Aminata Touré, de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar (BBY)
Le système de parrainage retenu pour les élections législatives du 31 juillet 2022 n’a aucune chance d’être écarté, si l’on en croit Aminata Touré. Selon l’ancienne première ministre, « cette question est dépassée parce que le parrainage date de l’élection présidentielle de février 2019 », au cours d’une conférence de presse de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) tenue hier à Dakar.
« Tous les acteurs qui s’érigent contre le parrainage sont quand même allés collecter, certains de manière infructueuse, des parrains. Ils n’ont pas pu collecter suffisamment (de parrains) car il faut (obtenir) entre 35 000 (0,5%) et 55027 (0,8%) du fichier. Pour un candidat sérieux, ce n’est tout de même pas la mer à boire », a souligné Mme Touré.
En comparaison, celle qui a été également ministre de la Justice a cité l’exemple de la France, avec le parrainage imposé aux candidats à l’élection présidentielle. « Cela procède de la même logique, une logique simple d’organisation des élections. »
Il faut préciser que dans le système électoral français, le parrainage n’existe que pour l’élection présidentielle avec la règle dite des 500. Elle consiste pour chaque candidat à recueillir le soutien d’au moins 500 élus locaux (maires, sénateurs, députés nationaux et européens, conseillers départementaux et régionaux, etc.) pour valider sa candidature auprès du Conseil constitutionnel qui publie la liste des candidats cinq semaines avant le premier tour de scrutin.
« On ne pourra pas gérer rationnellement des milliers voire des millions de candidats. On ne pourra pas gérer des milliers de listes. Il va donc falloir avoir un tamis » pour filtrer les listes de candidatures, a souligné Aminata Touré.
« Tous les acteurs qui s’érigent contre le parrainage sont quand même allés collecter, certains de manière infructueuse, des parrains. Ils n’ont pas pu collecter suffisamment (de parrains) car il faut (obtenir) entre 35 000 (0,5%) et 55027 (0,8%) du fichier. Pour un candidat sérieux, ce n’est tout de même pas la mer à boire », a souligné Mme Touré.
En comparaison, celle qui a été également ministre de la Justice a cité l’exemple de la France, avec le parrainage imposé aux candidats à l’élection présidentielle. « Cela procède de la même logique, une logique simple d’organisation des élections. »
Il faut préciser que dans le système électoral français, le parrainage n’existe que pour l’élection présidentielle avec la règle dite des 500. Elle consiste pour chaque candidat à recueillir le soutien d’au moins 500 élus locaux (maires, sénateurs, députés nationaux et européens, conseillers départementaux et régionaux, etc.) pour valider sa candidature auprès du Conseil constitutionnel qui publie la liste des candidats cinq semaines avant le premier tour de scrutin.
« On ne pourra pas gérer rationnellement des milliers voire des millions de candidats. On ne pourra pas gérer des milliers de listes. Il va donc falloir avoir un tamis » pour filtrer les listes de candidatures, a souligné Aminata Touré.