A la fin des années 90, les Sénégalais se sont rendus compte de la situation peu reluisante du Sénégal et de l’impérieuse nécessité d’observer une alternance qui sonnait enfin le glas d’un parti-Etat (Parti socialiste, 39 ans au pouvoir) qui n’aura finalement été là que pour lui-même, plus que pour le peuple. De peur que la première alternance - malgré son immense vent d’espoir - ne se transforme en monarchie (passage du pouvoir de père en fils chez les Wade, Parti Démocratique Sénégalais), le peuple a pris ses responsabilités pour élire l’homme de rupture, le Président Macky Sall. Une deuxième alternance acquise au forceps par un Sénégal conscient. Par chance, c’est le choix plus judicieux depuis l’indépendance du pays au regard du volume et du gigantisme des projets structurants réalisés en seulement …sept ans. A la fin de ce septennat, le Sénégal est à la croisée des chemins. Reste maintenant à se poser la question de savoir si les Sénégalais veulent rester dans le dynamique d’émergence enclenchée au regard de l’excellent bilan du Président Macky Sall ou s’ils veulent prendre le risque de rétro-pédaler et replonger le pays dans une nouvelle incertitude.
Choisir de rester dans la dynamique d’émergence ou prendre de nouveaux risques.
Dans le renouveau, il y a toujours un risque. Depuis des décennies, les Sénégalais ont reproché aux différents dirigeants de manquer de vision. Pour une fois que Dieu dote le pays d’un visionnaire-bâtisseur en la personne du Président Macky Sall, pourquoi alors s’aventurer à ne pas lui accorder un second mandat et le laisser poursuivre son œuvre saluée jusqu’au-delà des frontières nationales.
Il est connu et logique qu’on ne change pas une équipe qui gagne ou un joueur perforant. La réélection du Président Macky Sall doit être spontanée au regard de son bilan élogieux et palpable au moindre recoin du pays. Le pays a beaucoup progressé à plusieurs niveaux, malgré les dires d’une opposition qui parlotte que pour s’opposer.
Le Sénégal est une économique dynamique et constante
A tous les niveaux le Sénégal a progressé. Tous les clignotants sont au vert. Si le Sénégal passe des élections paisibles, il sera sans conteste dans le top 5 des pays les plus attractifs très prochainement.
Sur le plan économique, et malgré une hausse plus importante des importations (16,6% en 2017 contre 6,7% en 2016) que celle des exportations (7,5% en 2017, après 4,1% en 2016), la croissance du PIB réel s’est améliorée de 0,7 point par rapport à 2016 en s’établissant à 7,1% en 2017 et à 7,2% à fin 2018. Le taux d’endettement du Sénégal s’établit actuellement à 47,7% du PIB, et reste largement en dessous de la norme communautaire de l’UEMOA fixée à 70%. Ce qui est encore plus remarquable, c’est la constance des performances depuis 2014.
Avec l’exportation du pétrole, le Sénégal ira vers un taux de croissance à deux chiffres.
Avec un deuxième mandat et un peu plus d’effort, le Sénégal pourra prétendre – toutes proportions gardées – à une croissance réelle à deux chiffres, ou en tout cas être dans les mêmes dynamiques économiques les pays africains les plus performants. Les efforts structurels et infrastructurels avec notamment le Plan Sénégal Emergence permettent déjà d’améliorer l’indice de compétitivité.
Sur le plan agricole, les progrès du Sénégal sont exceptionnels et perceptibles. Le développement de l’agriculture est au cœur du Plan Sénégal Emergent (PSE) à travers le volet Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal (PRACAS). En avril 2018, le Chef de l’Etat avait procédé à la distribution de 1000 unités d’équipes agricoles d’une valeur de 32 milliards de Francs CFA. Ce matériel composé de tracteurs, de moissonneuses-batteuses, d’engins de génie civil, de motopompes, etc. est acquis dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et l’Inde pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz. La vision du Président Macky Sall est de passer d’une agriculture de rente et vivrière à une agriculture industrialisée en augmentant les surfaces cultivables, les périmètres irrigués, les modes opérationnels, et en réglant les problématiques d’eau, matérielles et logistiques.
Le PRACAS prône une autosuffisance en riz par la riziculture irriguée et pluviale, la production arachidière dans le cadre d’une approche chaîne de valeur et le développement du maraîchage et de l’horticulture, un segment dédié principalement à l’export.
Ainsi, en passant de 527 000 tonnes d'arachides en 2011 à 1400 000 tonnes en 2017, la production a été multipliée par 2,65 en 6 ans.
