Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh (g) et Mahmoud Abass, président de l'Autorité palestinienne
Le mouvement armé Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, s’est félicité de cette annonce et a estimé que « le peuple palestinien a le droit absolu de choisir ses propres dirigeants et représentants ».
La dernière présidentielle palestinienne a eu lieu en janvier 2005 et les dernières législatives en janvier 2006, avant que les divisions intestines entre le Hamas et le Fatah ne figent la vie politique.
M. Abbas, chef de l’Autorité palestinienne basée à Ramallah en Cisjordanie occupée, a publié « un décret présidentiel sur la tenue d’élections générales en trois étapes », selon un communiqué publié en soirée par l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
Les législatives sont prévues le 22 mai et la présidentielle le 31 juillet, d’après le texte. L’élection des membres du Conseil national palestinien, le Parlement de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), se tiendra le 31 août.
En septembre 2020, le Fatah et le Hamas s’étaient entendus sur l’organisation d’élections « d’ici six mois », dans le cadre d’un dialogue entre les factions palestiniennes visant à unir leurs forces face aux accords de normalisation conclus, sous l’égide de l’administration américaine de Donald Trump, entre Israël et des pays arabes ces derniers mois.
« En toute transparence »
« Nous avons œuvré ces derniers mois pour surmonter les obstacles et parvenir » à une telle annonce, a déclaré le Hamas dans un communiqué, appelant à des élections « libres où l’électeur peut s’exprimer sans pressions et sans restrictions, en toute transparence ».
Lors d’une rencontre avec le président de la Commission électorale Hanna Nasser à Ramallah, M. Abbas a demandé à la commission et aux organes gouvernementaux de « lancer une campagne électorale démocratique dans toutes les régions de Palestine, y compris à Jérusalem-Est », selon Wafa.
Il n’était pas clair dans l’immédiat si Israël, qui occupe et a annexé Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville, autorisera les habitants palestiniens à voter.
Les Palestiniens ambitionnent de faire de la partie orientale de Jérusalem la capitale de l’État auquel ils aspirent. Mais Israël considère Jérusalem comme sa capitale « unifiée et indivisible ».
L’annonce de M. Abbas « était très attendue, c’est une étape très importante pour lancer le processus électoral », a estimé Arif Jaffal, directeur de l’Observatoire de la démocratie et des élections du monde arabe Al-Marsad, interrogé par l’AFP.
Le premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a lui aussi salué cette annonce, affirmant dans un communiqué que son gouvernement était « prêt à tout mettre en œuvre pour faciliter le processus électoral, en toute transparence, afin d’atteindre le pluralisme ».
Nouveau mandat ?
M. Abbas, 85 ans, qui avait à plusieurs reprises promis la tenue d’élections, n’a pas indiqué vendredi s’il allait être candidat à sa propre succession.
En 2005, après la fin de la seconde Intifada, le soulèvement palestinien contre l’armée israélienne, et la mort du leader historique palestinien Yasser Arafat, M. Abbas avait remporté la présidentielle.
Un an plus tard, ses rivaux du Hamas avaient remporté les législatives.
Le Fatah de M. Abbas et les islamistes du Hamas se sont ensuite affrontés dans les rues de Gaza. Le Hamas a alors pris le contrôle de l’enclave en 2007, tandis que le Fatah s’est imposé en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Jusqu’au mois de septembre, les deux mouvements sont restés à couteaux tirés.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, enclave paupérisée sous blocus israélien.
En Cisjordanie, où gouverne l’Autorité palestinienne de M. Abbas, plus de 2,8 millions de Palestiniens vivent auprès de plus de 450 000 colons israéliens.
La bande de Gaza et la Cisjordanie sont séparées par le territoire israélien.
Plusieurs élections municipales ont été organisées depuis 2005, mais seulement en Cisjordanie et sans la participation de certaines factions comme le Hamas. (AFP)
La dernière présidentielle palestinienne a eu lieu en janvier 2005 et les dernières législatives en janvier 2006, avant que les divisions intestines entre le Hamas et le Fatah ne figent la vie politique.
M. Abbas, chef de l’Autorité palestinienne basée à Ramallah en Cisjordanie occupée, a publié « un décret présidentiel sur la tenue d’élections générales en trois étapes », selon un communiqué publié en soirée par l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
Les législatives sont prévues le 22 mai et la présidentielle le 31 juillet, d’après le texte. L’élection des membres du Conseil national palestinien, le Parlement de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), se tiendra le 31 août.
En septembre 2020, le Fatah et le Hamas s’étaient entendus sur l’organisation d’élections « d’ici six mois », dans le cadre d’un dialogue entre les factions palestiniennes visant à unir leurs forces face aux accords de normalisation conclus, sous l’égide de l’administration américaine de Donald Trump, entre Israël et des pays arabes ces derniers mois.
« En toute transparence »
« Nous avons œuvré ces derniers mois pour surmonter les obstacles et parvenir » à une telle annonce, a déclaré le Hamas dans un communiqué, appelant à des élections « libres où l’électeur peut s’exprimer sans pressions et sans restrictions, en toute transparence ».
Lors d’une rencontre avec le président de la Commission électorale Hanna Nasser à Ramallah, M. Abbas a demandé à la commission et aux organes gouvernementaux de « lancer une campagne électorale démocratique dans toutes les régions de Palestine, y compris à Jérusalem-Est », selon Wafa.
Il n’était pas clair dans l’immédiat si Israël, qui occupe et a annexé Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville, autorisera les habitants palestiniens à voter.
Les Palestiniens ambitionnent de faire de la partie orientale de Jérusalem la capitale de l’État auquel ils aspirent. Mais Israël considère Jérusalem comme sa capitale « unifiée et indivisible ».
L’annonce de M. Abbas « était très attendue, c’est une étape très importante pour lancer le processus électoral », a estimé Arif Jaffal, directeur de l’Observatoire de la démocratie et des élections du monde arabe Al-Marsad, interrogé par l’AFP.
Le premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a lui aussi salué cette annonce, affirmant dans un communiqué que son gouvernement était « prêt à tout mettre en œuvre pour faciliter le processus électoral, en toute transparence, afin d’atteindre le pluralisme ».
Nouveau mandat ?
M. Abbas, 85 ans, qui avait à plusieurs reprises promis la tenue d’élections, n’a pas indiqué vendredi s’il allait être candidat à sa propre succession.
En 2005, après la fin de la seconde Intifada, le soulèvement palestinien contre l’armée israélienne, et la mort du leader historique palestinien Yasser Arafat, M. Abbas avait remporté la présidentielle.
Un an plus tard, ses rivaux du Hamas avaient remporté les législatives.
Le Fatah de M. Abbas et les islamistes du Hamas se sont ensuite affrontés dans les rues de Gaza. Le Hamas a alors pris le contrôle de l’enclave en 2007, tandis que le Fatah s’est imposé en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Jusqu’au mois de septembre, les deux mouvements sont restés à couteaux tirés.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, enclave paupérisée sous blocus israélien.
En Cisjordanie, où gouverne l’Autorité palestinienne de M. Abbas, plus de 2,8 millions de Palestiniens vivent auprès de plus de 450 000 colons israéliens.
La bande de Gaza et la Cisjordanie sont séparées par le territoire israélien.
Plusieurs élections municipales ont été organisées depuis 2005, mais seulement en Cisjordanie et sans la participation de certaines factions comme le Hamas. (AFP)