L’armée turque a “neutralisé” 76 soldats syriens dans la province d’Idlib en représailles à la mort de sept de ses hommes et d’un civil travaillant pour elle dans cette région du Nord-Ouest syrien, a annoncé lundi le Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait auparavant annoncé que des chasseurs F-16 étaient intervenus après d’intenses bombardements des forces turques.
“Nous sommes déterminés à poursuivre nos opérations pour la sécurité de notre pays, pour le peuple et nos frères d’Idlib. Ceux qui doutent de notre détermination comprendront bientôt qu’ils ont commis une erreur”, a-t-il déclaré, invitant la Russie à se tenir “à l’écart”.
Parlant d’une situation “ingérable”, Recep Tayyip Erdogan, qui s’exprimait à Kiev, a ajouté qu’un million de déplacés se dirigeaient vers la frontière turque pour échapper à l’offensive des forces russes et syriennes dans la province d’Idlib.
Selon le ministre turc de la Défense, 54 positions de l’armée syrienne ont été visées. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) fait état de 13 morts dans les rangs de forces gouvernementales. La télévision publique syrienne assure quant à elle qu’aucune perte n’est à déplorer.
La province d’Idlib est le dernier bastion des opposants au régime de Damas. Les forces gouvernementales y mènent une vaste offensive avec le soutien de l’aviation russe.
“LE RÉGIME SYRIEN EST UNE CIBLE POUR NOUS”
Recep Tayyip Erdogan accuse la Russie de violer les accords de “désescalade” qu’il a conclus en 2017 avec Vladimir Poutine.
En vertu de ces accords, la Turquie a installé 12 postes d’observation dans la province d’Idlib mais plusieurs d’entre eux sont désormais encerclés par les forces syriennes.
“A partir de maintenant, le régime syrien est une cible pour nous dans la région. Nous attendons de la Russie qu’elle cesse de le protéger”, a déclaré Omer Celik, porte-parole de l’AKP, le parti au pouvoir.
Selon le ministère turc de la Défense, l’armée syrienne a bombardé des forces turques envoyées en renfort dans le secteur de Sarakeb, à une quinzaine de kilomètres de la ville d’Idlib. La Russie a expliqué l’incident par le fait qu’elle n’avait pas été prévenue des mouvements de troupes turcs.
“A la suite des développements des dernières semaines à Idlib, un important renfort en troupes, équipement et véhicules avait été fourni à la région au cours du week-end”, a précisé un responsable des services de sécurité turcs.
Selon l’OSDH, quelque 320 camions et véhicules militaires turcs sont entrés dimanche dans la province par le point de passage de Kafr Loussine.
La Turquie, qui abrite déjà quelque 3,6 millions de réfugiés syriens, redoute un nouvel afflux en provenance d’Idlib. (REUTERS)
“Nous sommes déterminés à poursuivre nos opérations pour la sécurité de notre pays, pour le peuple et nos frères d’Idlib. Ceux qui doutent de notre détermination comprendront bientôt qu’ils ont commis une erreur”, a-t-il déclaré, invitant la Russie à se tenir “à l’écart”.
Parlant d’une situation “ingérable”, Recep Tayyip Erdogan, qui s’exprimait à Kiev, a ajouté qu’un million de déplacés se dirigeaient vers la frontière turque pour échapper à l’offensive des forces russes et syriennes dans la province d’Idlib.
Selon le ministre turc de la Défense, 54 positions de l’armée syrienne ont été visées. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) fait état de 13 morts dans les rangs de forces gouvernementales. La télévision publique syrienne assure quant à elle qu’aucune perte n’est à déplorer.
La province d’Idlib est le dernier bastion des opposants au régime de Damas. Les forces gouvernementales y mènent une vaste offensive avec le soutien de l’aviation russe.
“LE RÉGIME SYRIEN EST UNE CIBLE POUR NOUS”
Recep Tayyip Erdogan accuse la Russie de violer les accords de “désescalade” qu’il a conclus en 2017 avec Vladimir Poutine.
En vertu de ces accords, la Turquie a installé 12 postes d’observation dans la province d’Idlib mais plusieurs d’entre eux sont désormais encerclés par les forces syriennes.
“A partir de maintenant, le régime syrien est une cible pour nous dans la région. Nous attendons de la Russie qu’elle cesse de le protéger”, a déclaré Omer Celik, porte-parole de l’AKP, le parti au pouvoir.
Selon le ministère turc de la Défense, l’armée syrienne a bombardé des forces turques envoyées en renfort dans le secteur de Sarakeb, à une quinzaine de kilomètres de la ville d’Idlib. La Russie a expliqué l’incident par le fait qu’elle n’avait pas été prévenue des mouvements de troupes turcs.
“A la suite des développements des dernières semaines à Idlib, un important renfort en troupes, équipement et véhicules avait été fourni à la région au cours du week-end”, a précisé un responsable des services de sécurité turcs.
Selon l’OSDH, quelque 320 camions et véhicules militaires turcs sont entrés dimanche dans la province par le point de passage de Kafr Loussine.
La Turquie, qui abrite déjà quelque 3,6 millions de réfugiés syriens, redoute un nouvel afflux en provenance d’Idlib. (REUTERS)