Le Président Macky Sall a également mis sur pied un Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), pour faire passer la quantité de riz produite dans cette région nord de 455.000 tonnes actuellement à 875.000 tonnes en 2020. Le Sénégal est aujourd'hui à 455 mille tonnes de riz qui sont produites au niveau de l'ensemble de la vallée du Sénégal. Et d'ici 2020, si les mesures ou bien les stratégies sont mises en œuvre, cela permettra d'atteindre 875 mille tonnes de riz.
Une kyrielle de mesures d'accompagnement et incitatives pour soutenir la production et la transformation est de mise. A commencer par le partenariat noué avec la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) pour accompagner la politique agricole, par une ligne de crédit de 10 milliards de francs CFA autour de cette institution destinés aux financements des producteurs. Sur ce registre d'autres points à souligner comme l’écosystème développé autour de la vallée, avec des unités de transformation ayant une capacité de transformation est de 339 tonnes/h. Si l'ensemble de ces unités fonctionnait pendant toute l'année, c'est près d'un million de tonnes qui pourrait être transformé. Entre 2014 et 2018, il y a plus de 24 unités de transformations qui se sont déjà installées. Toujours dans le registre agricole, le Sénégal a produit pas moins de 400 000 tonnes d'oignons en 2017, contre 190 000 tonnes en 2011, soit une hausse de 110% en 6 ans.
Baisse des prix des denrées de première nécessité, des loyers et la revalorisation des salaires.
Avec le Président Macky Sall, les Sénégalais ressentent les progrès jusque sur leur table. Le quatrième président du Sénégal met fin aux récurrentes pénuries de produits agroalimentaires (produits et transformés localement ou importés) mais aussi aux surenchères des prix. D’ailleurs, les premières mesures du Président Macky Sall le 20 avril 2012 ont porté sur la baisse des prix des denrées de première nécessité, avec application immédiate. Deux ans plus tard, suivait la réduction du prix du pain. La baguette qui coûtait 175 FCFA s’échange désormais à 150 FCFA. Le président Sall ne s’est pas arrêté là. A Dakar et ses banlieues qui concentrent près de 20% des 13 millions d’habitants du Sénégal, 51,6% des ménages vivent en location, le Président Macky Sall a fait baisser le prix des loyers de 29 % pour les logements inférieurs à 150.000 FCFA, 14 % pour ceux compris entre 150.000 FCFA et 500.000 FCFA, et 4 % pour ceux dépassant 500.000 FCFA.
Baisse de la fiscalité liée aux salaires. Les salaires également ont affiché le sourire avec une baisse de la fiscalité, allant de 15 à 100%. Cette mesure, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, a permis de relever le niveau de revenus des travailleurs.
Un pays confortablement installé sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.
La montée en puissance du Sénégal repose sur le Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le cadre de référence des politiques de développement du Président Macky Sall visant à conduire le pays sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035. Le PSE repose sur trois piliers stratégiques : la transformation structurelle des bases de l’économie, la promotion du capital humaine et la bonne gouvernance et l’Etat de droit.
Ainsi sur le plan infrastructurel, le Sénégal est une référence en Afrique de l’Ouest au regard de la multiplication des projets structurants en un temps record : la création d’une nouvelle ville à Diamniadio dans la région de Dakar, la mise en service de l’aéroport international Blaise Diagne, un des plus grand et plus modernes aéroports du continent, le Train Express Régional (TER) dont la capacité de transport est de 115 000 passagers par jour, lequel est jumelé à un système de Bus Transit Rapide et prolongé jusqu’à l’aéroport international Blaise Diagne….Il a également lancé les travaux de reconstruction de 5 aéroports régionaux.
43 projets d’infrastructures routières, sur un linéaire de 1 762 km et 4 000 km de pistes en milieu rural.
En sept ans, le Président Macky Sall a bouclé un vaste programme de 43 projets d’infrastructures routières, sur un linéaire de 1 762 km. Avec la mise en service de l’autoroute Ila Touba, le patrimoine autoroutier sénégalais est passé de 32 km, en 2011 à 221 km.
Dans les zones urbaines, le Programme de modernisation des villes « Promovilles », s’étend sur 32 localités, soit 168 km de routes bitumées avec des réseaux d’éclairage public, d’assainissement et d’infrastructures sociales. En milieu rural, plus de 4 000 km de pistes ont été réalisés à travers le Programme d’Urgence de Développement communautaire, l’initiative Pôle de Développement de la Casamance(PPDC), le Programme national de Développement local et le Programme d'urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers.
Le pays s’est également doté d’un port minéralier et vraquier à Bargny-Sendou d'une capacité de 7 millions de tonnes dès sa première année d'exploitation. Un port structuré en 3 terminaux dont le premier consacré aux produits liquides est un dépôt pétrolier d'une capacité de 2,5 millions de tonnes et un centre de stockage de gaz. Ce port, accouplé à une nouvelle centrale électrique, permettre d'accueillir de plus gros navires de 120 milles tonnes et plus sur la côte sénégalaise et transformera la localité Bargny-Sendou en véritable hub industriel de référence dans la sous-région ouest africaine.
Le Président Macky Sall a également construit 13 ponts,rompant avec l’isolement de plusieurs localités, dont le plus important est celui reliant le Sénégal à la Gambie. D’autres ponts sont en construction dans le pays notamment à Foundiougne, Marsassoum, Fanaye, Wendou Bosséabé et Ganguel Souleh et devront être inaugurés lors du second mandat.
Education nationale : D’énormes progrès, valorisation des bourses, recadrage des programmes et la construction et la réhabilitation de plus de 10 000 salles de classe, 340 écoles élémentaires, 203 collèges, 36 lycées, 185 daaras (écoles coraniques).
Sur le plan éducatif, le Président Macky Sall a fait mieux que tous ses prédécesseurs. Les arguments sont nombreux et palpables partout au Sénégal. L’éducation et la formation continuent de rester au cœur de ses priorités. « Chaque enfant de ce pays, quelles que soient ses origines sociales, doit avoir la chance d’aller à l’école, d’être utile à lui-même, à sa communauté et à la nation », a-t-il déclaré dans son discours du 31 décembre 2018. Les investissements dans l’éducation sous sa présidence ont évolué de 310 milliards en 2011 à 477 milliards pour le budget 2019.
Dans sa vision éducative, le Président Macky Sall a élargi et mis à niveau la carte scolaire par la construction et la réhabilitation de plus de 10 000 salles de classe, 340 écoles élémentaires, 203Collèges, 36lycées, 185 daaras et 20 blocs scientifiques et technologiques, entre autres infrastructures.
Le projet Zéro abri provisoire est lancé et se poursuit, « afin que tous les enfants du Sénégal étudient dans des conditions dignes »,tient à précisé le Président Macky Sall.
Une décision historique de valoriser les bourses des étudiants ! Le Président Macky Sall a conquis les cœurs des étudiants en prenant la décision historique de revaloriser leurs bourses d’études en fin mai 2018 avec application effective en octobre 2018.
Les enseignants n’ont pas été en reste. Depuis son arrivée à la tête de l’Etat, le Président Macky Sall a consacré un budget 2016, 5 milliards pour la prise en charge de la validation des actes de vacation et de contractualisation, 24 milliards pour la prise en charge des rappels. Pour l’enseignement public et supérieur, plus de 500 milliards de francs CFA est injecté chaque année, soit le tiers des recettes fiscales de l’Etat. Il a également consacré 800 millions pour des zones d’aménagement concertées dans l’éducation, 100 millions pour l’évacuation sanitaire de personnels de l’Université, tout en réglant toutes les questions universitaires comme celle de la réforme des titres.
De nouveaux lycées partout dans le pays. Macky Sall veut, dès 2019, réhabiliter les Lycées Lamine Guèye, Maurice Delafosse, Galandou Diouf, Abdoulaye Sadji… et construire de nouveaux Lycées à Grand Yoff, à Guédiawaye et dans les régions...
Amélioration de la couverture médicale nationale. Là également le Président Macky Sall a des arguments de taille, en poussant la « révolution sanitaire » plus loin et en initiant la fameuse Couverture maladie universelle (Cmu) le 21 septembre 2013. La Cmu est une prise en charge médicale gratuite pour les enfants de moins de 5 ans. A travers ce programme, les consultations, vaccinations et hospitalisations des enfants de moins de cinq ans sont devenues gratuites au niveau des postes et des centres de santé, c’est-à-dire les structures sanitaires de petite catégorie. Idem pour les consultations des enfants au niveau des services d'urgence des hôpitaux et les consultations des cas qui y sont admis. Et depuis janvier dernier, toutes les pathologies comprises dans le paquet devant être pris en charge au niveau des postes et des centres de santé sont traitées gratuitement.
Subvention des mutuelles de santé et gratuité de la césarienne et des soins des enfants.
Dans le cadre du renforcement des mécanismes de financement, les Mutuelles de santé ont bénéficié d’une subvention partielle de 225 970 500 francs CFA en 2013 et d’une subvention ciblée de 41 692 000 en 2014, soit un total de 267 662 500 francs CFA. La politique de la gratuité des soins pour les enfants de zéro à cinq ans a bénéficié en 2013 d’un montant total de 283 millions, qui est passé en 2014 à 849 millions. Elle a concerné plus de 800 000 enfants depuis sa création. Pour la gratuité de la césarienne, 6 705 femmes ont bénéficié de cette opération rien qu’en 2013. Le nombre de cas effectués, depuis l’extension de l’initiative sur l’ensemble du territoire national à partir du 1er janvier 2014, est de 6157.
