L'armée congolaise a reconnu la perte de 30 militaires cette semaine dans les derniers affrontements avec le groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) qui sème la terreur dans l'est de la République démocratique du Congo depuis des années.
L'armée a aussi "enregistré 70 blessés, dont certains graves", a déclaré samedi à la presse son porte-parole dans la région, le major Mak Hazukai. "Nous avons perdu quelques armes individuelles".
L'armée affirme avoir enregistré ces pertes en reprenant jeudi le QG des ADF à Madina dans la région de Beni (province du Nord-Kivu).
Le Conseil des ministres a félicité vendredi l'armée pour la prise de cet "avant-dernier bastion des ADF", lit-on sur le compte Twitter des services du Premier ministre.
"Du côté de l'ennemi, on a neutralisé 40 ADF", dont "cinq leaders", a poursuivi le porte-parole de l'armée dans le territoire de Beni.
Des armes ont également été récupérées, selon la même source qui qualifie les ADF d'"intégristes islamistes".
L'armée congolaise a annoncé le 30 octobre son offensive contre ce groupe armé accusé du massacre de plus de 1.000 personnes dans la région de Beni depuis octobre 2014.
En retour, près de 150 civils ont été tués en novembre-décembre, dans des représailles des ADF sur les populations, d'après des sources officielles et civiles.
Le 4 janvier, l'armée congolaise avait déjà reconnu la perte de 60 soldats "en l'espace de deux mois", ce qui porterait l'ensemble de ses pertes à 90 militaires depuis fin octobre face à ce groupe armé.
"175 autres militaires ont été blessés", avait ajouté le 4 janvier le porte-parole de l'armée congolaise, le général Léon-Richard Kasonga.
Début décembre, l'armée avait affirmé avoir "neutralisé 80 ADF" depuis le lancement des opérations.
L'armée congolaise arrive "petit à petit vers Kamango", un des fiefs des ADF au nord de Beni, vers l'Ouganda, a ajouté l'armée samedi.
L'axe Mbau-Kamango est au coeur d'une zone appelée le "triangle de la mort" en raison des exactions des ADF.
"Il nous faut une route. Voilà pourquoi à partir d'ici nous irons immédiatement sur la route Mbau-Kamango. On va lancer les travaux de réhabilitation de cette route", a ajouté l'armée.
A l'origine, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont repliés dans l'est de la RDC dans les années 90. Ils n'ont pas attaqué les frontières de l'Ouganda voisin depuis des années.
Début 2019, l'Etat islamique a revendiqué quelques unes de leurs attaques.
Des habitants de Beni avaient saccagé fin novembre une base civile de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) en accusant les Casques bleus d'inaction face aux violences des ADF.
Les autorités congolaises et la Monusco avaient par la suite annoncé des "opérations conjointes".
Le chef d'Etat-major de l'armée congolaise, le général d'armée Célestin Mbala, s'est installé avec son équipe à Beni depuis 28 novembre. (AFP)
L'armée a aussi "enregistré 70 blessés, dont certains graves", a déclaré samedi à la presse son porte-parole dans la région, le major Mak Hazukai. "Nous avons perdu quelques armes individuelles".
L'armée affirme avoir enregistré ces pertes en reprenant jeudi le QG des ADF à Madina dans la région de Beni (province du Nord-Kivu).
Le Conseil des ministres a félicité vendredi l'armée pour la prise de cet "avant-dernier bastion des ADF", lit-on sur le compte Twitter des services du Premier ministre.
"Du côté de l'ennemi, on a neutralisé 40 ADF", dont "cinq leaders", a poursuivi le porte-parole de l'armée dans le territoire de Beni.
Des armes ont également été récupérées, selon la même source qui qualifie les ADF d'"intégristes islamistes".
L'armée congolaise a annoncé le 30 octobre son offensive contre ce groupe armé accusé du massacre de plus de 1.000 personnes dans la région de Beni depuis octobre 2014.
En retour, près de 150 civils ont été tués en novembre-décembre, dans des représailles des ADF sur les populations, d'après des sources officielles et civiles.
Le 4 janvier, l'armée congolaise avait déjà reconnu la perte de 60 soldats "en l'espace de deux mois", ce qui porterait l'ensemble de ses pertes à 90 militaires depuis fin octobre face à ce groupe armé.
"175 autres militaires ont été blessés", avait ajouté le 4 janvier le porte-parole de l'armée congolaise, le général Léon-Richard Kasonga.
Début décembre, l'armée avait affirmé avoir "neutralisé 80 ADF" depuis le lancement des opérations.
L'armée congolaise arrive "petit à petit vers Kamango", un des fiefs des ADF au nord de Beni, vers l'Ouganda, a ajouté l'armée samedi.
L'axe Mbau-Kamango est au coeur d'une zone appelée le "triangle de la mort" en raison des exactions des ADF.
"Il nous faut une route. Voilà pourquoi à partir d'ici nous irons immédiatement sur la route Mbau-Kamango. On va lancer les travaux de réhabilitation de cette route", a ajouté l'armée.
A l'origine, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont repliés dans l'est de la RDC dans les années 90. Ils n'ont pas attaqué les frontières de l'Ouganda voisin depuis des années.
Début 2019, l'Etat islamique a revendiqué quelques unes de leurs attaques.
Des habitants de Beni avaient saccagé fin novembre une base civile de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) en accusant les Casques bleus d'inaction face aux violences des ADF.
Les autorités congolaises et la Monusco avaient par la suite annoncé des "opérations conjointes".
Le chef d'Etat-major de l'armée congolaise, le général d'armée Célestin Mbala, s'est installé avec son équipe à Beni depuis 28 novembre. (AFP)