Quand certains médias veulent suppléer l’opposition classique

Mardi 21 Mai 2024

Il est des moments où le citoyen doit mesurer ses responsabilités face au destin de son pays. Selon un grand penseur : « le patriote c’est celui qui défend, en toute circonstance, son pays et son gouvernement seulement quand celui-ci a raison ».

 

Le Sénégal a connu une zone de turbulence marquée par des évènements douloureux dont les plaies ne sont pas entièrement cicatrisées. Elu à la faveur d’un vote aux allures de référendum, le président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE devenu l’homme qui va présider aux destinées de ce pays par la force des choses, et que Ousmane SONKO en soit son premier ministre chargé de traduire en acte sa politique, ne semble pas être du goût de certains pourfendeurs et autres détracteurs en quête de légitimité.

 

C’est dans l’ordre normal des choses, me diriez-vous. Mais que ces tentatives de diabolisation sans fondements, soient entretenues par certains médias classiques connus de notoriété publique pour être à la solde de lobbies étrangers, révèle une autre dimension.

 

 A les lire et les entendre à travers leurs chroniques sardoniques, on serait tenté de se poser la question de savoir : Le  journalisme a-t-il perdu de sa superbe?
 

Ma conviction est que ce métier noble, malgré les multiples acteurs qui s’y sont greffés par effraction, dispose en son sein, de véritables femmes et hommes de valeurs et de convictions qui maintiennent toujours le flambeau.

 

Quant aux médias qui se sont subitement transformés en opposition par procuration, leur comportement ne surprend guère, la perte de l’indépendance de la libre pensée de choix et d'orientation les caractérise au plus profond.

 

Le rôle qui leur échoit, Informer juste et vrai, est devenu un exercice extrêmement pénible, car l’art du « mentir vrai » a totalement pris le dessus sur leur liberté  d'analyse.
 

Ils s'activent dans la désinformation et la manipulation afin de plaire à leurs donneurs d'ordre qui les maintiennent sous perfusion alimentaire.
 

Ce procédé ne date pas d’aujourd'hui, on sait que certains lobbies extérieurs font de certains médias nationaux, leurs chevaux de Troie pour faire passer leur propagande. On se rappelle d'ailleurs de cette maison de presse dont la naissance a été longtemps retardée par l'ancien président Abdoulaye Wade sous prétexte d’être entretenue par des bailleurs étrangers qui leur servaient de caution.


Wade avait bien raison de soulever ces inquiétudes, car il s'avère que ce média a été l'un des farouches artisans dans la campagne de  diabolisation de l'ancien régime libéral.
 

Aujourd'hui comme hier, les mêmes causes pouvant produire les mêmes effets, sauf qu'ici on est en face d'une autre réalité où les hommes du pouvoir actuel ont la carapace dure, pour avoir longtemps survécu aux forces et aux extrêmes mesures d'effrois collectifs imposés par le régime de Macky Sall.

 

 Le nouveau Président et son gouvernement sont en train de poser des actes majeurs qui vont, en droite ligne, dans le sens de l’aspiration légitime de la population  à un changement véritable après 12 ans de gestion gabegique et nébuleuse. La démarche du nouveau Président recoupe les politiques publiques qui veulent que la culture de la transparence, de la reddition des comptes et de la redevabilité procèdent désormais d’un ancrage  solide dans les pratiques de gestion des affaires nationales. N’en déplaisent aux oiseaux de mauvais augures qui n’ont que du venin au bout de leurs plumes.

 

BABOU Bamba

Pastef Grand-Yoff

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