Des avancées colossales dans l’électrification et l’accès à l’eau potable.
Sous le Président Macky Sall, le Sénégal a plus que doublé sa production énergétique la faisant passer de 500 MW en 2012 à 1 141 MW en 2018. Le pays mène aussi deux projets de 60 MW en solaire et 150 MW en éolienne. Avec plus de 3 000 km de lignes de transport installées, le réseau électrique du Sénégal, modernisé et densifié, est désormais mis à niveau. Dans le domaine de l’énergie, les chiffres et réalisations parlent d’elles-mêmes. Sous le Président Macky Sall, les coupures d’électricité sont passées de plus de 950 heures de coupures cumulées en 2011, à 24 heures cumulées pour l’année 2018.
La maîtrise de l’énergie est de plus en plus opérante avec l’installation de plusieurs centrales solaires et une centrale éolienne (Malicounda 20Mw en 2016, Mérina Dakhar, Tivaouane 20 Mw en 2017, Bokhol 20 Mw en 2016, la centrale hydro-électrique de Félou pour 15 Mw pour le Sénégal dans le cadre de l’Omvs, Diamniadio 2 Mw). Un renforcement de capacité qui a permis la baisse du coût de production de l’électricité, passant de 101,92 F CFA/KWh en 2012 à 55,26 F CFA/KWh à fin 2016, entraînant ainsi une baisse de 10% des tarifs de l’électricité pour les foyers sénégalais à partir du 1er janvier 2017.
La réhabilitation des infrastructures énergétiques est aussi une des préoccupations majeures du Président Macky Sall : rénovation de la centrale de Kahone, du groupe 804 de Boutoute, l’acquisition de 5 groupes électrogènes pour la région de Kolda pour 5 MW mis en service le 29 novembre 2014, l’extension des centrales de la Senelec fonctionnant au fioul lourd à Bel air, Kahone et Boutoute pour 45,3 milliards, etc. En 2012, la production totale depuis l’indépendance dans tout le territoire national était de 674,5 Mw, alors qu’au 31 décembre 2016, elle est passée à 848 Mw, d’où 173,4 Mw produits par le régime du Président Sall. De 2012 à 2016, le Sénégal a produit en moyenne 43,35 Mw/an. Il est à noter que la tendance haussière de la production nationale va s’intensifier avec à terme 943,4 Mw supplémentaires d’ici à juillet 2019, avec les centrales à charbon de Sendou (125 Mw) et Mboro (300 Mw), les centrales solaires de Kahone (20 Mw), Mérina Dakhar, Tivaouane (20 Mw), Santhiou Mékhé (20 Mw), Sakal (20 Mw), Ipp Solaire programme scaling solar en 2018 (100Mw), Diass (15 Mw), la centrale éolienne de Taïba Ndiaye (150 Mw entre janvier 2018 et juillet 2019).
A cela s’ajoutent les réalisations en cours au niveau de l’Omvs qui viendront booster considérablement la production, et les efforts considérables dans le transport/distribution de l’électricité par le renouvellement d’infrastructures vétustes par de nouvelles. En juillet 2019, la production sera de 943,4 Mw, avec une moyenne de 134,77 Mw/an depuis 2012. La bataille du Président Macky Sall est d’arriver à l’accès universel à l’électricité en 2025 avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
L’électrification rurale contribue à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la création d’emplois non agricoles, avec l’émergence de corps de métiers (artisans et maçons biogaz pour la construction de bio digesteurs ou la fabrication d’accessoires ou de pièces détachées). L’objectif du Président Macky Sall, je l’ai dit, est d’arriver à l’accès universel à l’électricité en 2025 avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
Sur le volet hydraulique, on s’achemine vers l’inauguration en 2019 du grand chantier Keur Momar Sarr III. Les travaux du projet phare de dessalement de l’eau de mer situé aux Mamelles sont également lancés. Une fois mises en service en 2020, ces deux infrastructures produiront 300.000 m3 par jour, et résoudront les besoins en eau du triangle Dakar - Thiès – Mbour, selon le président sortant Macky Sall. En plus de 21.000 branchements sociaux, d’autres villes, notamment Kaolack, Fatick, Koungheul, Diourbel et Ziguinchor bénéficieront aussi de capacités additionnelles. En milieu rural, le président Macky Sall a réalisé 683 forages multi villages depuis 2012. Aujourd’hui, le taux d’accès à l’eau potable s’établit à 98% en milieu urbain et à 91% en milieu rural.
