Renaud Muselier, président LR sortant de la région Provence Alpes Côtes d'Azur (PACA)
Le président sortant LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier s’est réjoui dimanche d’avoir « déjoué la totalité des sondages » au premier tour des régionales, en obtenant un score proche du candidat soutenu par le Rassemblement national Thierry Mariani.
Le président sortant LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier s’est réjoui dimanche d’avoir « déjoué la totalité des sondages » au premier tour des régionales, en obtenant un score proche du candidat soutenu par le Rassemblement national Thierry Mariani.
« Il nous reste beaucoup à accomplir, l’extrême droite veut nous diviser et rêve de nous fracturer. Nous allons rester fidèles à notre logique de rassemblement et j’appelle chacun ce soir à prendre ses responsabilités face à l’extrême droite », a poursuivi M. Muselier.
Et, « je me mesure bien ce que représente pour beaucoup ce rassemblement, le dépassement des clivages, le renoncement à des préférences personnelles et politiques. Mais seul l’avenir de nos territoires compte, seule notre région compte », a lancé le président sortant.
Renaud Muselier recueillerait entre 30% selon l’institut Opinionway pour Cnews et 34,5% selon un sondage Ifop-Fiducial, proche du candidat RN Thierry Mariani, donné entre 33% selon Ifop-Fiducial et Opinionway/Cnews et 35,7 (Elabe pour BFM/RMC).
Placé en troisième position entre 16,5% et 18%, la liste d’union de la gauche conduite par l’écologiste Jean-Laurent Félizia se retrouve en position d’arbitre pour le second tour.
En 2015, la liste de gauche alors conduite par Christophe Castaner (PS passé à LREM) s’était retirée du second tour pour éviter la victoire du Front national mené par Marion Maréchal Le Pen, favorisant ainsi l’élection du LR Christian Estrosi, remplacé par la suite par Renaud Muselier.
Alors que les différents sondages publiés ces dernières semaines donnaient le candidat du RN Thierry Mariani vainqueur du 1er tour avec environ 10 points d’écart, les estimations des premiers résultats de ce dimanche ont provoqué la surprise en plaçant les deux frères ennemis de la droite régionale au coude à coude.
« Nous avons choisi dès le premier tour une stratégie de rassemblement dans une région où le FN réalise historiquement ses scores parmi les plus élevés en France », a rappelé devant la presse le président LR sortant dont la stratégie d’ouverture en direction de la majorité présidentielle avait provoqué un véritable psychodrame chez Les Républicains durant la campagne.
« Nous avons déjoué la totalité des sondages », a-t-il salué, rayonnant, affirmant n’avoir « jamais cru qu’une région aussi courageuse puisse donner de tels scores à l’extrême droite ».
« Parce que nous sommes une terre de culture, de vie, de création, de résistance et même de rébellion, parce que nous sommes une région indivisible que rien ne peut fracturer », a-t-il expliqué en dénonçant ceux qui à « l’extrême droite (...) attisent (les) difficultés du quotidien pour toujours plus nous séparer, nous opposer ».
« Jamais, je ne lui laisserai sacrifier notre région sur l’autel de son ambition », a martelé l’élu à l’encontre du RN en affichant sa confiance pour le second tour: « j’en ai la conviction au plus profond de moi, nous allons prendre notre destin en main cette semaine. Nous pouvons gagner cette élection au nom de ce qui nous rassemble ». (AFP)
Le président sortant LR de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier s’est réjoui dimanche d’avoir « déjoué la totalité des sondages » au premier tour des régionales, en obtenant un score proche du candidat soutenu par le Rassemblement national Thierry Mariani.
« Il nous reste beaucoup à accomplir, l’extrême droite veut nous diviser et rêve de nous fracturer. Nous allons rester fidèles à notre logique de rassemblement et j’appelle chacun ce soir à prendre ses responsabilités face à l’extrême droite », a poursuivi M. Muselier.
Et, « je me mesure bien ce que représente pour beaucoup ce rassemblement, le dépassement des clivages, le renoncement à des préférences personnelles et politiques. Mais seul l’avenir de nos territoires compte, seule notre région compte », a lancé le président sortant.
Renaud Muselier recueillerait entre 30% selon l’institut Opinionway pour Cnews et 34,5% selon un sondage Ifop-Fiducial, proche du candidat RN Thierry Mariani, donné entre 33% selon Ifop-Fiducial et Opinionway/Cnews et 35,7 (Elabe pour BFM/RMC).
Placé en troisième position entre 16,5% et 18%, la liste d’union de la gauche conduite par l’écologiste Jean-Laurent Félizia se retrouve en position d’arbitre pour le second tour.
En 2015, la liste de gauche alors conduite par Christophe Castaner (PS passé à LREM) s’était retirée du second tour pour éviter la victoire du Front national mené par Marion Maréchal Le Pen, favorisant ainsi l’élection du LR Christian Estrosi, remplacé par la suite par Renaud Muselier.
Alors que les différents sondages publiés ces dernières semaines donnaient le candidat du RN Thierry Mariani vainqueur du 1er tour avec environ 10 points d’écart, les estimations des premiers résultats de ce dimanche ont provoqué la surprise en plaçant les deux frères ennemis de la droite régionale au coude à coude.
« Nous avons choisi dès le premier tour une stratégie de rassemblement dans une région où le FN réalise historiquement ses scores parmi les plus élevés en France », a rappelé devant la presse le président LR sortant dont la stratégie d’ouverture en direction de la majorité présidentielle avait provoqué un véritable psychodrame chez Les Républicains durant la campagne.
« Nous avons déjoué la totalité des sondages », a-t-il salué, rayonnant, affirmant n’avoir « jamais cru qu’une région aussi courageuse puisse donner de tels scores à l’extrême droite ».
« Parce que nous sommes une terre de culture, de vie, de création, de résistance et même de rébellion, parce que nous sommes une région indivisible que rien ne peut fracturer », a-t-il expliqué en dénonçant ceux qui à « l’extrême droite (...) attisent (les) difficultés du quotidien pour toujours plus nous séparer, nous opposer ».
« Jamais, je ne lui laisserai sacrifier notre région sur l’autel de son ambition », a martelé l’élu à l’encontre du RN en affichant sa confiance pour le second tour: « j’en ai la conviction au plus profond de moi, nous allons prendre notre destin en main cette semaine. Nous pouvons gagner cette élection au nom de ce qui nous rassemble ». (AFP)