L’organisation régionale ouest-africaine Cédéao a adressé mercredi ses « félicitations » au candidat arrivé en tête de la présidentielle en Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, dont la victoire reste contestée par son rival plus de trois semaines après le second tour.
Dans un communiqué distribué à Bissau, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest « prend acte » de ce que M. Embalo, candidat du parti d’opposition Madem, a recueilli 53,55% des voix, contre 46,45% pour Domingos Simoes Pereira, du parti dominant PAIGC, selon les résultats publiés par la commission électorale.
La Cédéao « adresse par conséquent ses félicitations à M. Umaro Sissoco Embalo, arrivé en tête du scrutin », poursuit le texte de cette organisation, partenaire et médiatrice historique de l’entreprise démocratique dans ce pays à l’histoire chaotique.
La Cédéao n’a pas répondu dans un premier temps aux interrogations de l’AFP qui lui demandait d’expliciter si ce communiqué équivalait à une reconnaissance officielle de la victoire de M. Embalo.
Les Etats-Unis ont déjà félicité M. Embalo la semaine passée par la voix de leur représentation diplomatique sur Facebook.
Interrogé mardi sur sa position, le ministère français des Affaires étrangères avait dit « attendre la confirmation des résultats (...) par la Cour suprême de ce pays ». « Le processus électoral doit aller à son terme dans les meilleurs délais et dans le respect de l’État de droit », avait dit un porte-parole.
La confusion perdure depuis des arrêts de la Cour suprême, saisie par M. Pereira, demandant une vérification des procès verbaux du second tour au niveau national, sans qu’il apparaisse clairement si ces procédures sont susceptibles de remettre en cause le résultat final.
La commission électorale affirme que non, puisqu’elle juge « définitifs » les résultats qu’elle a annoncés.
Dans son communiqué, la Cédéao « recommande aux différents organes et institutions impliqués dans le processus électoral de finaliser rapidement leurs travaux, afin de permettre l’investiture du nouveau président ».
L’un des enjeux majeurs de cette présidentielle est la stabilité de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest de 1,8 million d’habitants en état de crise politique permanente.
Une stabilité indispensable aux réformes nécessaires pour combattre les maux de cette ancienne colonie portugaise coincée entre Sénégal, Guinée et océan Atlantique: pauvreté, corruption, trafic de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud à destination de l’Europe.
Depuis son indépendance en 1974, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d’Etat, seize tentatives et une valse continue de Premiers ministres.
La présidentielle de 2014 a marqué le retour à un ordre constitutionnel jugé fragile. L’armée s’est tenue à l’écart. (Avec AFP)
Dans un communiqué distribué à Bissau, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest « prend acte » de ce que M. Embalo, candidat du parti d’opposition Madem, a recueilli 53,55% des voix, contre 46,45% pour Domingos Simoes Pereira, du parti dominant PAIGC, selon les résultats publiés par la commission électorale.
La Cédéao « adresse par conséquent ses félicitations à M. Umaro Sissoco Embalo, arrivé en tête du scrutin », poursuit le texte de cette organisation, partenaire et médiatrice historique de l’entreprise démocratique dans ce pays à l’histoire chaotique.
La Cédéao n’a pas répondu dans un premier temps aux interrogations de l’AFP qui lui demandait d’expliciter si ce communiqué équivalait à une reconnaissance officielle de la victoire de M. Embalo.
Les Etats-Unis ont déjà félicité M. Embalo la semaine passée par la voix de leur représentation diplomatique sur Facebook.
Interrogé mardi sur sa position, le ministère français des Affaires étrangères avait dit « attendre la confirmation des résultats (...) par la Cour suprême de ce pays ». « Le processus électoral doit aller à son terme dans les meilleurs délais et dans le respect de l’État de droit », avait dit un porte-parole.
La confusion perdure depuis des arrêts de la Cour suprême, saisie par M. Pereira, demandant une vérification des procès verbaux du second tour au niveau national, sans qu’il apparaisse clairement si ces procédures sont susceptibles de remettre en cause le résultat final.
La commission électorale affirme que non, puisqu’elle juge « définitifs » les résultats qu’elle a annoncés.
Dans son communiqué, la Cédéao « recommande aux différents organes et institutions impliqués dans le processus électoral de finaliser rapidement leurs travaux, afin de permettre l’investiture du nouveau président ».
L’un des enjeux majeurs de cette présidentielle est la stabilité de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest de 1,8 million d’habitants en état de crise politique permanente.
Une stabilité indispensable aux réformes nécessaires pour combattre les maux de cette ancienne colonie portugaise coincée entre Sénégal, Guinée et océan Atlantique: pauvreté, corruption, trafic de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud à destination de l’Europe.
Depuis son indépendance en 1974, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d’Etat, seize tentatives et une valse continue de Premiers ministres.
La présidentielle de 2014 a marqué le retour à un ordre constitutionnel jugé fragile. L’armée s’est tenue à l’écart. (Avec AFP)