Et ce n’est là, que quelques arguments palpables, du bilan du Président Macky Sall qui devraient convaincre les Sénégalais qu’un tel Chef d’Etat, travailleur et bâtisseur d’un nouveau Sénégal pour eux est leurs enfants, mériterait à nouveau leur confiance et donc un deuxième mandat.
Cheikh Mbacké Sène,
Journaliste, consultant en communication et intelligence économique, et écrivain.
Choisir de rester dans la dynamique d’émergence ou prendre de nouveaux risques.
Dans le renouveau, il y a toujours un risque. Depuis des décennies, les Sénégalais ont reproché aux différents dirigeants de manquer de vision. Pour une fois que Dieu dote le pays d’un visionnaire-bâtisseur en la personne du Président Macky Sall, pourquoi alors s’aventurer à ne pas lui accorder un second mandat et le laisser poursuivre son œuvre saluée jusqu’au-delà des frontières nationales.
Il est connu et logique qu’on ne change pas une équipe qui gagne ou un joueur perforant. La réélection du Président Macky Sall doit être spontanée au regard de son bilan élogieux et palpable au moindre recoin du pays. Le pays a beaucoup progressé à plusieurs niveaux, malgré les dires d’une opposition qui parlotte que pour s’opposer.
Le Sénégal est une économique dynamique et constante
A tous les niveaux le Sénégal a progressé. Tous les clignotants sont au vert. Si le Sénégal passe des élections paisibles, il sera sans conteste dans le top 5 des pays les plus attractifs très prochainement.
Sur le plan économique, et malgré une hausse plus importante des importations (16,6% en 2017 contre 6,7% en 2016) que celle des exportations (7,5% en 2017, après 4,1% en 2016), la croissance du PIB réel s’est améliorée de 0,7 point par rapport à 2016 en s’établissant à 7,1% en 2017 et à 7,2% à fin 2018. Le taux d’endettement du Sénégal s’établit actuellement à 47,7% du PIB, et reste largement en dessous de la norme communautaire de l’UEMOA fixée à 70%. Ce qui est encore plus remarquable, c’est la constance des performances depuis 2014.
Avec l’exportation du pétrole, le Sénégal ira vers un taux de croissance à deux chiffres.
Avec un deuxième mandat et un peu plus d’effort, le Sénégal pourra prétendre – toutes proportions gardées – à une croissance réelle à deux chiffres, ou en tout cas être dans les mêmes dynamiques économiques les pays africains les plus performants. Les efforts structurels et infrastructurels avec notamment le Plan Sénégal Emergence permettent déjà d’améliorer l’indice de compétitivité.
Sur le plan agricole, les progrès du Sénégal sont exceptionnels et perceptibles. Le développement de l’agriculture est au cœur du Plan Sénégal Emergent (PSE) à travers le volet Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal (PRACAS). En avril 2018, le Chef de l’Etat avait procédé à la distribution de 1000 unités d’équipes agricoles d’une valeur de 32 milliards de Francs CFA. Ce matériel composé de tracteurs, de moissonneuses-batteuses, d’engins de génie civil, de motopompes, etc. est acquis dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et l’Inde pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz. La vision du Président Macky Sall est de passer d’une agriculture de rente et vivrière à une agriculture industrialisée en augmentant les surfaces cultivables, les périmètres irrigués, les modes opérationnels, et en réglant les problématiques d’eau, matérielles et logistiques.
Le PRACAS prône une autosuffisance en riz par la riziculture irriguée et pluviale, la production arachidière dans le cadre d’une approche chaîne de valeur et le développement du maraîchage et de l’horticulture, un segment dédié principalement à l’export.
Ainsi, en passant de 527 000 tonnes d'arachides en 2011 à 1400 000 tonnes en 2017, la production a été multipliée par 2,65 en 6 ans.
Le Président Macky Sall a également mis sur pied un Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), pour faire passer la quantité de riz produite dans cette région nord de 455.000 tonnes actuellement à 875.000 tonnes en 2020. Le Sénégal est aujourd'hui à 455 mille tonnes de riz qui sont produites au niveau de l'ensemble de la vallée du Sénégal. Et d'ici 2020, si les mesures ou bien les stratégies sont mises en œuvre, cela permettra d'atteindre 875 mille tonnes de riz.
