À son arrivée mardi 26 novembre dans la province du Tanganyika où il doit assister à la conférence annuelle des gouverneurs, le président Félix Tshisekedi a tenu un discours devant la population, lors duquel il a une nouvelle fois évoqué une réforme de la Constitution, avec un référendum à la clé.
« C’est au peuple lui-même de s’exprimer », a déclaré en Lingala Félix Tshisekedi à propos de l’avenir de la Constitution. « Je ne vais pas rentrer dans une polémique, mais laisser le libre débat entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Le dernier mot reviendra au peuple », a-t-il conclu, mettant ainsi sur la table l’idée d’un référendum.
C’est la troisième fois en un peu plus d’un mois que le président aborde ce sujet lors d’un discours. À chaque fois, ses déclarations ont eu lieu en province. Fin octobre, c’était à Kisangani, dans la Tshopo, qu’il avait évoqué une révision constitutionnelle possible.
Mi-novembre, à Lubumbashi, dans le Katanga, il avait clarifié sa position, expliquant que la réforme envisagée ne concernait pas un troisième mandat, mais visait à renforcer la protection du pays, qu’il estime insuffisante dans la Constitution actuelle. [RFI]