De g. à d. : Hakainde Hichilema (Zambie), Macky Sall (Sénégal), Azali Assoumani (Comores) et Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud) ce matin à Boutcha en Ukraine.
Les quatre chefs d'Etat africains engagés dans une médiation de paix entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine ont rendu hommage aujourd'hui aux victimes ukrainiennes de l'invasion russe (''Opération militaire spéciale", vu de Moscou).
Macky Sall (Sénégal), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores), président en exercice de l'Union africaine, ont fait une procession ensemble, bougies à la main, avant de se recueillir devant un monument aux morts à Boutcha, lieu présumé d'un massacre de populations ukrainiennes imputé par Kiev et ses alliés à Moscou qui s'est dédouané de toutes responsabilités.
Cette tentative de médiation des quatre chefs d'Etat africains - trois autres s'étant désistés - intervient alors que la guerre fait rage entre les deux belligérants depuis l'officialisation d'une "offensive ukrainienne" visant à récupérer les territoires annexés par la Russie.
Chez de nombreux observateurs, on s'interroge sur l'utilité de ce voyage au regard de la (faible) capacité des médiateurs africains à peser sur l'un ou l'autre des protagonistes. Que diable sont-ils allés faire dans cette galère dont les enjeux les dépassent, se demandent certains ?
Depuis plusieurs semaines, la Chine tente désespérément de réduire le grand fossé qui sépare les préalables posés par chaque partie avant toute négociations. Pendant ce temps, l'Otan, sous la houlette des Etats-Unis, continue de fournir des armes de plus en plus sophistiquées à l'Ukraine afin de l'aider à reprendre des positions militaires qui lui permettront de négocier dans une posture favorable.
Sall, Ramaphosa, Hichilema et Azali rencontrent aujourd'hui le numéro ukrainien Zelensky à Kiev avant de s'entretenir samedi avec Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg.
Macky Sall (Sénégal), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores), président en exercice de l'Union africaine, ont fait une procession ensemble, bougies à la main, avant de se recueillir devant un monument aux morts à Boutcha, lieu présumé d'un massacre de populations ukrainiennes imputé par Kiev et ses alliés à Moscou qui s'est dédouané de toutes responsabilités.
Cette tentative de médiation des quatre chefs d'Etat africains - trois autres s'étant désistés - intervient alors que la guerre fait rage entre les deux belligérants depuis l'officialisation d'une "offensive ukrainienne" visant à récupérer les territoires annexés par la Russie.
Chez de nombreux observateurs, on s'interroge sur l'utilité de ce voyage au regard de la (faible) capacité des médiateurs africains à peser sur l'un ou l'autre des protagonistes. Que diable sont-ils allés faire dans cette galère dont les enjeux les dépassent, se demandent certains ?
Depuis plusieurs semaines, la Chine tente désespérément de réduire le grand fossé qui sépare les préalables posés par chaque partie avant toute négociations. Pendant ce temps, l'Otan, sous la houlette des Etats-Unis, continue de fournir des armes de plus en plus sophistiquées à l'Ukraine afin de l'aider à reprendre des positions militaires qui lui permettront de négocier dans une posture favorable.
Sall, Ramaphosa, Hichilema et Azali rencontrent aujourd'hui le numéro ukrainien Zelensky à Kiev avant de s'entretenir samedi avec Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg.