dit des "gilets jaunes", contraignant le gouvernement à renoncer à une hausse de la fiscalité.
Le président américain Donald Trump avait de son côté exhorté mercredi l'Opep à maintenir un niveau de production élevé, estimant dans un tweet que "le monde ne veut pas voir, et n'a pas besoin, des prix plus élevés du pétrole". (AFP)