C’est à croire que le Président de la République ne s’est pas déplacé à New York, au siège de l’Organisation des Nations unies, uniquement pour assister à l’assemblée générale annuelle de l’instance mondiale. La taille de la délégation qui l’accompagne semble si démesurée que l’on est contraint de penser que son agenda comprend également des activités politiques partisanes à la pelle, en marge et après la grand’messe dans l’immeuble de verre.
Sur le tarmac de l’aéroport où les invités ont quitté un par un la Pointe de Sarène, impossible de connaître le nombre de personnes convié à l’événement. 50, 100, 150 ? Vigilant devant leur voiture du New York Police Department (NYPD), des policiers, mais aussi des agents des services secrets américains, ont dû se poser des questions en silence…
Ministres, députés, membres de la garde rapprochée présidentielle, diplomates, simples politiciens, alliés politiques, ministres d’Etat, ministres conseillers, etc. Le commentateur de la vidéo qui relate l’arrivée du chef de l’Etat dans la capitale économique des Etats-Unis ne s’est pas privé de parler de « grande délégation sénégalaise » engagée dans une file de véhicules assez imposante.
50 ? 100 personnes ? Moins ? Plus ? Les possibilités financières du Sénégal permettent-elles, concrètement et moralement, une prise en charge de cette ampleur au regard de la situation actuelle du pays ? Entre per diem dus, frais de missions aux fonctionnaires et autres membres de la délégation, frais d’hôtel et autres dépenses incompressibles liées à ce déplacement, la facture ne peut être que salée.
Notre pays, entité pauvre avec des populations en grande difficulté et tirant le diable par la queue au quotidien, n’a pas besoin d’une telle bamboula qui décrédibilise d’autant nos plus hautes autorités au plan international. D’où l’indécence manifeste d’une telle initiative qui relève plutôt de la mal gouvernance. Mais le Président Sall pense sans doute le contraire: sa fameuse «gestion sobre et vertueuse» est depuis longtemps enterrée au cimetière, désormais célèbre, des reniements.
Sur le tarmac de l’aéroport où les invités ont quitté un par un la Pointe de Sarène, impossible de connaître le nombre de personnes convié à l’événement. 50, 100, 150 ? Vigilant devant leur voiture du New York Police Department (NYPD), des policiers, mais aussi des agents des services secrets américains, ont dû se poser des questions en silence…
Ministres, députés, membres de la garde rapprochée présidentielle, diplomates, simples politiciens, alliés politiques, ministres d’Etat, ministres conseillers, etc. Le commentateur de la vidéo qui relate l’arrivée du chef de l’Etat dans la capitale économique des Etats-Unis ne s’est pas privé de parler de « grande délégation sénégalaise » engagée dans une file de véhicules assez imposante.
50 ? 100 personnes ? Moins ? Plus ? Les possibilités financières du Sénégal permettent-elles, concrètement et moralement, une prise en charge de cette ampleur au regard de la situation actuelle du pays ? Entre per diem dus, frais de missions aux fonctionnaires et autres membres de la délégation, frais d’hôtel et autres dépenses incompressibles liées à ce déplacement, la facture ne peut être que salée.
Notre pays, entité pauvre avec des populations en grande difficulté et tirant le diable par la queue au quotidien, n’a pas besoin d’une telle bamboula qui décrédibilise d’autant nos plus hautes autorités au plan international. D’où l’indécence manifeste d’une telle initiative qui relève plutôt de la mal gouvernance. Mais le Président Sall pense sans doute le contraire: sa fameuse «gestion sobre et vertueuse» est depuis longtemps enterrée au cimetière, désormais célèbre, des reniements.