Le président français Emmanuel Macron a rencontré vendredi à Munich les deux dirigeants des Verts allemands qui ont le vent en poupe face à une chancelière en bout de course et des partis traditionnels en pleine érosion.
Le chef de l’Etat a dîné avec Robert Habeck - très populaire en Allemagne - et Annalena Baerbock peu après son arrivée à la conférence sur la sécurité de Munich, grand-messe annuelle des questions de défense, a précisé la présidence française.
Le lieu de la rencontre n’a pas été rendu public, l’Elysée comme les Verts ayant opté pour la discrétion dans un contexte politique délicat en Allemagne.
La chancelière Angela Merkel et son parti chrétien-démocrate (CDU) font face à une tempête politique depuis l’alliance d’élus locaux de cette formation avec l’extrême droite (AfD), qui a brisé un tabou en Allemagne pour la première fois depuis la fin du nazisme.
Le parti écologiste est aussi un adversaire direct de la chancelière même s’il est susceptible de s’allier l’an prochain aux conservateurs de la CDU à la faveur d’un changement de majorité suite aux élections législatives prévues.
« Il ne faut pas y voir une quelconque ingérence dans la situation politique de notre premier partenaire », assure-t-on à l’Elysée, en rappelant que le rendez-vous avait été pris avant les soubresauts actuels et même déjà programmé une première fois à Paris puis décommandé pour des raisons d’agenda.
« Le président s’est toujours attaché à avoir avec l’Allemagne une relation de décryptage, de compréhension qui dépasse les canaux directs et uniques » qu’il peut avoir avec la chancelière, pointe la présidence.
Les trois responsables politiques devaient s’entretenir des grands enjeux européens, des questions de sécurité et de la coopération franco-allemande, ont précisé leurs entourages.
Emmanuel Macron, qui soigne son virage « écolo » depuis les élections européennes - il a dénoncé jeudi les effets dévastateurs du changement climatique depuis le massif du Mont-Blanc - partage avec les Verts son ambition d’une Europe plus puissante.
« Nous saluons les questions que Macron pose pour l’Europe, son niveau d’ambition et les réponses allemandes et européennes qu’il attend », a ainsi déclaré à l’AFP Franziska Brantner, député chargée des questions européennes chez les Verts allemands.
Les échanges risquent d’être plus tendus sur le programme du président en matière de lutte contre le changement climatique. « Dans ce domaine, nous attentons plus d’actes et surtout pas d’énergie nucléaire », a souligné Franziska Brantner.
Emmanuel Macron poursuivra samedi son tour d’horizon du monde politique allemand à l’occasion d’un petit-déjeuner avec une trentaine de responsables de tous bords - sauf de l’AfD - avant de prendre la parole à la conférence sur la sécurité, où il est très attendu sur la dissuasion nucléaire et la défense européenne.
Le chef de l’Etat a dîné avec Robert Habeck - très populaire en Allemagne - et Annalena Baerbock peu après son arrivée à la conférence sur la sécurité de Munich, grand-messe annuelle des questions de défense, a précisé la présidence française.
Le lieu de la rencontre n’a pas été rendu public, l’Elysée comme les Verts ayant opté pour la discrétion dans un contexte politique délicat en Allemagne.
La chancelière Angela Merkel et son parti chrétien-démocrate (CDU) font face à une tempête politique depuis l’alliance d’élus locaux de cette formation avec l’extrême droite (AfD), qui a brisé un tabou en Allemagne pour la première fois depuis la fin du nazisme.
Le parti écologiste est aussi un adversaire direct de la chancelière même s’il est susceptible de s’allier l’an prochain aux conservateurs de la CDU à la faveur d’un changement de majorité suite aux élections législatives prévues.
« Il ne faut pas y voir une quelconque ingérence dans la situation politique de notre premier partenaire », assure-t-on à l’Elysée, en rappelant que le rendez-vous avait été pris avant les soubresauts actuels et même déjà programmé une première fois à Paris puis décommandé pour des raisons d’agenda.
« Le président s’est toujours attaché à avoir avec l’Allemagne une relation de décryptage, de compréhension qui dépasse les canaux directs et uniques » qu’il peut avoir avec la chancelière, pointe la présidence.
Les trois responsables politiques devaient s’entretenir des grands enjeux européens, des questions de sécurité et de la coopération franco-allemande, ont précisé leurs entourages.
Emmanuel Macron, qui soigne son virage « écolo » depuis les élections européennes - il a dénoncé jeudi les effets dévastateurs du changement climatique depuis le massif du Mont-Blanc - partage avec les Verts son ambition d’une Europe plus puissante.
« Nous saluons les questions que Macron pose pour l’Europe, son niveau d’ambition et les réponses allemandes et européennes qu’il attend », a ainsi déclaré à l’AFP Franziska Brantner, député chargée des questions européennes chez les Verts allemands.
Les échanges risquent d’être plus tendus sur le programme du président en matière de lutte contre le changement climatique. « Dans ce domaine, nous attentons plus d’actes et surtout pas d’énergie nucléaire », a souligné Franziska Brantner.
Emmanuel Macron poursuivra samedi son tour d’horizon du monde politique allemand à l’occasion d’un petit-déjeuner avec une trentaine de responsables de tous bords - sauf de l’AfD - avant de prendre la parole à la conférence sur la sécurité, où il est très attendu sur la dissuasion nucléaire et la défense européenne.