Pour Bassirou Diomaye Faye (Par Demba Moussa Dembélé)

Vendredi 22 Mars 2024

L'économiste Demba Moussa Dembélé

L’élection présidentielle du 24 mars est inédite à bien des égards. Pour la première fois, le président sortant n’est pas candidat à sa succession. Mais le plus important aspect du caractère inédit de cette élection est la chance historique qu’elle offre de jeter les bases d’une rupture réelle d’avec le néocolonialisme, la soumission et la servitude. 

 

Bassirou Diomaye Faye : candidat de la rupture, du patriotisme et de la souveraineté ! 

 

Il représente la rupture indispensable pour mener le pays dans une nouvelle direction, en brisant les chaînes de la soumission et de la servitude. Bassirou Diomaye Faye s’appuie sur quatre piliers : le patriotisme, la souveraineté, le panafricanisme et le soutien de la jeunesse, l’avenir du pays. Avec ces atouts, Bassirou Diomaye Faye incarne l’espoir d’un Sénégal nouveau, débarrassé des séquelles du colonialisme pour devenir un pays réellement indépendant et souverain. Un Sénégal qui sera parmi les forces motrices dans le processus de construction d’une Afrique indépendante, souveraine et unie, capable de prendre son destin en main. 

 

Le Projet que défend Bassirou Diomaye Faye s’inspire du combat du Professeur Cheikh Anta Diop, du panafricanisme révolutionnaire de Kwame Nkrumah et de l’exemple héroïque de Thomas Sankara, pour ne citer que ceux-là. 

Son principal adversaire est Monsieur Amadou Bâ.

 

Amadou Bâ : candidate de la continuité, de la soumission et de la servitude ! 

 

Ancien Premier ministre d’un régime despotique agonisant, il a dit et répété au cours de la campagne qu’il représentait la « continuité ». Il ne pouvait en être autrement. Choisi par Macky Sall au détriment d’autres candidats, Amadou Bâ est en quelque sorte l’otage de son « bienfaiteur ».

Ayant été ministre et Premier ministre pendant presque toute la durée des deux mandats de Macky Sall, il est comptable du bilan économique, social et politique de ce dernier. Notamment l’échec de la politique d’emploi des jeunes, la dégradation des conditions de vie des populations et surtout la politique de soumission à la France et à l’étranger en général. 

 

Sa réaction sur la proposition de sortie du franc CFA le prouve amplement. Amadou Bâ fait partie de ce genre d’Africains qui ne peuvent envisager l’avenir de leurs pays en dehors de la France et de l’Europe. Ils ont peur de la rupture d’avec le système néocolonial, ou Françafrique, qui serait assimilée pour eux à une « aventure » à un « saut dans l’inconnu ». 

 

Amadou Bâ n’a ni le courage politique ni les idées pour conduire le Sénégal dans une direction nouvelle. Or le peuple sénégalais, notamment sa jeunesse, aspire à un profond changement pour sortir de cette torpeur qui l’enveloppe de toutes parts. 

C’est cet espoir de changement pour un Sénégal meilleur qu’incarne Bassirou Diomaye Faye 

 

C’est pourquoi il faut voter massivement pour lui le 24 mars 2024 pour en faire une date mémorable dans l’histoire du Sénégal ! 

 

Dakar le 21 mars 2024 

Demba Moussa Dembélé

 
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