Par Guy Marius Sagna
Secrétaire général adjoint du SNTS
Quand le samedi 27 septembre 2014, 49 travailleurs sociaux se réunissaient pour envisageaient la création d’un syndicat de travailleurs sociaux, ils évoqueront malgré tout plusieurs questions. Parmi celles-ci, notera le procès-verbal : « les appréciations personnelles avec une inquiétude en rapport à la question des valeurs, notamment sur le sens moral et l’intégrité des futurs dirigeants de l’organisation. A ce propos il a été fait mention des pratiques en cours dans d’autres syndicats où une minorité dirigeante avait tendance à s’arroger des privilèges indus. Lesquels privilèges sont souvent obtenus par des relations sujettes à caution qu’ils entretiennent avec le pouvoir en place, au détriment des intérêts de la base ; ».
Trois années après cette Assemblée générale d’information, les Travailleurs sociaux expérimentent dans la douleur que leur corps, leur formation n’est pas un anti corps au manque d’éthique, de valeurs, à la gestion anti démocratique qui caractérisent les autres syndicats. Et qu’il ne suffit pas de créer un nouveau syndicat pour se prémunir de ces tares qui gangrènent le mouvement syndical sénégalais, celui de la santé et de l’action sociale en particulier.
En effet, il se pose dans un problème de gestion anti démocratique d’un syndicat qui si rien n’est fait sera un mort-né du fait d’une prise en otage par le Secrétaire Général, Abib Ndiaye, et de l’apathie de la majorité des membres qui rappelle l’apathie de la majorité du peuple sénégalais face à ses dirigeants depuis au moins 1960.
Le 06 février 2016 se tient l’AG constitutif d’un syndicat auquel il est donné le nom de Syndicats National des Travailleurs Sociaux (SNTS). Depuis le 17 juin 2017 – cela fait cinq (05) mois - le SG refuse de convoquer des réunions. Comment peut-on refuser de convoquer des réunions alors que les membres du syndicat, des travailleurs sociaux sont confrontés à des difficultés indescriptibles, les sortants des écoles de formations de travailleurs sociaux vivent les affres du chômage, les populations sont victimes de politiques anti-sociales ?
Comment peut-on refuser de convoquer des réunions quand vous êtes l’ordonnateur de dépenses dans une organisation où le dernier bilan financier effectué (1er avril 2016) fait état d’un solde de 405.300FCFA ? Quand des membres du syndicat ont cotisé plusieurs mois en avance certains ayant même versé une année de cotisation ?
Comment peut-on refuser de convoquer des réunions alors qu’il vous a été tout juste confié d’assurer le secrétariat général d’une organisation ?
Les travailleurs sociaux doivent dire non à cette forfaiture. Il en va de leur réputation, de leur dignité, de leur avenir même en tant que groupe. C’est pourquoi, les travailleurs sociaux doivent se souvenir, malgré la lutte des places et des mauvaises pratiques que nous voyons, que nous sommes aussi le Sénégal de Thierno Souleymane Baal qui nous a légué les recommandations suivantes : Détrônez tout imâm dont vous voyez la fortune s’accroître et confisquez l’ensemble de ses biens ; combattez-le et expulsez-le s’il s’entête ; veillez bien à ce que l’imâmat ne soit pas transformé en une royauté héréditaire où seuls les fils succèdent à leurs pères ; l’imâm peut être choisi dans n’importe quelle tribu ; choisissez toujours un homme savant et travailleur ; il ne faudra jamais limiter le choix à une seule et même tribu ; fondez-vous toujours sur le critère de l’aptitude.
Les travailleurs sociaux, particulièrement celles et ceux qui ont été impliqués dans la création du SNTS, peuple et souverain de ce syndicat, doivent se dresser face à l’inacceptable et poser une seule exigence. Abib Ndiaye : RENDS-NOUS NOTRE SYNDICAT !
