GAZA (Reuters) - Quatre Palestiniens ont été tués vendredi par l'armée israélienne à la frontière entre l'Etat hébreu et la bande de Gaza, ce qui porte à 35 morts le bilan de la répression des manifestations pour le droit au retour des réfugiés entamées fin mars.
Les militaires israéliens, cibles de jets de pierres, ont ouvert le feu quand des manifestants munis de pinces coupantes se sont approchés de la clôture frontalière.
Parmi les victimes figure un adolescent de 15 ans, tué dans le nord de la bande de Gaza, selon les services médicaux. Les autorités de l'enclave parlent d'une centaine de blessés par balles.
Le mouvement de protestation doit s'achever le 15 mai, date anniversaire de la "nakhba", la "catastrophe", qui désigne la création de l'Etat d'Israël en 1948 et le déplacement de milliers de Palestiniens.
La mobilisation a été moins importante que lors des semaines précédentes. Quand elle a atteint son maximum, dans l'après-midi, les soldats israéliens ont lancé en arabe des avertissements aux manifestants pour les sommer de ne pas s'approcher de la clôture. L'armée israélienne parle de 3.000 manifestants vendredi.
Selon Ismaël Haniyeh, chef de file du Hamas à Gaza, le mouvement culminera le 15 mai.
"Je dis à notre peuple où qu'il se trouve: préparez-vous à un déluge humain sur toutes les frontières de la Palestine, à l'intérieur comme à l'extérieur des terres occupées", a-t-il déclaré lors d'une visite dans l'un des camps dressés par les manifestants. "Je dis à (l'occupant israélien) que son heure est venue."
Vivement mises en cause pour les tirs à balles réelles, les forces israéliennes accusent le Hamas d'appeler à la violence. Elles ont assuré vendredi avoir eu recours à des "moyens de dispersion" et n'avoir ouvert le feu qu'en accord avec les règles en vigueur.
L'armée avait auparavant largué des tracts dans la bande de Gaza pour inviter les habitants à ne pas approcher de la frontière et à ne pas laisser le Hamas les "utiliser pour mener des attaques terroristes".
Les violences dans la bande de Gaza ont décidé l'actrice Natalie Portman à boycotter la cérémonie lui décernant le prix Genesis, sorte de "Nobel israélien", ont annoncé vendredi les organisateurs de l'évènement.
Les militaires israéliens, cibles de jets de pierres, ont ouvert le feu quand des manifestants munis de pinces coupantes se sont approchés de la clôture frontalière.
Parmi les victimes figure un adolescent de 15 ans, tué dans le nord de la bande de Gaza, selon les services médicaux. Les autorités de l'enclave parlent d'une centaine de blessés par balles.
Le mouvement de protestation doit s'achever le 15 mai, date anniversaire de la "nakhba", la "catastrophe", qui désigne la création de l'Etat d'Israël en 1948 et le déplacement de milliers de Palestiniens.
La mobilisation a été moins importante que lors des semaines précédentes. Quand elle a atteint son maximum, dans l'après-midi, les soldats israéliens ont lancé en arabe des avertissements aux manifestants pour les sommer de ne pas s'approcher de la clôture. L'armée israélienne parle de 3.000 manifestants vendredi.
Selon Ismaël Haniyeh, chef de file du Hamas à Gaza, le mouvement culminera le 15 mai.
"Je dis à notre peuple où qu'il se trouve: préparez-vous à un déluge humain sur toutes les frontières de la Palestine, à l'intérieur comme à l'extérieur des terres occupées", a-t-il déclaré lors d'une visite dans l'un des camps dressés par les manifestants. "Je dis à (l'occupant israélien) que son heure est venue."
Vivement mises en cause pour les tirs à balles réelles, les forces israéliennes accusent le Hamas d'appeler à la violence. Elles ont assuré vendredi avoir eu recours à des "moyens de dispersion" et n'avoir ouvert le feu qu'en accord avec les règles en vigueur.
L'armée avait auparavant largué des tracts dans la bande de Gaza pour inviter les habitants à ne pas approcher de la frontière et à ne pas laisser le Hamas les "utiliser pour mener des attaques terroristes".
Les violences dans la bande de Gaza ont décidé l'actrice Natalie Portman à boycotter la cérémonie lui décernant le prix Genesis, sorte de "Nobel israélien", ont annoncé vendredi les organisateurs de l'évènement.