«Scandale au Coud» : la belle-sœur, la directrice-adjointe et le syndicaliste (extraits)

Vendredi 31 Janvier 2020

La belle-sœur du Directeur du COUD
 
«Dans le registre du népotisme, le directeur du COUD, Cheikh Oumar Hann, n’a pas hésité à nommer la petite sœur de son épouse chef du service de gestion et de promotion de la restauration express. (…) Un service qui n’existe d’ailleurs que de nom et qui se limitait à la seule personne de Mme Bousso Niane. Elle se retrouve avec une indemnité de chef de 130 mille FCFA et une prime de transport évaluée à 100 mille FCFA, avec un véhicule commandé à EMG à hauteur de 12 millions FCFA dans le cadre du «Car Plan Auto» du Coud.
 
La chef des services administratifs
 
Mme Aminata Kane Ndao, le chef des services administratifs, directrice-adjointe du COUD, a fait recruter ses deux enfants. Sa fille C.N. est nommée lingère avec un salaire mensuel de 260 710 FCFA et son fils O.B.N. technicien supérieur avec un salaire mensuel de 205 094 FCFA.
 
Ils occupent des postes juteux alors qu’ils n’ont pas les compétences requises. Plus grave, étant encore des étudiants, ils ne présentent même pas au COUD, ce qui ne les empêche pas de bénéficier de tous leurs traitements.
 
Le syndicaliste El Hadj Niang Mboup
 
Parti à la retraite depuis plus de 6 mois et dont le seul mérite est d’être le secrétaire général de la CNTS FC. Il a bénéficié en 2014 d’une subvention personnelle de 9 millions FCFA sans aucune base juridique. Il a été maintenu en tant que chef de résidence en doublon avec un salaire net de 444 mille FCFA, auquel s’ajoute sa pension de retraité du COUD.
 
Il bénéficie d’un contrat à durée déterminée d’un an renouvelable à partir du 31 octobre 2015 et continue à occuper son logement de fonction sans droit ni titre.
 
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