Eric Coquerel, le président LFI de la Commission des finances de l'assemble nationale française
Le député LFI a revendiqué une "application souple" de la Constitution pour autoriser cet examen.
Les députés pourront bien examiner la proposition de loi d'abrogation de la retraite à 64 ans à partir du 8 juin , le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, l'Insoumis Eric Coquerel, ayant rejetant l'argument de son inconstitutionnalité brandi par le camp présidentiel.
Le député LFI a revendiqué une "application souple" de la Constitution au nom de la défense de "l'initiative parlementaire" et du "droit de l'opposition", à l'inverse de la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun Pivet (Renaissance) qui a assuré mardi matin qu'elle "prendrait ses responsabilités" pour empêcher le vote de ce texte attendu mercredi en commission et le 8 juin dans l'hémicycle.
Les députés Renaissance ont dénoncé dans la foulée une "décision partisane et politicienne d'Éric Coquerel", dans un communiqué. "Éric Coquerel décide de s'affranchir du respect de sa fonction et de notre Constitution", a dénoncé le groupe. Le camp présidentiel agite depuis quelques semaines l'article 40 de la Constitution qui dispose que les initiatives parlementaires ne sont pas recevables si elles aggravent les charges publiques.
La proposition de loi du groupe indépendant Liot est "incontestablement irrecevable", a embrayé le rapporteur général du budget Jean-René Cazeneuve (Renaissance), qui pense cependant que la commission des Affaires sociales examinera bien le texte mercredi.
Entouré de plusieurs élus de la coalition de gauche Nupes, Éric Coquerel a dénoncé durant un point presse les "pressions qui ont été faites ces derniers jours", "beaucoup venant de l'exécutif" : "Je trouve un peu paradoxal que l'exécutif se mêle à ce point d'une décision purement parlementaire", a-t-il attaqué.
Il a souligné que les membres de la majorité présidentielle n'avaient aucune "obligation" de saisir le président de la commission des Finances et d'invoquer l'article 40 de la Constitution comme ils l'ont fait. "C'est un geste partisan, un geste politique pour écarter un texte", dans une "logique partisane", a-t-il déploré.
Les députés pourront bien examiner la proposition de loi d'abrogation de la retraite à 64 ans à partir du 8 juin , le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, l'Insoumis Eric Coquerel, ayant rejetant l'argument de son inconstitutionnalité brandi par le camp présidentiel.
Le député LFI a revendiqué une "application souple" de la Constitution au nom de la défense de "l'initiative parlementaire" et du "droit de l'opposition", à l'inverse de la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun Pivet (Renaissance) qui a assuré mardi matin qu'elle "prendrait ses responsabilités" pour empêcher le vote de ce texte attendu mercredi en commission et le 8 juin dans l'hémicycle.
Les députés Renaissance ont dénoncé dans la foulée une "décision partisane et politicienne d'Éric Coquerel", dans un communiqué. "Éric Coquerel décide de s'affranchir du respect de sa fonction et de notre Constitution", a dénoncé le groupe. Le camp présidentiel agite depuis quelques semaines l'article 40 de la Constitution qui dispose que les initiatives parlementaires ne sont pas recevables si elles aggravent les charges publiques.
La proposition de loi du groupe indépendant Liot est "incontestablement irrecevable", a embrayé le rapporteur général du budget Jean-René Cazeneuve (Renaissance), qui pense cependant que la commission des Affaires sociales examinera bien le texte mercredi.
Entouré de plusieurs élus de la coalition de gauche Nupes, Éric Coquerel a dénoncé durant un point presse les "pressions qui ont été faites ces derniers jours", "beaucoup venant de l'exécutif" : "Je trouve un peu paradoxal que l'exécutif se mêle à ce point d'une décision purement parlementaire", a-t-il attaqué.
Il a souligné que les membres de la majorité présidentielle n'avaient aucune "obligation" de saisir le président de la commission des Finances et d'invoquer l'article 40 de la Constitution comme ils l'ont fait. "C'est un geste partisan, un geste politique pour écarter un texte", dans une "logique partisane", a-t-il déploré.