Une kyrielle de mesures d'accompagnement et incitatives pour soutenir la production et la transformation est de mise. A commencer par le partenariat noué avec la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) pour accompagner la politique agricole, par une ligne de crédit de 10 milliards de francs CFA autour de cette institution destinés aux financements des producteurs. Sur ce registre d'autres points à souligner comme l’écosystème développé autour de la vallée, avec des unités de transformation ayant une capacité de transformation est de 339 tonnes/h. Si l'ensemble de ces unités fonctionnait pendant toute l'année, c'est près d'un million de tonnes qui pourrait être transformé. Entre 2014 et 2018, il y a plus de 24 unités de transformations qui se sont déjà installées. Toujours dans le registre agricole, le Sénégal a produit pas moins de 400 000 tonnes d'oignons en 2017, contre 190 000 tonnes en 2011, soit une hausse de 110% en 6 ans.
Baisse des prix des denrées de première nécessité, des loyers et la revalorisation des salaires.
Avec le Président Macky Sall, les Sénégalais ressentent les progrès jusque sur leur table. Le quatrième président du Sénégal met fin aux récurrentes pénuries de produits agroalimentaires (produits et transformés localement ou importés) mais aussi aux surenchères des prix. D’ailleurs, les premières mesures du Président Macky Sall le 20 avril 2012 ont porté sur la baisse des prix des denrées de première nécessité, avec application immédiate. Deux ans plus tard, suivait la réduction du prix du pain. La baguette qui coûtait 175 FCFA s’échange désormais à 150 FCFA. Le président Sall ne s’est pas arrêté là. A Dakar et ses banlieues qui concentrent près de 20% des 13 millions d’habitants du Sénégal, 51,6% des ménages vivent en location, le Président Macky Sall a fait baisser le prix des loyers de 29 % pour les logements inférieurs à 150.000 FCFA, 14 % pour ceux compris entre 150.000 FCFA et 500.000 FCFA, et 4 % pour ceux dépassant 500.000 FCFA.
Baisse de la fiscalité liée aux salaires. Les salaires également ont affiché le sourire avec une baisse de la fiscalité, allant de 15 à 100%. Cette mesure, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, a permis de relever le niveau de revenus des travailleurs.
Un pays confortablement installé sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035.
La montée en puissance du Sénégal repose sur le Plan Sénégal émergent (PSE), devenu le cadre de référence des politiques de développement du Président Macky Sall visant à conduire le pays sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035. Le PSE repose sur trois piliers stratégiques : la transformation structurelle des bases de l’économie, la promotion du capital humaine et la bonne gouvernance et l’Etat de droit.
Ainsi sur le plan infrastructurel, le Sénégal est une référence en Afrique de l’Ouest au regard de la multiplication des projets structurants en un temps record : la création d’une nouvelle ville à Diamniadio dans la région de Dakar, la mise en service de l’aéroport international Blaise Diagne, un des plus grand et plus modernes aéroports du continent, le Train Express Régional (TER) dont la capacité de transport est de 115 000 passagers par jour, lequel est jumelé à un système de Bus Transit Rapide et prolongé jusqu’à l’aéroport international Blaise Diagne….Il a également lancé les travaux de reconstruction de 5 aéroports régionaux.
43 projets d’infrastructures routières, sur un linéaire de 1 762 km et 4 000 km de pistes en milieu rural.
En sept ans, le Président Macky Sall a bouclé un vaste programme de 43 projets d’infrastructures routières, sur un linéaire de 1 762 km. Avec la mise en service de l’autoroute Ila Touba, le patrimoine autoroutier sénégalais est passé de 32 km, en 2011 à 221 km.
Dans les zones urbaines, le Programme de modernisation des villes « Promovilles », s’étend sur 32 localités, soit 168 km de routes bitumées avec des réseaux d’éclairage public, d’assainissement et d’infrastructures sociales. En milieu rural, plus de 4 000 km de pistes ont été réalisés à travers le Programme d’Urgence de Développement communautaire, l’initiative Pôle de Développement de la Casamance(PPDC), le Programme national de Développement local et le Programme d'urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers.
Le pays s’est également doté d’un port minéralier et vraquier à Bargny-Sendou d'une capacité de 7 millions de tonnes dès sa première année d'exploitation. Un port structuré en 3 terminaux dont le premier consacré aux produits liquides est un dépôt pétrolier d'une capacité de 2,5 millions de tonnes et un centre de stockage de gaz. Ce port, accouplé à une nouvelle centrale électrique, permettre d'accueillir de plus gros navires de 120 milles tonnes et plus sur la côte sénégalaise et transformera la localité Bargny-Sendou en véritable hub industriel de référence dans la sous-région ouest africaine.
Le Président Macky Sall a également construit 13 ponts,rompant avec l’isolement de plusieurs localités, dont le plus important est celui reliant le Sénégal à la Gambie. D’autres ponts sont en construction dans le pays notamment à Foundiougne, Marsassoum, Fanaye, Wendou Bosséabé et Ganguel Souleh et devront être inaugurés lors du second mandat.
