(De gauche à droite) Ibrahima K. Ndiaye (Synpics), Hamadou T. Sy, Assane Diagne et Mamadou I. Kane (Cdeps)
En partenariat avec ‘’European journalism centre (Ejc), l’Ecole supérieure de journalisme, des métiers de l’Internet et de la communication (Ejicom) a lancé le jeudi 11 mai dernier un programme dénommé ‘’Ethique et excellence dans le journalisme’’. L’objectif principal qui est visé à travers cette innovation de taille est de promouvoir l’éthique professionnelle, la déontologie et l’excellence dans les médias au Sénégal.
C’est ce qu’a expliqué Hamadou Tidiane Sy, directeur dudit institut de formation. Journaliste, fondateur du site panafricain ouestafnews.com, Tidiane Sy dit être parti d’un constat simple : «Présentement, il y a des critiques qui fusent de partout, notamment de l’opinion publique, surtout en ce qui concerne le contenu informatif. Tout n’est pas mauvais, certes, mais vous conviendrez avec moi qu’il existe des problèmes.»
Pédagogique dans sa volonté de faire toucher du doigt la préoccupation qu’il veut partager, cet ancien pensionnaire de l’Agence France Presse (AFP) donne un exemple concret. «Il y a cette information qui circule dans nos médias relative à l’existence sur le marché de riz en plastique. Pourtant, s’il est clair que le riz ne peut pas être transformé en plastique, ladite ‘information’ a fait pourtant le buzz ailleurs avant le Sénégal.»
Dans la même lancée, il est revenu sur cette croyance populaire, encore et toujours relayée par les médias, qui voudrait que l’on se focalise sur des «voleurs de sexe» ou sur des filles qui tombent en transe «par la faute de Djinné (djinn) Maïmouna.» Toutes choses qui ont poussé le directeur de l’Ejicom à affirmer que «nous sommes submergés par de fausses nouvelles.»
Soucieux de la qualité et du contenu informatif des médias, Hamadou Tidiane Sy plaide pour une meilleure prise en charge de la formation des journalistes. «Il faut former et bien former des gens qui croient en la formation», a-t-il indiqué. «Nous comptons mettre sur place une bourse au profit des journalistes qui n’ont pas de ressources pour faire une bonne production. Ce qui nécessairement créera une saine émulation et surtout de la qualité.»
Les futurs boursiers de ce journalisme d’excellence seront formés sur une durée d’un an. Ils le seront «sur des thématiques variées. Nous voulons être pragmatiques. Nous voulons de l’impact. C’est pour cela que nous souhaitons les former et les encadrer afin de créer des gens qui croient en la profession.»
Il faut rappeler que la formation est ouverte à tous les journalistes qui seront formés lors d’ateliers, encadrés par la suite par des mentors. Elle est en priorité destinée aux jeunes journalistes qui souhaitent se perfectionner ainsi qu’aux journalistes en fin de formation dans les écoles de journalisme. «Nous portons le projet, mais seuls nous n’y arriverons pas», a terminé M. Sy comme pour ouvrir la boîte aux partenariats.
Pour sa part, Ibrahima Khaliloullah Ndiaye, secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication sociale du Sénégal (Synpics) a également plaidé pour un retour à l’orthodoxie, invitant les journalistes à plus de vigilance dans le traitement de l’information.
«Il faut que les journalistes fassent très attention et qu’ils misent sur la qualité», a-t-il recommandé. «Au-delà de la course à l’information, de la précarité qui est réelle dans le milieu, plusieurs autres problèmes qui touchent les journalistes sont des facteurs bloquants dans l’exercice d’un métier aussi noble.»
Vieux Savané, journaliste et directeur de la publication de Sud Quotidien a rappelé l’impérieuse nécessité pour les jeunes d’avancer avec humilité et de refuser d’«être trop pressé car, nous sommes dans un métier qui demande beaucoup de patience et de persévérance.» (Abdoulaye Mbow)
C’est ce qu’a expliqué Hamadou Tidiane Sy, directeur dudit institut de formation. Journaliste, fondateur du site panafricain ouestafnews.com, Tidiane Sy dit être parti d’un constat simple : «Présentement, il y a des critiques qui fusent de partout, notamment de l’opinion publique, surtout en ce qui concerne le contenu informatif. Tout n’est pas mauvais, certes, mais vous conviendrez avec moi qu’il existe des problèmes.»
Pédagogique dans sa volonté de faire toucher du doigt la préoccupation qu’il veut partager, cet ancien pensionnaire de l’Agence France Presse (AFP) donne un exemple concret. «Il y a cette information qui circule dans nos médias relative à l’existence sur le marché de riz en plastique. Pourtant, s’il est clair que le riz ne peut pas être transformé en plastique, ladite ‘information’ a fait pourtant le buzz ailleurs avant le Sénégal.»
Dans la même lancée, il est revenu sur cette croyance populaire, encore et toujours relayée par les médias, qui voudrait que l’on se focalise sur des «voleurs de sexe» ou sur des filles qui tombent en transe «par la faute de Djinné (djinn) Maïmouna.» Toutes choses qui ont poussé le directeur de l’Ejicom à affirmer que «nous sommes submergés par de fausses nouvelles.»
Soucieux de la qualité et du contenu informatif des médias, Hamadou Tidiane Sy plaide pour une meilleure prise en charge de la formation des journalistes. «Il faut former et bien former des gens qui croient en la formation», a-t-il indiqué. «Nous comptons mettre sur place une bourse au profit des journalistes qui n’ont pas de ressources pour faire une bonne production. Ce qui nécessairement créera une saine émulation et surtout de la qualité.»
Les futurs boursiers de ce journalisme d’excellence seront formés sur une durée d’un an. Ils le seront «sur des thématiques variées. Nous voulons être pragmatiques. Nous voulons de l’impact. C’est pour cela que nous souhaitons les former et les encadrer afin de créer des gens qui croient en la profession.»
Il faut rappeler que la formation est ouverte à tous les journalistes qui seront formés lors d’ateliers, encadrés par la suite par des mentors. Elle est en priorité destinée aux jeunes journalistes qui souhaitent se perfectionner ainsi qu’aux journalistes en fin de formation dans les écoles de journalisme. «Nous portons le projet, mais seuls nous n’y arriverons pas», a terminé M. Sy comme pour ouvrir la boîte aux partenariats.
Pour sa part, Ibrahima Khaliloullah Ndiaye, secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication sociale du Sénégal (Synpics) a également plaidé pour un retour à l’orthodoxie, invitant les journalistes à plus de vigilance dans le traitement de l’information.
«Il faut que les journalistes fassent très attention et qu’ils misent sur la qualité», a-t-il recommandé. «Au-delà de la course à l’information, de la précarité qui est réelle dans le milieu, plusieurs autres problèmes qui touchent les journalistes sont des facteurs bloquants dans l’exercice d’un métier aussi noble.»
Vieux Savané, journaliste et directeur de la publication de Sud Quotidien a rappelé l’impérieuse nécessité pour les jeunes d’avancer avec humilité et de refuser d’«être trop pressé car, nous sommes dans un métier qui demande beaucoup de patience et de persévérance.» (Abdoulaye Mbow)