Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé jeudi qu’il se représenterait en 2023, dans une interview à mi-chemin d’un mandat marqué par la rupture de l’alliance avec son prédécesseur Joseph Kabila.
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé jeudi qu’il se représenterait en 2023, dans une interview à mi-chemin d’un mandat marqué par la rupture de l’alliance avec son prédécesseur Joseph Kabila.
« Sur mon intention de me repositionner en 2023 (...) je veux continuer. J’ai une vision pour ce pays : je veux voir ce pays se transformer, je crois que nous avons une chance, une occasion de transformer ce pays, nous devons le faire », a déclaré le président Tshisekedi dans une interview à la télévision publique, la RTNC.
« Je ne veux pas qu’on pense que comme j’ai cette ambition, je vais me comporter comme si j’étais en campagne. Lorsque le travail sera fini, nous retournerons vers le peuple pour solliciter les suffrages », a ajouté le chef de l’État.
Deux jours plus tôt, dans une autre interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique, M. Tshisekedi avait tenu des propos similaires.
« J’ai le droit de faire deux mandats, pourquoi m’arrêterais-je en chemin ? J’ai une vision pour ce pays, je veux la concrétiser. Si le peuple veut bien m’accorder ce second mandat, je poursuivrai ma mission. Et après, je passerai la main », avait-il alors déclaré.
La Constitution congolaise limite à deux le nombre de mandats (d’une durée de cinq ans) à la magistrature suprême.
Ancien opposant, M. Tshisekedi a été proclamé vainqueur de la présidentielle controversée de décembre 2018 et a succédé à Joseph Kabila en janvier 2019.
Les deux hommes avaient alors signé un accord de coalition auquel M. Tshisekedi a mis fin en décembre 2020. Depuis, le chef de l’État a pris le contrôle de toutes les institutions du pays.
Dans son interview, M. Tshisekedi ne donne aucune garantie sur l’organisation de la présidentielle à l’échéance constitutionnelle de décembre 2023.
« Bien malin celui qui pourra le garantir. Mais précisons les choses : le retard pris dans la désignation des membres de la Céni (Commission électorale) n’a rien à voir avec moi », a-t-il ajouté.
La prolongation du mandat de Joseph Kabila au-delà de son terme le 20 décembre 2016 avait provoqué des tensions dans le pays.
Interrogé sur les relations avec les pays voisins, notamment le Rwanda, le président Tshisekedi a indiqué avoir opté pour une autre stratégie, après des années de tensions entre Kinshasa et Kigali.
« Il faut rassurer les pays voisins et faire la paix avec eux », a-t-il estimé. (AFP)
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a annoncé jeudi qu’il se représenterait en 2023, dans une interview à mi-chemin d’un mandat marqué par la rupture de l’alliance avec son prédécesseur Joseph Kabila.
« Sur mon intention de me repositionner en 2023 (...) je veux continuer. J’ai une vision pour ce pays : je veux voir ce pays se transformer, je crois que nous avons une chance, une occasion de transformer ce pays, nous devons le faire », a déclaré le président Tshisekedi dans une interview à la télévision publique, la RTNC.
« Je ne veux pas qu’on pense que comme j’ai cette ambition, je vais me comporter comme si j’étais en campagne. Lorsque le travail sera fini, nous retournerons vers le peuple pour solliciter les suffrages », a ajouté le chef de l’État.
Deux jours plus tôt, dans une autre interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique, M. Tshisekedi avait tenu des propos similaires.
« J’ai le droit de faire deux mandats, pourquoi m’arrêterais-je en chemin ? J’ai une vision pour ce pays, je veux la concrétiser. Si le peuple veut bien m’accorder ce second mandat, je poursuivrai ma mission. Et après, je passerai la main », avait-il alors déclaré.
La Constitution congolaise limite à deux le nombre de mandats (d’une durée de cinq ans) à la magistrature suprême.
Ancien opposant, M. Tshisekedi a été proclamé vainqueur de la présidentielle controversée de décembre 2018 et a succédé à Joseph Kabila en janvier 2019.
Les deux hommes avaient alors signé un accord de coalition auquel M. Tshisekedi a mis fin en décembre 2020. Depuis, le chef de l’État a pris le contrôle de toutes les institutions du pays.
Dans son interview, M. Tshisekedi ne donne aucune garantie sur l’organisation de la présidentielle à l’échéance constitutionnelle de décembre 2023.
« Bien malin celui qui pourra le garantir. Mais précisons les choses : le retard pris dans la désignation des membres de la Céni (Commission électorale) n’a rien à voir avec moi », a-t-il ajouté.
La prolongation du mandat de Joseph Kabila au-delà de son terme le 20 décembre 2016 avait provoqué des tensions dans le pays.
Interrogé sur les relations avec les pays voisins, notamment le Rwanda, le président Tshisekedi a indiqué avoir opté pour une autre stratégie, après des années de tensions entre Kinshasa et Kigali.
« Il faut rassurer les pays voisins et faire la paix avec eux », a-t-il estimé. (AFP)