Education nationale : D’énormes progrès, valorisation des bourses, recadrage des programmes et la construction et la réhabilitation de plus de 10 000 salles de classe, 340 écoles élémentaires, 203 collèges, 36 lycées, 185 daaras (écoles coraniques).
Sur le plan éducatif, le Président Macky Sall a fait mieux que tous ses prédécesseurs. Les arguments sont nombreux et palpables partout au Sénégal. L’éducation et la formation continuent de rester au cœur de ses priorités. « Chaque enfant de ce pays, quelles que soient ses origines sociales, doit avoir la chance d’aller à l’école, d’être utile à lui-même, à sa communauté et à la nation », a-t-il déclaré dans son discours du 31 décembre 2018. Les investissements dans l’éducation sous sa présidence ont évolué de 310 milliards en 2011 à 477 milliards pour le budget 2019.
Dans sa vision éducative, le Président Macky Sall a élargi et mis à niveau la carte scolaire par la construction et la réhabilitation de plus de 10 000 salles de classe, 340 écoles élémentaires, 203Collèges, 36lycées, 185 daaras et 20 blocs scientifiques et technologiques, entre autres infrastructures.
Le projet Zéro abri provisoire est lancé et se poursuit, « afin que tous les enfants du Sénégal étudient dans des conditions dignes »,tient à précisé le Président Macky Sall.
Une décision historique de valoriser les bourses des étudiants ! Le Président Macky Sall a conquis les cœurs des étudiants en prenant la décision historique de revaloriser leurs bourses d’études en fin mai 2018 avec application effective en octobre 2018.
Les enseignants n’ont pas été en reste. Depuis son arrivée à la tête de l’Etat, le Président Macky Sall a consacré un budget 2016, 5 milliards pour la prise en charge de la validation des actes de vacation et de contractualisation, 24 milliards pour la prise en charge des rappels. Pour l’enseignement public et supérieur, plus de 500 milliards de francs CFA est injecté chaque année, soit le tiers des recettes fiscales de l’Etat. Il a également consacré 800 millions pour des zones d’aménagement concertées dans l’éducation, 100 millions pour l’évacuation sanitaire de personnels de l’Université, tout en réglant toutes les questions universitaires comme celle de la réforme des titres.
De nouveaux lycées partout dans le pays. Macky Sall veut, dès 2019, réhabiliter les Lycées Lamine Guèye, Maurice Delafosse, Galandou Diouf, Abdoulaye Sadji… et construire de nouveaux Lycées à Grand Yoff, à Guédiawaye et dans les régions...
Amélioration de la couverture médicale nationale. Là également le Président Macky Sall a des arguments de taille, en poussant la « révolution sanitaire » plus loin et en initiant la fameuse Couverture maladie universelle (Cmu) le 21 septembre 2013. La Cmu est une prise en charge médicale gratuite pour les enfants de moins de 5 ans. A travers ce programme, les consultations, vaccinations et hospitalisations des enfants de moins de cinq ans sont devenues gratuites au niveau des postes et des centres de santé, c’est-à-dire les structures sanitaires de petite catégorie. Idem pour les consultations des enfants au niveau des services d'urgence des hôpitaux et les consultations des cas qui y sont admis. Et depuis janvier dernier, toutes les pathologies comprises dans le paquet devant être pris en charge au niveau des postes et des centres de santé sont traitées gratuitement.
Subvention des mutuelles de santé et gratuité de la césarienne et des soins des enfants.
Dans le cadre du renforcement des mécanismes de financement, les Mutuelles de santé ont bénéficié d’une subvention partielle de 225 970 500 francs CFA en 2013 et d’une subvention ciblée de 41 692 000 en 2014, soit un total de 267 662 500 francs CFA. La politique de la gratuité des soins pour les enfants de zéro à cinq ans a bénéficié en 2013 d’un montant total de 283 millions, qui est passé en 2014 à 849 millions. Elle a concerné plus de 800 000 enfants depuis sa création. Pour la gratuité de la césarienne, 6 705 femmes ont bénéficié de cette opération rien qu’en 2013. Le nombre de cas effectués, depuis l’extension de l’initiative sur l’ensemble du territoire national à partir du 1er janvier 2014, est de 6157.
Des avancées colossales dans l’électrification et l’accès à l’eau potable.
