Nations unies (Etats-Unis) - Le groupe d'experts de l'ONU chargés des sanctions contre la Corée du Nord a demandé à l'industrie pétrolière quelles mesures ont été prises pour empêcher des livraisons illégales à Pyongyang, a indiqué mardi à l'AFP son chef, Hugh Griffiths.
Dans des lettres envoyées en mai à des compagnies pétrolières, de raffinage et à des négociants en matières premières, "nous demandons des informations sur les mesures décidées pour limiter le risque de livraisons de pétrole à la Corée du Nord par inadvertance, volontairement ou involontairement", a-t-il expliqué, sans les identifier.
En décembre, le Conseil de sécurité avait adopté une troisième série de sanctions pour l'année 2017 contre Pyongyang, réduisant fortement ses possibilités d'approvisionnement en pétrole en représailles à la poursuite de ses programmes d'armements balistique et nucléaire.
Selon Hugh Griffiths, des cargaisons de pétrole interdites par l'ONU continuent d'être livrées aux Nord-Coréens. "Les transferts de cargaisons en mer de navire à navire se poursuivent", a-t-il dit.
En mars, l'ONU avait établi une liste noire de 27 navires, de 21 compagnies et incluant un homme d'affaires ayant commercé de manière illégale avec la Corée du Nord sur différentes productions, notamment du pétrole et du charbon. Dans le dossier nord-coréen, l'ONU est allée jusqu'à interdire de ports dans le monde entier des navires coupables d'infraction, une mesure sans précédent dans les annales des Nations unies.
Pour contrecarrer d'éventuels dispositifs de surveillance, de multiples actes de dissimulation sont à la disposition des trafiquants, du changement de pavillon à la déconnexion des systèmes d'identification par satellites des navires.
Afin de respecter les sanctions internationales, l'industrie pétrolière pourrait par exemple inclure dans ses contrats l'obligation de laisser branchés en permanence les systèmes d'identification automatique (SIA) des navires, a précisé M. Griffiths.
La pression onusienne sur les compagnies pétrolières survient parallèlement à la préparation d'un sommet en juin à Singapour entre les dirigeants américain et nord-coréen, censé conduire à un règlement pacifique de la crise nord-coréenne.
Aux Nations unies, les Etats-Unis défendent un maintien strict des sanctions internationales contre la Corée du Nord tant que des actes concrets n'ont pas été obtenus de Pyongyang concernant ses programmes d'armement.
Parmi les mesures adoptées en 2017 figure l'obligation pour tout Etat membre de l'ONU de renvoyer avant décembre 2019 dans leur pays les expatriés nord-coréens, sources d'importants revenus pour le régime.
Le prochain rapport du groupe d'experts de l'ONU sur l'application des sanctions imposées à Pyongyang est attendu en août.
Dans des lettres envoyées en mai à des compagnies pétrolières, de raffinage et à des négociants en matières premières, "nous demandons des informations sur les mesures décidées pour limiter le risque de livraisons de pétrole à la Corée du Nord par inadvertance, volontairement ou involontairement", a-t-il expliqué, sans les identifier.
Selon Hugh Griffiths, des cargaisons de pétrole interdites par l'ONU continuent d'être livrées aux Nord-Coréens. "Les transferts de cargaisons en mer de navire à navire se poursuivent", a-t-il dit.
En mars, l'ONU avait établi une liste noire de 27 navires, de 21 compagnies et incluant un homme d'affaires ayant commercé de manière illégale avec la Corée du Nord sur différentes productions, notamment du pétrole et du charbon. Dans le dossier nord-coréen, l'ONU est allée jusqu'à interdire de ports dans le monde entier des navires coupables d'infraction, une mesure sans précédent dans les annales des Nations unies.
Pour contrecarrer d'éventuels dispositifs de surveillance, de multiples actes de dissimulation sont à la disposition des trafiquants, du changement de pavillon à la déconnexion des systèmes d'identification par satellites des navires.
Afin de respecter les sanctions internationales, l'industrie pétrolière pourrait par exemple inclure dans ses contrats l'obligation de laisser branchés en permanence les systèmes d'identification automatique (SIA) des navires, a précisé M. Griffiths.
La pression onusienne sur les compagnies pétrolières survient parallèlement à la préparation d'un sommet en juin à Singapour entre les dirigeants américain et nord-coréen, censé conduire à un règlement pacifique de la crise nord-coréenne.
Aux Nations unies, les Etats-Unis défendent un maintien strict des sanctions internationales contre la Corée du Nord tant que des actes concrets n'ont pas été obtenus de Pyongyang concernant ses programmes d'armement.
Parmi les mesures adoptées en 2017 figure l'obligation pour tout Etat membre de l'ONU de renvoyer avant décembre 2019 dans leur pays les expatriés nord-coréens, sources d'importants revenus pour le régime.
Le prochain rapport du groupe d'experts de l'ONU sur l'application des sanctions imposées à Pyongyang est attendu en août.