Une image du siège saccagé de Pastef
La violence est très souvent l’arme préférée de tous les faibles de la planète, et notamment de franges politiciennes ceux du Sénégal. Elle consacre, pour ceux qui en usent et en abusent, le summum de la satisfaction personnelle et partisane. Elle découle en général d’un sentiment de désarroi induit par une absence dramatique de sérénité face à des enjeux subitement et stratégiquement élevés au rang du diptyque « gagner ou mourir ».
Le saccage du siège de Pastef n’est pas seulement un crime contre une association privée qui intervient dans l’espace public avec ses projets pour le pays, comme tout parti politique d’ailleurs. C’est un attentat abominable contre la démocratie et contre les libertés, toutes consacrées par la Charte fondamentale de notre pays. De ce type de violence, on en a déjà vu au cours des dernières années, cela ne sert à strictement rien, sauf à alimenter les tensions inter-partisanes et à augmenter la sympathie des victimes dans l’opinion.
Du reste, il est souhaitable que le président de la république, garant de la sécurité des biens et des personnes, personne morale première dont l’autorité nous oblige, condamne cet acte de violence inacceptable. Non, c’était juste un vœu pieu ! Comme en d’autre temps, (presque) rares sont les personnalités de premier plan plutôt téméraires qui se hasardent à blâmer ce banditisme à petits sous qui n’honore pas notre pays. Toute le monde comprend pourquoi !
Quand des opposants frappés d’impuissance après avoir perdu la bataille du rapport de forces n’ont pour seul programme que d’empêcher le candidat-président de faire sa campagne électorale, lorsque des responsables politiques sont assez irresponsables pour revendiquer l’existence et l’entretien de milices placées sous leurs ordres, quand des marabouts de bonne volonté certes appellent à la paix sans aucun diagnostic des causes de la violence qu’ils fustigent, et que finalement l’autorité judiciaire seule à même d’organiser la sécurité de tous fait le dos rond en attendant de recevoir des ordres politiques partisans, c’est que au fond les portes de l’aventure nous sont grandement ouvertes…
C’est un plongeon collectif dans une piscine vide, dans le chaos.
Le saccage du siège de Pastef n’est pas seulement un crime contre une association privée qui intervient dans l’espace public avec ses projets pour le pays, comme tout parti politique d’ailleurs. C’est un attentat abominable contre la démocratie et contre les libertés, toutes consacrées par la Charte fondamentale de notre pays. De ce type de violence, on en a déjà vu au cours des dernières années, cela ne sert à strictement rien, sauf à alimenter les tensions inter-partisanes et à augmenter la sympathie des victimes dans l’opinion.
Du reste, il est souhaitable que le président de la république, garant de la sécurité des biens et des personnes, personne morale première dont l’autorité nous oblige, condamne cet acte de violence inacceptable. Non, c’était juste un vœu pieu ! Comme en d’autre temps, (presque) rares sont les personnalités de premier plan plutôt téméraires qui se hasardent à blâmer ce banditisme à petits sous qui n’honore pas notre pays. Toute le monde comprend pourquoi !
Quand des opposants frappés d’impuissance après avoir perdu la bataille du rapport de forces n’ont pour seul programme que d’empêcher le candidat-président de faire sa campagne électorale, lorsque des responsables politiques sont assez irresponsables pour revendiquer l’existence et l’entretien de milices placées sous leurs ordres, quand des marabouts de bonne volonté certes appellent à la paix sans aucun diagnostic des causes de la violence qu’ils fustigent, et que finalement l’autorité judiciaire seule à même d’organiser la sécurité de tous fait le dos rond en attendant de recevoir des ordres politiques partisans, c’est que au fond les portes de l’aventure nous sont grandement ouvertes…
C’est un plongeon collectif dans une piscine vide, dans le chaos.