«Des ripoux, champions de la corruption», etc. Que n’a-t-on pas lu ou entendu de commentaires sur les attendus du Rapport du «Cabinet Synchronix» sur la corruption, commandé par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). «Exégèses» qui sont loin de faire la part belle aux «hommes de tenues», qui semblent,dans toutes les chaumières et officines, occuper le haut du pavé!
Il serait injuste de laisser le passif d'une infime minorité de membres d'une corporation, ternir le noble actif de l'écrasante majorité de leurs frères d'arme, qui s'acquittent loyalement des charges qui leurs sont dévolues, en veillant notamment sur notre sécurité et notre quiétude, souvent au péril de leur vie.Avec abnégation, surtout! Et des exemples il y en a à foison! Nous n'en citerons que deux.
En mai 2014, après avoir réussi à démanteler un réseau de trafiquants de cannabis, qui opérait sur l'axe Bamako-Dakar, le Commissaire Mamadou Bop, du Commissariat de Rufisque, s'était vu offrir, par le chef de gang lui-même, la rondelette somme de 4 millions de francs Cfa. Agissant en professionnel, il a feint de jouer le jeu, pour mieux ferrer en flagrant délit ce narco-corrupteur, qui devra dès lors répondre également du délit de tentative de corruption d'un officier de Police dans l'exercice de ses fonctions.
Le brave Commissaire Bop aurait bien pu - en ces temps de crise où tout le monde peine à joindre les deux bouts - se laisser passivement corrompre, par cette offre alléchante du dealer. Et ni vu ni connu ! Mais il a préféré, en dépit de son modeste salaire, le déférer devant les tribunaux. Il n'a malheureusement pas eu la chance de voir son acte de bravoure et de patriotisme bénéficier des gros titres de la presse. A part un entrefilet de quelques lignes, dans la rubrique des faits divers de certains quotidiens, dans leurs éditions des 12 et 13 mai 2014.
Il en fut de même pour le Commissaire divisionnaire Mame Seydou Ndour, alors patron de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Il a réalisé la même année des coups de filet inédits dans les annales de la lutte contre le trafic transfrontalier de drogues. Une valeur globale de 2 milliards de francs Cfa, de saisies, toutes variétés confondues. Et au prix d'énormes sacrifices, de dangereuses filatures et d'une haute abnégation.
Car, tout le monde sait que ces narcotrafiquants, riches comme Crésus, ont la gâchette... financière particulièrement facile! Mais, à l'instar de son collègue de Rufisque, le Commissaire Ndour, résista à l'attrait du gain facile, préférant privilégier l'intérêt national et protéger son pays contre ces dealers sans scrupules, qui s'enrichissent en détruisant notre jeunesse, disloquant les ménages, boostant l'insécurité et déstabilisant notre économie, en y recyclant leur argent sale.
C’est de tels actes vertueux, hautement patriotiques, qu'il convient de citer profusément en exemple, pour la jeunesse surtout. Et non de porter au pinacle des travers hideux, qui ne revêtent aucune valeur éthique, digne d'être vulgarisée, dans la conscience de la génération montante. JAMRA, "frustrée" de voir le haut fait d'arme du Commissaire Ndour faire l'objet d'un traitement quasi-insignifiant dans la presse, décida de lui conférer davantage d'impact, en rendant un hommage particulier à l'ex-patron de l'OCRTIS, notamment en l'élisant "Personnalité de l'Année 2014"!
Il est certes légitime de dénoncer ce fléau qui gangrène la vie communautaire, la corruption étant le pire des boulets qui sape l’essor économique. Quelle est d’ailleurs la corporation qui peut se targuer d’en être totalement indemne, même si elle est généralement à l'actif d'une minorité "d'oignons pourris". Qui, dans le cas qui nous préoccupe, ne devraient pas, en raison d'un traitement médiatique "privilégié" - suscitant souvent dans l'opinion une tendance à la généralisation simpliste - porter ombrage à ce prestigieux corps de métier, que constituent les Forces de Sécurité. Auxquelles les populations ne seront jamais suffisamment redevables de l'exposition indéniablement et permanente de leurs vies pour protéger les nôtres - lesquelles n'ont pas plus de valeur que les leurs. Une corporation regorgeant surtout de dignes patriotes, qui ont à cœur de servir leur pays avec foi et détermination, en plaçant l'intérêt national au-dessus de toute considération mercantile. Qu’Allah veille sur eux!
