Dimanche dernier, en Centrafrique, neuf ressortissants chinois ont perdu la vie sur un chantier minier basé dans le village Chingbolo situé à 25 kilomètres de Bambari au centre du pays. La Coalition des patriotes pour le changement, la CPC, est la principale suspecte selon les autorités. Le groupe rebelle lui, se lave les mains en pointant du doigt les instructeurs russes présents dans le pays. Que s'est-il passé ?
Selon les sources locales, le chantier de Chingbolo a été pris pour cible vers 5 heures du matin. Les assaillants armés ont visé l'équipe chinoise de l'entreprise Gold Coast Group qui avait commencé à exploiter les mines de la localité depuis 5 jours. Le bilan est lourd. Neuf Chinois sont morts sous les balles et deux autres ont été blessés. …
Accusée par le gouvernement centrafricain d'être à l’origine de cette tuerie, la CPC a rejeté son implication dans un communiqué publié le jour de l’attaque. Les rebelles, eux, placent sur le banc des accusés le groupe Wagner. …
Conscient que cette attaque pourrait bien fragiliser la relation sino-centrafricaine, le gouvernement prévoit de renforcer leur coopération sécuritaire avec la Chine. (BBC)