Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a mis en garde jeudi contre la fragilité des emplois "très flexibles", au moment où la France adopte sa réforme du marché du travail.
Au début des années 2000, certains pays ont adopté des législations basées sur des "contrats de travail très flexibles par rapport aux emplois existants", a rappelé M.Draghi.
"Ces emplois ont été les premiers à disparaître avec la crise" et la flexibilité introduite dans la législation du travail a eu des retombées "disproportionnées sur les jeunes au sein de la population active", a-t-il ajouté.
Les leçons ont été selon lui tirées et "les réformes du marché du travail devraient à présent viser à diminuer ou à éliminer ce dualisme" entre les statuts très protégés et ceux qui ne le sont pas.
Avec ces mots, Mario Draghi "a voulu souligner l'importance de mener des réformes du marché du travail mais en évitant le tout-libéralisme qui fait que des emplois nouvellement créés sont sacrifiés au premier coup de chaud. La sécurité des emplois doit aussi jouer un rôle dans toute réforme", a expliqué à l'AFP une source à la BCE.
Emmanuel Macron souhaite assouplir les règles du licenciement tout en renforçant l'assurance chômage et la formation. Ces propositions sont régulièrement associées au terme de "flexisécurité."
Mario Draghi a rencontré vendredi dernier le président Français Emmanuel Macron à Paris, avait indiqué alors la Présidence de la République. La BCE a confirmé jeudi ce rendez-vous mais sans donner de détail sur le contenu de leur conversation.
"Nous sommes convaincus que le gouvernement français sait exactement ce qu'il faut faire pour entreprendre les réformes structurelles nécessaires", a simplement dit jeudi M. Draghi lors de la conférence de presse traditionnelle suivant la réunion de politique monétaire.
S'il n'a pas salué en particulier la réforme en cours sur le marché du travail, c'est pour éviter de s'immiscer dans le débat politique en France, a expliqué la même source à la BCE.
Au début des années 2000, certains pays ont adopté des législations basées sur des "contrats de travail très flexibles par rapport aux emplois existants", a rappelé M.Draghi.
"Ces emplois ont été les premiers à disparaître avec la crise" et la flexibilité introduite dans la législation du travail a eu des retombées "disproportionnées sur les jeunes au sein de la population active", a-t-il ajouté.
Les leçons ont été selon lui tirées et "les réformes du marché du travail devraient à présent viser à diminuer ou à éliminer ce dualisme" entre les statuts très protégés et ceux qui ne le sont pas.
Avec ces mots, Mario Draghi "a voulu souligner l'importance de mener des réformes du marché du travail mais en évitant le tout-libéralisme qui fait que des emplois nouvellement créés sont sacrifiés au premier coup de chaud. La sécurité des emplois doit aussi jouer un rôle dans toute réforme", a expliqué à l'AFP une source à la BCE.
Emmanuel Macron souhaite assouplir les règles du licenciement tout en renforçant l'assurance chômage et la formation. Ces propositions sont régulièrement associées au terme de "flexisécurité."
Mario Draghi a rencontré vendredi dernier le président Français Emmanuel Macron à Paris, avait indiqué alors la Présidence de la République. La BCE a confirmé jeudi ce rendez-vous mais sans donner de détail sur le contenu de leur conversation.
"Nous sommes convaincus que le gouvernement français sait exactement ce qu'il faut faire pour entreprendre les réformes structurelles nécessaires", a simplement dit jeudi M. Draghi lors de la conférence de presse traditionnelle suivant la réunion de politique monétaire.
S'il n'a pas salué en particulier la réforme en cours sur le marché du travail, c'est pour éviter de s'immiscer dans le débat politique en France, a expliqué la même source à la BCE.