Un juge soudanais a fixé samedi au 14 décembre le verdict dans le procès pour corruption du président déchu Omar al-Béchir, poussé au départ en avril par un mouvement de contestation inédit après 30 ans au pouvoir.
Destitué par l'armée
Devant le tribunal à Khartoum, quelques dizaines de partisans de Omar al-Béchir ont manifesté en disant leur opposition à tout transfert de l'ex-président à la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye, qui l'accuse de «crimes contre l'humanité» et de «génocide» au Darfour.
«Nous sommes avec toi, nous ne te trahirons jamais. Non, non à la CPI», ont-ils scandé à l'arrivée de Omar al-Béchir au tribunal.
Omar al-Béchir, arrivé au pouvoir en 1989 par un coup d'Etat, a été destitué par l'armée le 11 avril et arrêté. Il est actuellement emprisonné et jugé pour des accusations de corruption.
En août, il a été inculpé de possession illégale de fonds étrangers et utilisation frauduleuse de ces fonds, des accusations passibles de plus de dix ans de prison.
Cage métallique
«Le verdict sera rendu lors d'une séance du tribunal le 14 décembre», a déclaré le juge Sadeq Abdelrahmane au tribunal, où Omar al-Béchir suivait l'audience depuis une cage métallique.
Le 12 novembre, les autorités soudanaises avaient en outre émis un nouveau mandat d'arrestation à l'encontre d'Omar el-Béchir pour son rôle dans le coup d'Etat de 1989.
Les militaires, qui avaient pris le pouvoir après la chute de M. Béchir avaient refusé de le remettre à la CPI.
Il faut pour cela que les autorités de transition, mises en place en août à la suite d'un accord entre militaires et contestation, ratifient le Statut de Rome --le traité fondateur de la CPI-- pour permettre à Omar al-Béchir d'être transféré à La Haye, où siège la cour. (afp/nxp)
Destitué par l'armée
Devant le tribunal à Khartoum, quelques dizaines de partisans de Omar al-Béchir ont manifesté en disant leur opposition à tout transfert de l'ex-président à la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye, qui l'accuse de «crimes contre l'humanité» et de «génocide» au Darfour.
«Nous sommes avec toi, nous ne te trahirons jamais. Non, non à la CPI», ont-ils scandé à l'arrivée de Omar al-Béchir au tribunal.
Omar al-Béchir, arrivé au pouvoir en 1989 par un coup d'Etat, a été destitué par l'armée le 11 avril et arrêté. Il est actuellement emprisonné et jugé pour des accusations de corruption.
En août, il a été inculpé de possession illégale de fonds étrangers et utilisation frauduleuse de ces fonds, des accusations passibles de plus de dix ans de prison.
Cage métallique
«Le verdict sera rendu lors d'une séance du tribunal le 14 décembre», a déclaré le juge Sadeq Abdelrahmane au tribunal, où Omar al-Béchir suivait l'audience depuis une cage métallique.
Le 12 novembre, les autorités soudanaises avaient en outre émis un nouveau mandat d'arrestation à l'encontre d'Omar el-Béchir pour son rôle dans le coup d'Etat de 1989.
Les militaires, qui avaient pris le pouvoir après la chute de M. Béchir avaient refusé de le remettre à la CPI.
Il faut pour cela que les autorités de transition, mises en place en août à la suite d'un accord entre militaires et contestation, ratifient le Statut de Rome --le traité fondateur de la CPI-- pour permettre à Omar al-Béchir d'être transféré à La Haye, où siège la cour. (afp/nxp)