La Corée du Nord a de nouveau défié la communauté internationale mercredi avec un tir de missile intercontinental, qui a fait dire au président américain Donald Trump: "on va s'en occuper".
Ce nouveau tir de missile balistique par Pyongyang, après plus de deux mois sans essai, a tout d'un bras d'honneur au président républicain, de retour d'une longue tournée en Asie qui avait, selon ses termes, pour objectif d'"unir le monde contre la menace posée par le régime nord-coréen".
Le missile a été tiré mercredi matin heure nord-coréenne du site de Sain-ni, près de Pyongyang, et il s'est écrasé au large du Japon. Le Pentagone a précisé que le missile n'avait pas présenté de danger, ni pour les Etats-Unis continentaux, ni pour des territoires américains ou des pays alliés.
Le ministre américain de la Défense Jim Mattis a affirmé que les militaires sud-coréens avaient tiré des missiles de précision en mer pour "s'assurer que la Corée du Nord comprend bien qu'elle peut être prise sous le feu de notre allié".
Selon lui, le missile qui s'est abîmé en mer du Japon après un vol de quelque 1.000 kilomètres a atteint la plus haute altitude de tous les tirs effectués par Pyongyang à ce jour. Il représente même "une menace partout dans le monde", a déclaré Jim Mattis, au côté de Donald Trump.
Il s'agit d'un "acte violent" qui "ne peut pas être toléré", a dénoncé le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
"Nous ne céderons jamais à aucun acte de provocation. Nous renforcerons notre pression" sur Pyongyang, a déclaré M. Abe à la presse.
Le président français Emmanuel Macron a condamné d'un tweet ce "nouvel essai balistique irresponsable". "Il renforce notre détermination à augmenter la pression sur Pyongyang et notre solidarité avec nos partenaires", a-t-il ajouté.
Côté diplomatique, le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a déjà émis plusieurs salves de sanctions et de mises en garde contre le Nord, sans parvenir à le ramener à la table des négociations.
Elle doit se tenir mercredi vers 21H30 GMT.
- Assurance-vie -
Au-delà de la rhétorique du président Trump, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson affirme que les "options diplomatiques" pour résoudre la crise nucléaire avec la Corée du Nord restent "sur la table, pour l'instant".
Le chef de la diplomatie américaine a, par la voix de sa porte-parole, exhorté la communauté internationale à "prendre de nouvelles mesures" au-delà des sanctions déjà adoptées à l'ONU, "y compris le droit d'interdire le trafic maritime transportant des biens vers et depuis la Corée du Nord".
Les efforts diplomatiques à plusieurs bandes engagés par Washington, notamment par le biais de la Chine, pour tenter de mettre fin aux activités balistique et nucléaire de la Corée du Nord semblent pourtant n'avoir aucune prise sur les décisions du leader Kim Jong-Un.
Le tir intervient huit jours après la décision de Washington de réinscrire la Corée du Nord sur la liste noire des "Etats soutenant le terrorisme", un geste qualifié de grave provocation par Pyongyang.
Le 3 septembre, la Corée du Nord menait son sixième essai nucléaire, le plus puissant à ce jour, qui concernait selon les autorités nord-coréennes une bombe H suffisamment petite pour équiper un missile.
Le 15 septembre, moins d'une semaine après l'adoption par l'ONU d'une huitième série de sanctions, Pyongyang tirait un missile balistique au dessus du Japon, sur une distance de 3.700 km, selon Séoul.
L'absence de test de missile depuis avait soulevé l'espoir que le durcissement des sanctions de l'ONU portait ses fruits.
Washington avait notamment demandé à la Chine, principal soutien économique de la Corée du Nord, de lâcher définitivement son voisin. Donald Trump s'est montré confiant à cet égard après sa récente tournée de 12 jours en Asie et sa visite à Pékin, malgré le scepticisme de nombreux observateurs.
Les Etats-Unis espèrent qu'une fois totalement isolé, soumis à un blocus économique draconien et sous la menace de l'option militaire souvent brandie par le président américain, Kim Jong-Un finira par accepter des négociations sur son programme nucléaire.