Dakar, le 03 Décembre 2017
Secrétaire général adjoint du SNTS
Quand le samedi 27 septembre 2014, 49 travailleurs sociaux se réunissaient pour envisageaient la création d’un syndicat de travailleurs sociaux, ils évoqueront malgré tout plusieurs questions. Parmi celles-ci, notera le procès-verbal : « les appréciations personnelles avec une inquiétude en rapport à la question des valeurs, notamment sur le sens moral et l’intégrité des futurs dirigeants de l’organisation. A ce propos il a été fait mention des pratiques en cours dans d’autres syndicats où une minorité dirigeante avait tendance à s’arroger des privilèges indus. Lesquels privilèges sont souvent obtenus par des relations sujettes à caution qu’ils entretiennent avec le pouvoir en place, au détriment des intérêts de la base ; ».
Trois années après cette Assemblée générale d’information, les Travailleurs sociaux expérimentent dans la douleur que leur corps, leur formation n’est pas un anti corps au manque d’éthique, de valeurs, à la gestion anti démocratique qui caractérisent les autres syndicats. Et qu’il ne suffit pas de créer un nouveau syndicat pour se prémunir de ces tares qui gangrènent le mouvement syndical sénégalais, celui de la santé et de l’action sociale en particulier.
En effet, il se pose dans un problème de gestion anti démocratique d’un syndicat qui si rien n’est fait sera un mort-né du fait d’une prise en otage par le Secrétaire Général, Abib Ndiaye, et de l’apathie de la majorité des membres qui rappelle l’apathie de la majorité du peuple sénégalais face à ses dirigeants depuis au moins 1960.
Le 06 février 2016 se tient l’AG constitutif d’un syndicat auquel il est donné le nom de Syndicats National des Travailleurs Sociaux (SNTS). Depuis le 17 juin 2017 – cela fait cinq (05) mois - le SG refuse de convoquer des réunions. Comment peut-on refuser de convoquer des réunions alors que les membres du syndicat, des travailleurs sociaux sont confrontés à des difficultés indescriptibles, les sortants des écoles de formations de travailleurs sociaux vivent les affres du chômage, les populations sont victimes de politiques anti-sociales ?
Comment peut-on refuser de convoquer des réunions quand vous êtes l’ordonnateur de dépenses dans une organisation où le dernier bilan financier effectué (1er avril 2016) fait état d’un solde de 405.300FCFA ? Quand des membres du syndicat ont cotisé plusieurs mois en avance certains ayant même versé une année de cotisation ?
Comment peut-on refuser de convoquer des réunions alors qu’il vous a été tout juste confié d’assurer le secrétariat général d’une organisation ?
Les travailleurs sociaux doivent dire non à cette forfaiture. Il en va de leur réputation, de leur dignité, de leur avenir même en tant que groupe. C’est pourquoi, les travailleurs sociaux doivent se souvenir, malgré la lutte des places et des mauvaises pratiques que nous voyons, que nous sommes aussi le Sénégal de Thierno Souleymane Baal qui nous a légué les recommandations suivantes : Détrônez tout imâm dont vous voyez la fortune s’accroître et confisquez l’ensemble de ses biens ; combattez-le et expulsez-le s’il s’entête ; veillez bien à ce que l’imâmat ne soit pas transformé en une royauté héréditaire où seuls les fils succèdent à leurs pères ; l’imâm peut être choisi dans n’importe quelle tribu ; choisissez toujours un homme savant et travailleur ; il ne faudra jamais limiter le choix à une seule et même tribu ; fondez-vous toujours sur le critère de l’aptitude.
Les travailleurs sociaux, particulièrement celles et ceux qui ont été impliqués dans la création du SNTS, peuple et souverain de ce syndicat, doivent se dresser face à l’inacceptable et poser une seule exigence. Abib Ndiaye : RENDS-NOUS NOTRE SYNDICAT !
Dakar, le 03 Décembre 2017