Ganiou Soglo
À l'approche de la présidentielle du 11 avril prochain, l'atmosphère se tend au Bénin. Surtout depuis l'ouverture du dépôt des candidatures. Au dernier jour de cette étape majeure, l'un des vingt candidats, Ganiou Soglo, a été blessé par balles par des individus non identifiés. La police a ouvert une enquête, tandis que dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement, Alain Orounla, a « déploré et condamné l'atteinte portée à l'intégrité physique de notre compatriote Ganiou Soglo, agressé dans la nuit du vendredi 5 février ».
De son côté, une autre candidate de l'opposition, Reckya Madougou, a déploré que « participer à une élection présidentielle aujourd'hui au Bénin relève du cauchemar ». Elle a dénoncé sur les réseaux sociaux de « honteuses manœuvres d'exclusion aux tentatives d'assassinat en passant par les menaces».
En tout cas, tout ceci n'est pas de nature à rassurer, alors que ce petit pays ouest-africain, longtemps vu comme un modèle de démocratie a connu des joutes électorales beaucoup plus ouvertes. C'est dans ce contexte qu'intervient la visite du représentant spécial des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas. (Le Point)
De son côté, une autre candidate de l'opposition, Reckya Madougou, a déploré que « participer à une élection présidentielle aujourd'hui au Bénin relève du cauchemar ». Elle a dénoncé sur les réseaux sociaux de « honteuses manœuvres d'exclusion aux tentatives d'assassinat en passant par les menaces».
En tout cas, tout ceci n'est pas de nature à rassurer, alors que ce petit pays ouest-africain, longtemps vu comme un modèle de démocratie a connu des joutes électorales beaucoup plus ouvertes. C'est dans ce contexte qu'intervient la visite du représentant spécial des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas. (Le Point)