Sous le Président Macky Sall, le Sénégal a plus que doublé sa production énergétique la faisant passer de 500 MW en 2012 à 1 141 MW en 2018. Le pays mène aussi deux projets de 60 MW en solaire et 150 MW en éolienne. Avec plus de 3 000 km de lignes de transport installées, le réseau électrique du Sénégal, modernisé et densifié, est désormais mis à niveau. Dans le domaine de l’énergie, les chiffres et réalisations parlent d’elles-mêmes. Sous le Président Macky Sall, les coupures d’électricité sont passées de plus de 950 heures de coupures cumulées en 2011, à 24 heures cumulées pour l’année 2018.
La maîtrise de l’énergie est de plus en plus opérante avec l’installation de plusieurs centrales solaires et une centrale éolienne (Malicounda 20Mw en 2016, Mérina Dakhar, Tivaouane 20 Mw en 2017, Bokhol 20 Mw en 2016, la centrale hydro-électrique de Félou pour 15 Mw pour le Sénégal dans le cadre de l’Omvs, Diamniadio 2 Mw). Un renforcement de capacité qui a permis la baisse du coût de production de l’électricité, passant de 101,92 F CFA/KWh en 2012 à 55,26 F CFA/KWh à fin 2016, entraînant ainsi une baisse de 10% des tarifs de l’électricité pour les foyers sénégalais à partir du 1er janvier 2017.
La réhabilitation des infrastructures énergétiques est aussi une des préoccupations majeures du Président Macky Sall : rénovation de la centrale de Kahone, du groupe 804 de Boutoute, l’acquisition de 5 groupes électrogènes pour la région de Kolda pour 5 MW mis en service le 29 novembre 2014, l’extension des centrales de la Senelec fonctionnant au fioul lourd à Bel air, Kahone et Boutoute pour 45,3 milliards, etc. En 2012, la production totale depuis l’indépendance dans tout le territoire national était de 674,5 Mw, alors qu’au 31 décembre 2016, elle est passée à 848 Mw, d’où 173,4 Mw produits par le régime du Président Sall. De 2012 à 2016, le Sénégal a produit en moyenne 43,35 Mw/an. Il est à noter que la tendance haussière de la production nationale va s’intensifier avec à terme 943,4 Mw supplémentaires d’ici à juillet 2019, avec les centrales à charbon de Sendou (125 Mw) et Mboro (300 Mw), les centrales solaires de Kahone (20 Mw), Mérina Dakhar, Tivaouane (20 Mw), Santhiou Mékhé (20 Mw), Sakal (20 Mw), Ipp Solaire programme scaling solar en 2018 (100Mw), Diass (15 Mw), la centrale éolienne de Taïba Ndiaye (150 Mw entre janvier 2018 et juillet 2019).
A cela s’ajoutent les réalisations en cours au niveau de l’Omvs qui viendront booster considérablement la production, et les efforts considérables dans le transport/distribution de l’électricité par le renouvellement d’infrastructures vétustes par de nouvelles. En juillet 2019, la production sera de 943,4 Mw, avec une moyenne de 134,77 Mw/an depuis 2012. La bataille du Président Macky Sall est d’arriver à l’accès universel à l’électricité en 2025 avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
L’électrification rurale contribue à la réduction de la pauvreté en milieu rural par la création d’emplois non agricoles, avec l’émergence de corps de métiers (artisans et maçons biogaz pour la construction de bio digesteurs ou la fabrication d’accessoires ou de pièces détachées). L’objectif du Président Macky Sall, je l’ai dit, est d’arriver à l’accès universel à l’électricité en 2025 avec un objectif intermédiaire en 2020 de 60% d’électrification rurale dont 30% par département.
Sur le volet hydraulique, on s’achemine vers l’inauguration en 2019 du grand chantier Keur Momar Sarr III. Les travaux du projet phare de dessalement de l’eau de mer situé aux Mamelles sont également lancés. Une fois mises en service en 2020, ces deux infrastructures produiront 300.000 m3 par jour, et résoudront les besoins en eau du triangle Dakar - Thiès – Mbour, selon le président sortant Macky Sall. En plus de 21.000 branchements sociaux, d’autres villes, notamment Kaolack, Fatick, Koungheul, Diourbel et Ziguinchor bénéficieront aussi de capacités additionnelles. En milieu rural, le président Macky Sall a réalisé 683 forages multi villages depuis 2012. Aujourd’hui, le taux d’accès à l’eau potable s’établit à 98% en milieu urbain et à 91% en milieu rural.
Et ce n’est là, que quelques arguments palpables, du bilan du Président Macky Sall qui devraient convaincre les Sénégalais qu’un tel Chef d’Etat, travailleur et bâtisseur d’un nouveau Sénégal pour eux est leurs enfants, mériterait à nouveau leur confiance et donc un deuxième mandat.
Cheikh Mbacké Sène,
Journaliste, consultant en communication et intelligence économique, et écrivain.