Dans une émission de la chaîne Bloomberg, le secrétaire d’État a confirmé que son ministère cherchait à entreprendre cette requalification avant qu’il ne quitte ses fonctions le 20 janvier, mettant ainsi des bâtons dans les roues à l’administration Biden dans ses futures discussions diplomatiques avec Cuba.
« La main diabolique de Cuba »
« Nous ne nous avançons pas sur les décisions qui seront prises sur les désignations, mais le monde a déjà vu la main diabolique de Cuba dans tant d’endroits », a soutenu Mike Pompeo.
« Il est complètement approprié pour nous de nous interroger si Cuba soutient bien le terrorisme. Et si c’est le cas, comme pour toute autre nation qui apporte son soutien matériel aux terroristes, elle devrait aussi être désignée ainsi, et traitée d’une manière cohérente avec son comportement. » (Mike Pompeo)
Le président Barack Obama avait retiré Cuba de la liste américaine des pays soutenant le terrorisme en 2015, une qualification qui limite fortement les investissements étrangers. Il avait alors déclaré que les tentatives des États-Unis d’isoler Cuba depuis 50 ans, représentaient un échec.
Donald Trump a fait machine arrière sur bon nombre des ouvertures opérées par son prédécesseur envers l’île communiste, lui apportant un soutien électoral important en Floride, un État clé dans les présidentielles américaines.
Le président-élu Joe Biden a cependant indiqué qu’il souhaitait au minimum un retour aux discussions débutées sous l’administration Obama, et notamment permettre aux Cubains-Américains de rendre visite à leur famille et d’envoyer de l’argent.
Joe Biden pourrait retirer Cuba de la liste noire, mais pas immédiatement, puisque le département d’État devrait alors opérer un examen formel de la situation.
Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a dénoncé sur Twitter lundi les « attaques politiques vicieuses » de Mike Pompeo, estimant qu’elles visaient à « punir et causer des souffrances au peuple ».
Seuls trois États, l’Iran, la Corée du Nord, et la Syrie — tous adversaires des États-Unis — sont présents sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme après le retrait opéré par l’administration Trump en décembre 2020 du Soudan. (AFP)
« La main diabolique de Cuba »
« Nous ne nous avançons pas sur les décisions qui seront prises sur les désignations, mais le monde a déjà vu la main diabolique de Cuba dans tant d’endroits », a soutenu Mike Pompeo.
« Il est complètement approprié pour nous de nous interroger si Cuba soutient bien le terrorisme. Et si c’est le cas, comme pour toute autre nation qui apporte son soutien matériel aux terroristes, elle devrait aussi être désignée ainsi, et traitée d’une manière cohérente avec son comportement. » (Mike Pompeo)
Le président Barack Obama avait retiré Cuba de la liste américaine des pays soutenant le terrorisme en 2015, une qualification qui limite fortement les investissements étrangers. Il avait alors déclaré que les tentatives des États-Unis d’isoler Cuba depuis 50 ans, représentaient un échec.
Donald Trump a fait machine arrière sur bon nombre des ouvertures opérées par son prédécesseur envers l’île communiste, lui apportant un soutien électoral important en Floride, un État clé dans les présidentielles américaines.
Le président-élu Joe Biden a cependant indiqué qu’il souhaitait au minimum un retour aux discussions débutées sous l’administration Obama, et notamment permettre aux Cubains-Américains de rendre visite à leur famille et d’envoyer de l’argent.
Joe Biden pourrait retirer Cuba de la liste noire, mais pas immédiatement, puisque le département d’État devrait alors opérer un examen formel de la situation.
Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a dénoncé sur Twitter lundi les « attaques politiques vicieuses » de Mike Pompeo, estimant qu’elles visaient à « punir et causer des souffrances au peuple ».
Seuls trois États, l’Iran, la Corée du Nord, et la Syrie — tous adversaires des États-Unis — sont présents sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme après le retrait opéré par l’administration Trump en décembre 2020 du Soudan. (AFP)