Des tentes noircies et endommagées. Du matériel saccagé et incendié. La base de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) situé dans le quartier Boikene de la ville de Beni, porte encore les traces de l’attaque et incendie qu’elle a subie lundi 25 novembre.
« Vous voyez ces destructions, ça n’a pas été improvisé », a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, venu constater sur place les dégâts cinq jours après l’attaque de la base de la MONUSCO.
Beni a été le théâtre de violentes manifestations à la suite des meurtres des civils attribués au groupe armé ADF. La population de cette ville de l’est de la RDC a accusé les Forces armées congolaises (FARDC) et la MONUSCO d’inaction. Plusieurs personnes s’en sont pris à l’une des bases de la mission onusienne qui a été pillée et incendiée.
M. Lacroix a été envoyé à Beni par le Secrétaire général de l'ONU. Sur place, il a fermement condamné l’attaque et l’incendie de la base de la MONUSCO à Boikene. « Il ne faut pas se tromper d'ennemis », a t-il déclaré devant la presse.
« Les ennemis sont ceux qui tuent et empêchent les équipes de riposte de protéger contre Ebola », a-t-il précisé. Dans la nuit de mercredi à jeudi, quatre membres du personnel de la riposte au virus mortel ont été tués par des groupes armés dans l’est de la RDC.
A Beni, M. Lacroix est venu apporter un message de solidarité du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres. « Nous sommes aux côtés du peuple congolais », a t-il dit, exprimant la compassion des Nations Unies à l’égard des victimes d’attaques de groupes armés au sein de la population civile.
Le chef des opérations de paix de l’ONU a également exprimé sa solidarité aux Casques bleus de la MONUSCO et aux travailleurs humanitaires pris pour cible.
M. Lacroix a appelé à enquêter sur toutes les violences qui ont eu lieu à Beni. « Il ne faut pas qu’il y ait d’impunité », a-t-il dit.
Devant les journalistes, le Secrétaire général adjoint a reconnu que la MONUSCO peut sans doute mieux faire certaines choses et que les partenaires congolais, à savoir les Forces armées (FARDC) et la Police nationale, peuvent également réfléchir à la manière de travailler plus étroitement avec l’opération onusienne.
« Nous devons renforcer ce partenariat », a dit M. Lacroix qui a rencontré les autorités civiles et militaires de Beni dont le Général Célestin Mbala, chef d’Etat-major général des FARDC.
Pour le patron des opérations de paix de l’ONU, « chacun doit tirer les leçons de ce qui s’est passé » à Beni. (News.un.org)
« Vous voyez ces destructions, ça n’a pas été improvisé », a déclaré le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, venu constater sur place les dégâts cinq jours après l’attaque de la base de la MONUSCO.
Beni a été le théâtre de violentes manifestations à la suite des meurtres des civils attribués au groupe armé ADF. La population de cette ville de l’est de la RDC a accusé les Forces armées congolaises (FARDC) et la MONUSCO d’inaction. Plusieurs personnes s’en sont pris à l’une des bases de la mission onusienne qui a été pillée et incendiée.
M. Lacroix a été envoyé à Beni par le Secrétaire général de l'ONU. Sur place, il a fermement condamné l’attaque et l’incendie de la base de la MONUSCO à Boikene. « Il ne faut pas se tromper d'ennemis », a t-il déclaré devant la presse.
« Les ennemis sont ceux qui tuent et empêchent les équipes de riposte de protéger contre Ebola », a-t-il précisé. Dans la nuit de mercredi à jeudi, quatre membres du personnel de la riposte au virus mortel ont été tués par des groupes armés dans l’est de la RDC.
A Beni, M. Lacroix est venu apporter un message de solidarité du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres. « Nous sommes aux côtés du peuple congolais », a t-il dit, exprimant la compassion des Nations Unies à l’égard des victimes d’attaques de groupes armés au sein de la population civile.
Le chef des opérations de paix de l’ONU a également exprimé sa solidarité aux Casques bleus de la MONUSCO et aux travailleurs humanitaires pris pour cible.
M. Lacroix a appelé à enquêter sur toutes les violences qui ont eu lieu à Beni. « Il ne faut pas qu’il y ait d’impunité », a-t-il dit.
Devant les journalistes, le Secrétaire général adjoint a reconnu que la MONUSCO peut sans doute mieux faire certaines choses et que les partenaires congolais, à savoir les Forces armées (FARDC) et la Police nationale, peuvent également réfléchir à la manière de travailler plus étroitement avec l’opération onusienne.
« Nous devons renforcer ce partenariat », a dit M. Lacroix qui a rencontré les autorités civiles et militaires de Beni dont le Général Célestin Mbala, chef d’Etat-major général des FARDC.
Pour le patron des opérations de paix de l’ONU, « chacun doit tirer les leçons de ce qui s’est passé » à Beni. (News.un.org)