Paris zone rouge pour les Belges, fermeture des frontières hongroises... L’Allemagne, qui occupe la présidence tournante de l’UE, va proposer d’harmoniser les restrictions de voyage dues à la pandémie en Europe, a-t-on appris ce lundi de source européenne.
Cette proposition sera soumise aux 27 mercredi lors d’une réunion de leurs ambassadeurs à Bruxelles, selon la même source.
«Une réponse cohérente est cruciale pour éviter une approche morcelée, comme on l’a vu plus tôt dans l’année, et préserver l’intégrité de l’espace Schengen», souligne la présidence allemande dans sa proposition.
L’espace Schengen de libre circulation des personnes, l’un des piliers de la construction européenne, réunit 22 Etats membres ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
Le document obtenu par l’AFP propose une approche commune sur les données de la pandémie de Covid-19, les critères de risque, l’évaluation et le classement des zones à risques.
Il suggère aussi un cadre commun pour les mesures concernant les zones à risques et les restrictions imposées aux déplacements avec une «attention particulière pour les régions frontalières».
Selon les pays, la quarantaine imposée peut actuellement varier de 10 à 14 jours, les tests de dépistage être exigés au départ ou à l’arrivée, avoir été effectués 48 heures ou 72 heures avant.
Le texte propose d’utiliser les mêmes données épidémiologiques (quantitatives et qualitatives) avec l’objectif d’obtenir une «carte» sanitaire commune. Elle remarque que le centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) fournit régulièrement des chiffres mais que ceux-ci sont utilisés de différentes façons selon les pays, certains privilégiant les données nationales, d’autres les données régionales de la pandémie.
Zones à risque
Elle suggère aussi une «analyse commune» du risque épidémiologique (taux d’incidence, de dépistage, hospitalisations...) et une «déclaration commune» pour les zones à risques (classement, fréquence d’actualisation).
Pour ces zones, le texte de la présidence allemande remarque que leur évaluation et leur classement peuvent «varier considérablement» d’un pays à l’autre, avec des placements en deux, trois catégories (verte, orange, rouge), davantage ou bien aucune.
L’Allemagne souhaite aussi uniformiser la communication sur les restrictions de déplacement décidées par les Etats, parfois mises en place sans que le ou les pays concernés n’aient été informés à l’avance.
Le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune a déclaré lundi sur Twitter avoir « échangé avec tous (ses) homologues des pays et régions frontaliers pour éviter ou limiter les nouvelles mesures restrictives», en soulignant que «(nos) 350’000 travailleurs frontaliers (...) doivent pouvoir continuer à circuler et travailler».
Lors de la réunion de mercredi, la présidence allemande de l’UE a pour objectif «d’identifier les aspects» de sa proposition qui pourraient donner lieu à «une coordination plus étroite».
Plus de 3,9 millions de cas de contaminations ont été recensés en Europe depuis le début de la pandémie, selon les chiffres de l’AFP. (AFP/NXP)
Cette proposition sera soumise aux 27 mercredi lors d’une réunion de leurs ambassadeurs à Bruxelles, selon la même source.
«Une réponse cohérente est cruciale pour éviter une approche morcelée, comme on l’a vu plus tôt dans l’année, et préserver l’intégrité de l’espace Schengen», souligne la présidence allemande dans sa proposition.
L’espace Schengen de libre circulation des personnes, l’un des piliers de la construction européenne, réunit 22 Etats membres ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
Le document obtenu par l’AFP propose une approche commune sur les données de la pandémie de Covid-19, les critères de risque, l’évaluation et le classement des zones à risques.
Il suggère aussi un cadre commun pour les mesures concernant les zones à risques et les restrictions imposées aux déplacements avec une «attention particulière pour les régions frontalières».
Selon les pays, la quarantaine imposée peut actuellement varier de 10 à 14 jours, les tests de dépistage être exigés au départ ou à l’arrivée, avoir été effectués 48 heures ou 72 heures avant.
Le texte propose d’utiliser les mêmes données épidémiologiques (quantitatives et qualitatives) avec l’objectif d’obtenir une «carte» sanitaire commune. Elle remarque que le centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) fournit régulièrement des chiffres mais que ceux-ci sont utilisés de différentes façons selon les pays, certains privilégiant les données nationales, d’autres les données régionales de la pandémie.
Zones à risque
Elle suggère aussi une «analyse commune» du risque épidémiologique (taux d’incidence, de dépistage, hospitalisations...) et une «déclaration commune» pour les zones à risques (classement, fréquence d’actualisation).
Pour ces zones, le texte de la présidence allemande remarque que leur évaluation et leur classement peuvent «varier considérablement» d’un pays à l’autre, avec des placements en deux, trois catégories (verte, orange, rouge), davantage ou bien aucune.
L’Allemagne souhaite aussi uniformiser la communication sur les restrictions de déplacement décidées par les Etats, parfois mises en place sans que le ou les pays concernés n’aient été informés à l’avance.
Le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune a déclaré lundi sur Twitter avoir « échangé avec tous (ses) homologues des pays et régions frontaliers pour éviter ou limiter les nouvelles mesures restrictives», en soulignant que «(nos) 350’000 travailleurs frontaliers (...) doivent pouvoir continuer à circuler et travailler».
Lors de la réunion de mercredi, la présidence allemande de l’UE a pour objectif «d’identifier les aspects» de sa proposition qui pourraient donner lieu à «une coordination plus étroite».
Plus de 3,9 millions de cas de contaminations ont été recensés en Europe depuis le début de la pandémie, selon les chiffres de l’AFP. (AFP/NXP)