Le président du Belarus, Alexandre Loukachenko, «doit partir», affirme son homologue français Emmanuel Macron, dans un entretien avec «Le Journal du dimanche». Il réclame la fin de la répression et une transition pacifique du pouvoir.
«Ce qui se passe en Biélorussie, c’est une crise de pouvoir, un pouvoir autoritaire qui n’arrive pas à accepter la logique de la démocratie et qui s’accroche par la force. Il est clair que Loukachenko doit partir», déclare Emmanuel Macron, cité dimanche par le journal.
Le président français se dit également «impressionné par le courage des manifestants» au Belarus. «Ils savent les risques qu’ils prennent en défilant tous les week-ends et, pourtant, ils poursuivent le mouvement pour faire vivre la démocratie dans ce pays qui en est privé depuis si longtemps», ajoute Emmanuel Macron. «Les femmes en particulier, qui défilent tous les samedis, forcent le respect». Plus de 90 personnes, pour la plupart des femmes, ont été arrêtées samedi lors de rassemblements de l’opposition, a indiqué une ONG.
«Nous n’y sommes pas»
Concernant le rôle du président russe Vladimir Poutine dans la recherche d’une solution à la crise politique après la réélection contestée le 9 août du président Loukachenko, Emmanuel Macron juge que l’on est encore loin du compte.
«Il se trouve que j’ai parlé à Vladimir Poutine le 14 septembre, le jour où il recevait Alexandre Loukachenko à Sotchi. Je lui ai dit que la Russie a un rôle à jouer et ce rôle peut être positif, s’il pousse Alexandre Loukachenko à respecter la vérité des urnes et à libérer les prisonniers politiques. C’était il y a quinze jours. Nous n’y sommes pas», déclare ainsi le président français, cité par le journal.
Emmanuel Macron effectuera de lundi à mercredi sa première visite en Lituanie et en Lettonie, deux États baltes, qui espèrent son appui face à la crise politique au Belarus et aux pressions russes. L’UE comme les pays baltes n’ont pas reconnu son élection et la Lituanie a donné refuge à la chef de file de l’opposition bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa. (ATS/NXP)
«Ce qui se passe en Biélorussie, c’est une crise de pouvoir, un pouvoir autoritaire qui n’arrive pas à accepter la logique de la démocratie et qui s’accroche par la force. Il est clair que Loukachenko doit partir», déclare Emmanuel Macron, cité dimanche par le journal.
Le président français se dit également «impressionné par le courage des manifestants» au Belarus. «Ils savent les risques qu’ils prennent en défilant tous les week-ends et, pourtant, ils poursuivent le mouvement pour faire vivre la démocratie dans ce pays qui en est privé depuis si longtemps», ajoute Emmanuel Macron. «Les femmes en particulier, qui défilent tous les samedis, forcent le respect». Plus de 90 personnes, pour la plupart des femmes, ont été arrêtées samedi lors de rassemblements de l’opposition, a indiqué une ONG.
«Nous n’y sommes pas»
Concernant le rôle du président russe Vladimir Poutine dans la recherche d’une solution à la crise politique après la réélection contestée le 9 août du président Loukachenko, Emmanuel Macron juge que l’on est encore loin du compte.
«Il se trouve que j’ai parlé à Vladimir Poutine le 14 septembre, le jour où il recevait Alexandre Loukachenko à Sotchi. Je lui ai dit que la Russie a un rôle à jouer et ce rôle peut être positif, s’il pousse Alexandre Loukachenko à respecter la vérité des urnes et à libérer les prisonniers politiques. C’était il y a quinze jours. Nous n’y sommes pas», déclare ainsi le président français, cité par le journal.
Emmanuel Macron effectuera de lundi à mercredi sa première visite en Lituanie et en Lettonie, deux États baltes, qui espèrent son appui face à la crise politique au Belarus et aux pressions russes. L’UE comme les pays baltes n’ont pas reconnu son élection et la Lituanie a donné refuge à la chef de file de l’opposition bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa. (ATS/NXP)