Mais la plupart des experts estiment que le régime ne renoncera jamais à l'arme atomique, qu'il considère comme son assurance-vie.
Ce nouveau tir de missile balistique par Pyongyang, après plus de deux mois sans essai, a tout d'un bras d'honneur au président républicain, de retour d'une longue tournée en Asie qui avait, selon ses termes, pour objectif d'"unir le monde contre la menace posée par le régime nord-coréen".
Le missile a été tiré mercredi matin heure nord-coréenne du site de Sain-ni, près de Pyongyang, et il s'est écrasé au large du Japon. Le Pentagone a précisé que le missile n'avait pas présenté de danger, ni pour les Etats-Unis continentaux, ni pour des territoires américains ou des pays alliés.
Le ministre américain de la Défense Jim Mattis a affirmé que les militaires sud-coréens avaient tiré des missiles de précision en mer pour "s'assurer que la Corée du Nord comprend bien qu'elle peut être prise sous le feu de notre allié".
Selon lui, le missile qui s'est abîmé en mer du Japon après un vol de quelque 1.000 kilomètres a atteint la plus haute altitude de tous les tirs effectués par Pyongyang à ce jour. Il représente même "une menace partout dans le monde", a déclaré Jim Mattis, au côté de Donald Trump.
Il s'agit d'un "acte violent" qui "ne peut pas être toléré", a dénoncé le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
"Nous ne céderons jamais à aucun acte de provocation. Nous renforcerons notre pression" sur Pyongyang, a déclaré M. Abe à la presse.
Le président français Emmanuel Macron a condamné d'un tweet ce "nouvel essai balistique irresponsable". "Il renforce notre détermination à augmenter la pression sur Pyongyang et notre solidarité avec nos partenaires", a-t-il ajouté.
Côté diplomatique, le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud ont demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a déjà émis plusieurs salves de sanctions et de mises en garde contre le Nord, sans parvenir à le ramener à la table des négociations.
Elle doit se tenir mercredi vers 21H30 GMT.
- Assurance-vie -
Au-delà de la rhétorique du président Trump, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson affirme que les "options diplomatiques" pour résoudre la crise nucléaire avec la Corée du Nord restent "sur la table, pour l'instant".
Le chef de la diplomatie américaine a, par la voix de sa porte-parole, exhorté la communauté internationale à "prendre de nouvelles mesures" au-delà des sanctions déjà adoptées à l'ONU, "y compris le droit d'interdire le trafic maritime transportant des biens vers et depuis la Corée du Nord".
Les efforts diplomatiques à plusieurs bandes engagés par Washington, notamment par le biais de la Chine, pour tenter de mettre fin aux activités balistique et nucléaire de la Corée du Nord semblent pourtant n'avoir aucune prise sur les décisions du leader Kim Jong-Un.
Le tir intervient huit jours après la décision de Washington de réinscrire la Corée du Nord sur la liste noire des "Etats soutenant le terrorisme", un geste qualifié de grave provocation par Pyongyang.
Le 3 septembre, la Corée du Nord menait son sixième essai nucléaire, le plus puissant à ce jour, qui concernait selon les autorités nord-coréennes une bombe H suffisamment petite pour équiper un missile.
Le 15 septembre, moins d'une semaine après l'adoption par l'ONU d'une huitième série de sanctions, Pyongyang tirait un missile balistique au dessus du Japon, sur une distance de 3.700 km, selon Séoul.
L'absence de test de missile depuis avait soulevé l'espoir que le durcissement des sanctions de l'ONU portait ses fruits.
Washington avait notamment demandé à la Chine, principal soutien économique de la Corée du Nord, de lâcher définitivement son voisin. Donald Trump s'est montré confiant à cet égard après sa récente tournée de 12 jours en Asie et sa visite à Pékin, malgré le scepticisme de nombreux observateurs.
Les Etats-Unis espèrent qu'une fois totalement isolé, soumis à un blocus économique draconien et sous la menace de l'option militaire souvent brandie par le président américain, Kim Jong-Un finira par accepter des négociations sur son programme nucléaire.
Mais la plupart des experts estiment que le régime ne renoncera jamais à l'arme atomique, qu'il considère comme son assurance-vie.