Bucarest - Le Parlement roumain a donné lundi son feu vert à un référendum sur la lutte contre la corruption proposé par le président Klaus Iohannis en réaction à des projets gouvernementaux controversés d'assouplissement de la législation.
Adopté à l'unanimité, cet avis consultatif du Parlement intervient au quatorzième jour d'un mouvement de contestation populaire sans précédent depuis la chute du communisme en 1989, qui a fragilisé la majorité sociale-démocrate.
Il revient maintenant au président de centre droit Klaus Iohannis de proposer une date et une question précise pour cette consultation.
M. Iohannis s'est opposé frontalement aux projets d'allègement des lois anticorruption élaborés par le gouvernement de gauche avec lequel il cohabite depuis janvier.
La mobilisation populaire et les critiques de l'Union européenne ont conduit le Premier ministre Sorin Grindeanu à abroger le 5 février un décret allégeant les poursuites pour abus de pouvoir, qui avait été adopté sans consultations, de nuit, fin janvier.
Le chef du Parti social-démocrate (PSD), Liviu Dragnea, poursuivi pour abus de pouvoir, aurait ainsi pu échapper à une condamnation, selon ses détracteurs.
Comme le lui autorise la Constitution, le chef de l'Etat a tout de même maintenu son initiative d'organiser un référendum destiné à confirmer la poursuite de la lutte contre la corruption.
Le Parlement dominé par les sociaux-démocrates et leurs alliés, largement vainqueurs d'élections législatives en décembre, a finalement validé lundi cette démarche.
Dimanche, 80.000 personnes avaient manifesté à Bucarest et à travers le pays pour protester contre tout allègement de la législation anticorruption.
Lundi soir, ils ont été environ 2.000 à se rassembler à Bucarest pour le 14e jour consécutif afin de réclamer la démission de l'équipe gouvernementale.
"Si ce gouvernement n'a pas été capable au cours de son premier mois d'agir de manière transparente et honnête, que va-t-il faire s'il reste en place quatre ans?", s'est interrogé Catalina, une enseignante de 60 ans qui vient manifester chaque jour.
Entrée dans l'Union européenne en 2007, la Roumanie a intensifié sa lutte contre la corruption ces dernières années. En 2015, 1.250 personnes ont été renvoyées en procès pour des accusations de corruption de haut niveau dont un Premier ministre, cinq ministres et 16 députés.
Adopté à l'unanimité, cet avis consultatif du Parlement intervient au quatorzième jour d'un mouvement de contestation populaire sans précédent depuis la chute du communisme en 1989, qui a fragilisé la majorité sociale-démocrate.
Il revient maintenant au président de centre droit Klaus Iohannis de proposer une date et une question précise pour cette consultation.
M. Iohannis s'est opposé frontalement aux projets d'allègement des lois anticorruption élaborés par le gouvernement de gauche avec lequel il cohabite depuis janvier.
La mobilisation populaire et les critiques de l'Union européenne ont conduit le Premier ministre Sorin Grindeanu à abroger le 5 février un décret allégeant les poursuites pour abus de pouvoir, qui avait été adopté sans consultations, de nuit, fin janvier.
Le chef du Parti social-démocrate (PSD), Liviu Dragnea, poursuivi pour abus de pouvoir, aurait ainsi pu échapper à une condamnation, selon ses détracteurs.
Comme le lui autorise la Constitution, le chef de l'Etat a tout de même maintenu son initiative d'organiser un référendum destiné à confirmer la poursuite de la lutte contre la corruption.
Le Parlement dominé par les sociaux-démocrates et leurs alliés, largement vainqueurs d'élections législatives en décembre, a finalement validé lundi cette démarche.
Dimanche, 80.000 personnes avaient manifesté à Bucarest et à travers le pays pour protester contre tout allègement de la législation anticorruption.
Lundi soir, ils ont été environ 2.000 à se rassembler à Bucarest pour le 14e jour consécutif afin de réclamer la démission de l'équipe gouvernementale.
"Si ce gouvernement n'a pas été capable au cours de son premier mois d'agir de manière transparente et honnête, que va-t-il faire s'il reste en place quatre ans?", s'est interrogé Catalina, une enseignante de 60 ans qui vient manifester chaque jour.
Entrée dans l'Union européenne en 2007, la Roumanie a intensifié sa lutte contre la corruption ces dernières années. En 2015, 1.250 personnes ont été renvoyées en procès pour des accusations de corruption de haut niveau dont un Premier ministre, cinq ministres et 16 députés.