PARIS (Reuters) - Le coréen Samsung Electronics pourrait faire partie des fournisseurs d’Orange pour le déploiement de son réseau de dernière génération mobile 5G, a déclaré jeudi le PDG de l’opérateur télécoms Stéphane Richard.
Samsung est pour l’instant surtout connu en Europe pour ses smartphones mais il cherche à monter en puissance dans la vente d’équipements mobiles face aux difficultés du numéro un Huawei, visé par des accusations d’espionnage.
Orange, qui travaille principalement aujourd’hui avec l’équipementier chinois ainsi que les européens Nokia et Ericsson, conduit actuellement des tests dans plusieurs des pays où il est présent en vue d’arrêter son choix pour le déploiement de son réseau 5G.
L’opérateur, qui compte 264 millions de clients dans 28 pays, va notamment mener cette année des expérimentations avec le matériel de Samsung dans la ville de Saint-Ouen près de Paris.
“On compte beaucoup sur Samsung parce que, comme tous les opérateurs, nous avons intérêt à ce que l’industrie des équipements soit suffisamment diverse pour qu’il n’y ait pas de dépendance qui se crée par rapport à l’un ou l’autre”, a expliqué Stéphane Richard à des journalistes en marge d’une conférence dédiée à la 5G.
“Samsung évidemment fait partie des candidats très crédibles pour être un grand fournisseur en 5G d’Orange”, a-t-il ajouté.
Selon le cabinet d’analyse Dell’Oro Group, le groupe sud-coréen détient seulement 3% du marché mondial des infrastructures de télécommunications, contre 28% pour Huawei.
Le groupe sud-coréen travaille notamment sur des équipements réseaux 5G avec les opérateurs américains AT&T, Verizon et Sprint et il s’est aussi associé à des opérateurs télécoms sud-coréens et des opérateurs japonais.
“PROCÈS EN SORCELLERIE”
Pour s’implanter en Europe, Samsung est notamment attendu sur sa capacité à y implanter des équipes locales, à mêmes de tisser des liens avec les écosystèmes en place.
Les travaux préparatoires d’Orange sont menés conjointement avec son partenaire allemand Deutsche Telekom via leur coentreprise dans les achats.
Orange prévoit également de mener des tests avec le chinois Huawei, premier équipementier télécoms mondial, accusé par plusieurs pays, Etats-Unis en tête, d’être instrumentalisé par le gouvernement chinois à des fins d’espionnage.
Aucune preuve n’a jusqu’à présent été apportée pour étayer ces soupçons et le groupe a réfuté à de nombreuses reprises ces accusations.
La controverse a toutefois conduit les Etats-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande à restreindre l’accès à leurs marchés pour la 5G.
En Europe, plusieurs pays dont la France et l’Allemagne ont choisi une voie médiane en renforçant leurs contrôles sans exclure un équipementier en particulier.
“Pas de procès en sorcellerie”, a pour sa part déclaré le PDG d’Orange, qui préside également la GSMA, une fédération internationale d’opérateurs et de constructeurs de téléphonie mobile.
“Je ne souhaite pas que l’Europe soit prise en otage dans la guerre entre les Etats-Unis et la Chine. Il faut qu’on définisse nous-mêmes nos standards”, a-t-il ajouté, tout en réaffirmant qu’Orange se conformerait aux réglementations des pays où il est présent.
Pour le cas particulier de la France, Orange n’utilise pas Huawei pour ses réseaux mobiles et ne prévoit pas de le faire pour la 5G, a-t-il redit.
Samsung est pour l’instant surtout connu en Europe pour ses smartphones mais il cherche à monter en puissance dans la vente d’équipements mobiles face aux difficultés du numéro un Huawei, visé par des accusations d’espionnage.
Orange, qui travaille principalement aujourd’hui avec l’équipementier chinois ainsi que les européens Nokia et Ericsson, conduit actuellement des tests dans plusieurs des pays où il est présent en vue d’arrêter son choix pour le déploiement de son réseau 5G.
L’opérateur, qui compte 264 millions de clients dans 28 pays, va notamment mener cette année des expérimentations avec le matériel de Samsung dans la ville de Saint-Ouen près de Paris.
“On compte beaucoup sur Samsung parce que, comme tous les opérateurs, nous avons intérêt à ce que l’industrie des équipements soit suffisamment diverse pour qu’il n’y ait pas de dépendance qui se crée par rapport à l’un ou l’autre”, a expliqué Stéphane Richard à des journalistes en marge d’une conférence dédiée à la 5G.
“Samsung évidemment fait partie des candidats très crédibles pour être un grand fournisseur en 5G d’Orange”, a-t-il ajouté.
Selon le cabinet d’analyse Dell’Oro Group, le groupe sud-coréen détient seulement 3% du marché mondial des infrastructures de télécommunications, contre 28% pour Huawei.
Le groupe sud-coréen travaille notamment sur des équipements réseaux 5G avec les opérateurs américains AT&T, Verizon et Sprint et il s’est aussi associé à des opérateurs télécoms sud-coréens et des opérateurs japonais.
“PROCÈS EN SORCELLERIE”
Pour s’implanter en Europe, Samsung est notamment attendu sur sa capacité à y implanter des équipes locales, à mêmes de tisser des liens avec les écosystèmes en place.
Les travaux préparatoires d’Orange sont menés conjointement avec son partenaire allemand Deutsche Telekom via leur coentreprise dans les achats.
Orange prévoit également de mener des tests avec le chinois Huawei, premier équipementier télécoms mondial, accusé par plusieurs pays, Etats-Unis en tête, d’être instrumentalisé par le gouvernement chinois à des fins d’espionnage.
Aucune preuve n’a jusqu’à présent été apportée pour étayer ces soupçons et le groupe a réfuté à de nombreuses reprises ces accusations.
La controverse a toutefois conduit les Etats-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande à restreindre l’accès à leurs marchés pour la 5G.
En Europe, plusieurs pays dont la France et l’Allemagne ont choisi une voie médiane en renforçant leurs contrôles sans exclure un équipementier en particulier.
“Pas de procès en sorcellerie”, a pour sa part déclaré le PDG d’Orange, qui préside également la GSMA, une fédération internationale d’opérateurs et de constructeurs de téléphonie mobile.
“Je ne souhaite pas que l’Europe soit prise en otage dans la guerre entre les Etats-Unis et la Chine. Il faut qu’on définisse nous-mêmes nos standards”, a-t-il ajouté, tout en réaffirmant qu’Orange se conformerait aux réglementations des pays où il est présent.
Pour le cas particulier de la France, Orange n’utilise pas Huawei pour ses réseaux mobiles et ne prévoit pas de le faire pour la 5G, a-t-il redit.