Un hélicoptère de l’armée syrienne a été abattu mardi dans le nord-ouest de la Syrie et les deux pilotes ont été tués, ont rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), selon qui l’appareil a été touché par une roquette des forces turques.
L’appareil a été abattu près du village de Qaminas, selon cette ONG et un correspondant de l’AFP. Les autorités turques ont évoqué un « crash », sans en revendiquer la responsabilité.
Le ministère turc de la Défense a indiqué qu’« un hélicoptère appartenant au régime s’est écrasé » sans spécifier l’origine ou les auteurs de l’attaque.
Sur le site du crash, un correspondant de l’AFP a vu les corps des deux pilotes ainsi que des débris de l’appareil parsemés dans le secteur.
Mardi, le président Recep Tayyip Erdogan a prévenu le régime syrien qu’il paiera « très cher » toute nouvelle attaque contre les forces d’Ankara dans le nord-ouest de la Syrie, au lendemain d’un bombardement ayant tué cinq soldats turcs.
« Plus ils attaqueront nos militaires, plus ils le paieront cher, très cher », a martelé M. Erdogan lors d’un discours à Ankara.
La semaine dernière, huit personnels militaires turcs avaient déjà été tués par des frappes du régime dans la province d’Idleb.
Ces affrontements ont fait monter de plusieurs crans la tension à Idleb, où divers acteurs sont impliqués dans l’offensive actuelle, notamment la Russie, allié indéfectible de Damas.
Ankara, qui a déployé d’importants renforts dans la région d’Idleb, redoute qu’une offensive de grande ampleur ne déclenche une nouvelle vague migratoire vers la Turquie, pays où plus de 3,5 millions de Syriens ont déjà trouvé refuge depuis le début du conflit.
Le conflit en Syrie a fait plus de 380.000 morts depuis 2011 et jeté sur la route de l’exil plus de la moitié de la population d’avant-guerre --plus de 20 millions d’habitants.
L’appareil a été abattu près du village de Qaminas, selon cette ONG et un correspondant de l’AFP. Les autorités turques ont évoqué un « crash », sans en revendiquer la responsabilité.
Le ministère turc de la Défense a indiqué qu’« un hélicoptère appartenant au régime s’est écrasé » sans spécifier l’origine ou les auteurs de l’attaque.
Sur le site du crash, un correspondant de l’AFP a vu les corps des deux pilotes ainsi que des débris de l’appareil parsemés dans le secteur.
Mardi, le président Recep Tayyip Erdogan a prévenu le régime syrien qu’il paiera « très cher » toute nouvelle attaque contre les forces d’Ankara dans le nord-ouest de la Syrie, au lendemain d’un bombardement ayant tué cinq soldats turcs.
« Plus ils attaqueront nos militaires, plus ils le paieront cher, très cher », a martelé M. Erdogan lors d’un discours à Ankara.
La semaine dernière, huit personnels militaires turcs avaient déjà été tués par des frappes du régime dans la province d’Idleb.
Ces affrontements ont fait monter de plusieurs crans la tension à Idleb, où divers acteurs sont impliqués dans l’offensive actuelle, notamment la Russie, allié indéfectible de Damas.
Ankara, qui a déployé d’importants renforts dans la région d’Idleb, redoute qu’une offensive de grande ampleur ne déclenche une nouvelle vague migratoire vers la Turquie, pays où plus de 3,5 millions de Syriens ont déjà trouvé refuge depuis le début du conflit.
Le conflit en Syrie a fait plus de 380.000 morts depuis 2011 et jeté sur la route de l’exil plus de la moitié de la population d’avant-guerre --plus de 20 millions d’habitants.