Le chef du gouvernement anglais Boris Johnson
Le premier ministre britannique Boris Johnson doit répondre à de « sérieuses questions » concernant la nomination en tant que Lord d’un magnat russe de la presse, après de nouvelles révélations dans les médias dimanche à ce sujet.
L’invasion russe en Ukraine a relancé les questions autour de la nomination en tant que Lord à vie d’Evgeni Lebedev, fils du milliardaire russe Alexandre Lebedev, à la chambre haute du Parlement britannique en 2020.
Dimanche, le journal britannique The Sunday Times a rapporté que les services de renseignements extérieurs avaient exprimé il y a deux ans leurs inquiétudes quant à une telle nomination mais que Boris Johnson avait ignoré ses interrogations.
« Au regard des révélations d’aujourd’hui, je pense que le premier ministre à de sérieuses questions auxquelles répondre : que savait-il ? et est-il passé par-dessus de conseils sécuritaires ? », a affirmé le chef de l’opposition britannique Keir Starmer dimanche sur la chaîne Sky News.
Le premier ministre et M. Lebedev sont amis depuis que M. Johnson est devenu maire de Londres en 2008. Les interrogations concernant leur relation portent en particulier sur la participation en avril 2018 de Boris Johnson, alors ministre des Affaires étrangères, à une fête dans une villa de M. Lebedev en Italie sans dispositif de sécurité.
S’exprimant sur Sky News dimanche, le ministre Michael Gove a défendu M. Lebedev. « À aucun moment quelqu’un ne m’a dit qu’il serait inapproprié de le rencontrer ou de lui parler », a-t-il affirmé.
M. Lebedev « a été clair dans les pages de The Evening Standard, le journal dont il est le propriétaire, qu’il désapprouvait de tout son cœur ce conflit » en Ukraine, a affirmé le ministre.
Dans une tribune vendredi dans son quotidien gratuit, Evgeny Lebedev s’est dit « fier » d’être citoyen britannique, estimant qu’il était « crucial de ne pas tomber dans la russophobie ».
« Je ne suis pas un risque pour la sécurité de ce pays, que j’aime », a-t-il écrit-il, poursuivant que si son père a été dans un passé lointain un agent du renseignement du KGB, lui n’est « pas une sorte d’agent de la Russie ».
En témoigne selon lui la couverture de l’invasion russe par son journal, qui a appelé la semaine dernière le président russe Vladimir Poutine à retirer ses troupes. (AFP)
L’invasion russe en Ukraine a relancé les questions autour de la nomination en tant que Lord à vie d’Evgeni Lebedev, fils du milliardaire russe Alexandre Lebedev, à la chambre haute du Parlement britannique en 2020.
Dimanche, le journal britannique The Sunday Times a rapporté que les services de renseignements extérieurs avaient exprimé il y a deux ans leurs inquiétudes quant à une telle nomination mais que Boris Johnson avait ignoré ses interrogations.
« Au regard des révélations d’aujourd’hui, je pense que le premier ministre à de sérieuses questions auxquelles répondre : que savait-il ? et est-il passé par-dessus de conseils sécuritaires ? », a affirmé le chef de l’opposition britannique Keir Starmer dimanche sur la chaîne Sky News.
Le premier ministre et M. Lebedev sont amis depuis que M. Johnson est devenu maire de Londres en 2008. Les interrogations concernant leur relation portent en particulier sur la participation en avril 2018 de Boris Johnson, alors ministre des Affaires étrangères, à une fête dans une villa de M. Lebedev en Italie sans dispositif de sécurité.
S’exprimant sur Sky News dimanche, le ministre Michael Gove a défendu M. Lebedev. « À aucun moment quelqu’un ne m’a dit qu’il serait inapproprié de le rencontrer ou de lui parler », a-t-il affirmé.
M. Lebedev « a été clair dans les pages de The Evening Standard, le journal dont il est le propriétaire, qu’il désapprouvait de tout son cœur ce conflit » en Ukraine, a affirmé le ministre.
Dans une tribune vendredi dans son quotidien gratuit, Evgeny Lebedev s’est dit « fier » d’être citoyen britannique, estimant qu’il était « crucial de ne pas tomber dans la russophobie ».
« Je ne suis pas un risque pour la sécurité de ce pays, que j’aime », a-t-il écrit-il, poursuivant que si son père a été dans un passé lointain un agent du renseignement du KGB, lui n’est « pas une sorte d’agent de la Russie ».
En témoigne selon lui la couverture de l’invasion russe par son journal, qui a appelé la semaine dernière le président russe Vladimir Poutine à retirer ses troupes. (AFP)