Tshisekedi, Katumbi et Kamerhe
Genève - Les sept ténors de l'opposition congolaise sont réunis depuis vendredi à Genève pour tenter de désigner un candidat commun à la présidentielle de décembre et faire taire leurs dissensions à moins de deux mois d'un scrutin sous tension en République démocratique du Congo.
Trois des sept opposants n'ont pas été autorisés à figurer sur la liste officielle des 21 candidats à la succession du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 18 ans.
L'ancien Premier ministre Adolphe Muzito, Moïse Katumbi, opposant en exil, et Jean-Pierre Bemba, ex-chef de guerre et ancien vice-président, ont toutefois fait le déplacement à Genève pour participer à cette réunion cruciale dans un hôtel du centre de Genève.
Le "candidat commun" devrait donc être choisi parmi les quatre opposants qui restent en lice pour le scrutin : Freddy Matungulu, Félix Tshisekedi, président du parti historique d'opposition (UDPS), Vital Kamerhe, ancien président de l'Assemblée nationale passé à l'opposition et le député Martin Fayulu.
"La réunion a déjà commencé en coulisses et c'est la vraie réunion", a déclaré M. Muzito, qui s'est dit confiant de pouvoir "désigner un candidat commun" d'ici dimanche.
"Tout est ouvert, tout est possible, il n'y a pas de favori", a déclaré à l'AFP M. Fayulu. Il a à ce sujet jugé "pas sérieux" le sondage publié le 30 octobre qui donnait M. Tshisekedi vainqueur avec 36% des personnes interrogées, devant M. Kamerhe (17%).
Le 26 octobre en Afrique du Sud, les sept ténors de l'opposition avaient promis de désigner un candidat au plus tard le 15 novembre.
"Les attentes sont fortes auprès de la population. Comme groupe, nous ne pourrons prétendre à la victoire à la présidentielle qu'en étant ensemble", avait déclaré à l'AFP M. Matungulu avant de venir en Suisse.
Mais les chefs de l'opposition sont divisés sur l'utilisation de machines à voter qui doivent permettre aux électeurs de choisir leur candidat et d'imprimer leur bulletin dans les bureaux de vote.
Le 26 octobre, une partie de l'opposition avait marché dans les rues de plusieurs villes de RDC pour exiger l'abandon de ces machines à voter qu'elle accuse d'être des "machines à tricher".
M. Fayulu a exclu de participer à l'élection si ces machines sont mises en place, alors que M. Tshisekedi, président du parti historique d'opposition (UDPS), a lui promis d'y participer "avec ou sans machines à voter".
Dans l'entourage des délégations de l'opposition à Genève, certains disent que ces machines sont "une invention" du régime pour diviser l'opposition. "Personne ne les a vues, on ne les a pas testées, et pour les faire marcher il faudrait les brancher sur l'électricité ou sur des générateurs. Or dans les campagnes, ça ne peut pas marcher", a déclaré un membre d'une délégation, sous couvert d'anonymat.
Deux fois reportées depuis 2016, les élections de décembre doivent permettre de choisir le prochain président de la RDC et les parlementaires au niveau national et provincial.
L'ex-ministre de l'Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, été désigné candidat de la majorité par le président Kabila à qui la Constitution interdit de se représenter.
Trois des sept opposants n'ont pas été autorisés à figurer sur la liste officielle des 21 candidats à la succession du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 18 ans.
L'ancien Premier ministre Adolphe Muzito, Moïse Katumbi, opposant en exil, et Jean-Pierre Bemba, ex-chef de guerre et ancien vice-président, ont toutefois fait le déplacement à Genève pour participer à cette réunion cruciale dans un hôtel du centre de Genève.
Le "candidat commun" devrait donc être choisi parmi les quatre opposants qui restent en lice pour le scrutin : Freddy Matungulu, Félix Tshisekedi, président du parti historique d'opposition (UDPS), Vital Kamerhe, ancien président de l'Assemblée nationale passé à l'opposition et le député Martin Fayulu.
"La réunion a déjà commencé en coulisses et c'est la vraie réunion", a déclaré M. Muzito, qui s'est dit confiant de pouvoir "désigner un candidat commun" d'ici dimanche.
"Tout est ouvert, tout est possible, il n'y a pas de favori", a déclaré à l'AFP M. Fayulu. Il a à ce sujet jugé "pas sérieux" le sondage publié le 30 octobre qui donnait M. Tshisekedi vainqueur avec 36% des personnes interrogées, devant M. Kamerhe (17%).
Le 26 octobre en Afrique du Sud, les sept ténors de l'opposition avaient promis de désigner un candidat au plus tard le 15 novembre.
"Les attentes sont fortes auprès de la population. Comme groupe, nous ne pourrons prétendre à la victoire à la présidentielle qu'en étant ensemble", avait déclaré à l'AFP M. Matungulu avant de venir en Suisse.
Mais les chefs de l'opposition sont divisés sur l'utilisation de machines à voter qui doivent permettre aux électeurs de choisir leur candidat et d'imprimer leur bulletin dans les bureaux de vote.
Le 26 octobre, une partie de l'opposition avait marché dans les rues de plusieurs villes de RDC pour exiger l'abandon de ces machines à voter qu'elle accuse d'être des "machines à tricher".
M. Fayulu a exclu de participer à l'élection si ces machines sont mises en place, alors que M. Tshisekedi, président du parti historique d'opposition (UDPS), a lui promis d'y participer "avec ou sans machines à voter".
Dans l'entourage des délégations de l'opposition à Genève, certains disent que ces machines sont "une invention" du régime pour diviser l'opposition. "Personne ne les a vues, on ne les a pas testées, et pour les faire marcher il faudrait les brancher sur l'électricité ou sur des générateurs. Or dans les campagnes, ça ne peut pas marcher", a déclaré un membre d'une délégation, sous couvert d'anonymat.
Deux fois reportées depuis 2016, les élections de décembre doivent permettre de choisir le prochain président de la RDC et les parlementaires au niveau national et provincial.
L'ex-ministre de l'Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, été désigné candidat de la majorité par le président Kabila à qui la Constitution interdit de se représenter.