Mame Mactar Guèye,
Secrétaire général du RDS,
mamemactar@yahoo.fr
Il serait injuste de laisser le passif d'une infime minorité de membres d'une corporation, ternir le noble actif de l'écrasante majorité de leurs frères d'arme, qui s'acquittent loyalement des charges qui leurs sont dévolues, en veillant notamment sur notre sécurité et notre quiétude, souvent au péril de leur vie.Avec abnégation, surtout! Et des exemples il y en a à foison! Nous n'en citerons que deux.
En mai 2014, après avoir réussi à démanteler un réseau de trafiquants de cannabis, qui opérait sur l'axe Bamako-Dakar, le Commissaire Mamadou Bop, du Commissariat de Rufisque, s'était vu offrir, par le chef de gang lui-même, la rondelette somme de 4 millions de francs Cfa. Agissant en professionnel, il a feint de jouer le jeu, pour mieux ferrer en flagrant délit ce narco-corrupteur, qui devra dès lors répondre également du délit de tentative de corruption d'un officier de Police dans l'exercice de ses fonctions.
Le brave Commissaire Bop aurait bien pu - en ces temps de crise où tout le monde peine à joindre les deux bouts - se laisser passivement corrompre, par cette offre alléchante du dealer. Et ni vu ni connu ! Mais il a préféré, en dépit de son modeste salaire, le déférer devant les tribunaux. Il n'a malheureusement pas eu la chance de voir son acte de bravoure et de patriotisme bénéficier des gros titres de la presse. A part un entrefilet de quelques lignes, dans la rubrique des faits divers de certains quotidiens, dans leurs éditions des 12 et 13 mai 2014.
Il en fut de même pour le Commissaire divisionnaire Mame Seydou Ndour, alors patron de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Il a réalisé la même année des coups de filet inédits dans les annales de la lutte contre le trafic transfrontalier de drogues. Une valeur globale de 2 milliards de francs Cfa, de saisies, toutes variétés confondues. Et au prix d'énormes sacrifices, de dangereuses filatures et d'une haute abnégation.
Car, tout le monde sait que ces narcotrafiquants, riches comme Crésus, ont la gâchette... financière particulièrement facile! Mais, à l'instar de son collègue de Rufisque, le Commissaire Ndour, résista à l'attrait du gain facile, préférant privilégier l'intérêt national et protéger son pays contre ces dealers sans scrupules, qui s'enrichissent en détruisant notre jeunesse, disloquant les ménages, boostant l'insécurité et déstabilisant notre économie, en y recyclant leur argent sale.
C’est de tels actes vertueux, hautement patriotiques, qu'il convient de citer profusément en exemple, pour la jeunesse surtout. Et non de porter au pinacle des travers hideux, qui ne revêtent aucune valeur éthique, digne d'être vulgarisée, dans la conscience de la génération montante. JAMRA, "frustrée" de voir le haut fait d'arme du Commissaire Ndour faire l'objet d'un traitement quasi-insignifiant dans la presse, décida de lui conférer davantage d'impact, en rendant un hommage particulier à l'ex-patron de l'OCRTIS, notamment en l'élisant "Personnalité de l'Année 2014"!
Il est certes légitime de dénoncer ce fléau qui gangrène la vie communautaire, la corruption étant le pire des boulets qui sape l’essor économique. Quelle est d’ailleurs la corporation qui peut se targuer d’en être totalement indemne, même si elle est généralement à l'actif d'une minorité "d'oignons pourris". Qui, dans le cas qui nous préoccupe, ne devraient pas, en raison d'un traitement médiatique "privilégié" - suscitant souvent dans l'opinion une tendance à la généralisation simpliste - porter ombrage à ce prestigieux corps de métier, que constituent les Forces de Sécurité. Auxquelles les populations ne seront jamais suffisamment redevables de l'exposition indéniablement et permanente de leurs vies pour protéger les nôtres - lesquelles n'ont pas plus de valeur que les leurs. Une corporation regorgeant surtout de dignes patriotes, qui ont à cœur de servir leur pays avec foi et détermination, en plaçant l'intérêt national au-dessus de toute considération mercantile. Qu’Allah veille sur eux!
Mame Mactar Guèye,
Secrétaire général du RDS,
mamemactar@yahoo.fr