Le président Faustin-Archange Touadera en compagnie du président Vladimir Poutine
Dans l’interview accordée au Journal du Dimanche de ce weekend, Emmanuel Macron s’est appesanti sur un « sentiment anti-français » qui régnerait en République Centrafricaine et dont profiterait le groupe paramilitaire russe Wagner présumé entité des réseaux russes en Afrique.
« Il faut aussi arrêter d’être naïfs, plaide Macron. Car dans notre débat public, dans nos journaux lorsqu’on évoque l’Afrique, soyons lucides, nous sommes très anti-Français. Et les réseaux turcs et russes en Afrique en jouent à merveille. Leur système de désinformation est très bien fait. Il alimente le recours aux mercenaires russes en Afrique.
Le meilleur exemple en est donné par la République centrafricaine, où ce discours anti-Français a permis de légitimer une présence de mercenaires prédateurs russes au sommet de l’État avec un président Touadéra qui est aujourd’hui l’otage du groupe Wagner. Ce groupe russe s’empare des mines, et par là même du système politique. C’est cela, la réalité.
Et donc, quand je voyais ces pancartes “La France, dehors !”, je disais au président malien, Ibrahim Boubacar Keïta : “Je n’ai aucun problème avec ça, mais je ne peux pas laisser tuer de jeunes soldats français sur un théâtre d’opérations où ils se font insulter.” »
« Il faut aussi arrêter d’être naïfs, plaide Macron. Car dans notre débat public, dans nos journaux lorsqu’on évoque l’Afrique, soyons lucides, nous sommes très anti-Français. Et les réseaux turcs et russes en Afrique en jouent à merveille. Leur système de désinformation est très bien fait. Il alimente le recours aux mercenaires russes en Afrique.
Le meilleur exemple en est donné par la République centrafricaine, où ce discours anti-Français a permis de légitimer une présence de mercenaires prédateurs russes au sommet de l’État avec un président Touadéra qui est aujourd’hui l’otage du groupe Wagner. Ce groupe russe s’empare des mines, et par là même du système politique. C’est cela, la réalité.
Et donc, quand je voyais ces pancartes “La France, dehors !”, je disais au président malien, Ibrahim Boubacar Keïta : “Je n’ai aucun problème avec ça, mais je ne peux pas laisser tuer de jeunes soldats français sur un théâtre d’opérations où ils se font insulter.” »