PARIS (Reuters) - Schneider table sur une amélioration de la conjoncture aux Etats-Unis, en Europe et en Chine après une année 2016 marquée par des marchés difficiles, en particulier dans la construction en Amérique du Nord, et par des retards de projets en Chine.
Au 4e trimestre, l'activité du spécialiste des équipements électriques basse et moyenne tension s'est contractée de 1% en données organiques en Europe de l'Ouest et de 4% en Amérique du Nord alors qu'elle est restée globalement stable en Asie, chacune de ces grandes régions représentant environ 27% du chiffre d'affaires du groupe.
"On voit les trois grandes géographies - Chine, Etats-Unis, Europe de l'Ouest - qui ont l'air au même moment orientées plus positivement, ce qui dessine une année 2017 qui pourrait se dérouler dans un environnement plus favorable", a déclaré à Reuters le directeur financier du groupe, Emmanuel Babeau (photo), lors de la présentation des résultats annuels.
En Amérique du Nord, une croissance modeste est attendue, avec une amélioration de l'activité industrielle, alors que l'impact des décisions politiques de l'administration Trump est pour le moment difficile à évaluer, selon Schneider.
L'Europe de l'Ouest devrait pour sa part croître modérément, bénéficiant d'un euro plus faible et d'un prix du pétrole encore relativement bas, ajoute le groupe, pour qui les risques liés au Brexit subsistent.
"Je ne sais pas si ce sera au 1er semestre, plus tard dans l'année ou en 2018 mais il nous semble qu'il y aura nécessairement à un moment un ajustement qui va se faire", a ajouté le directeur financier au sujet du Brexit et de son impact sur l'économie britannique.
La remontée des cours des matières premières, en particulier celles du cuivre, de l'argent, du plomb et de l'acier massivement utilisés pour la fabrication de ses produits, aura un impact négatif de l'ordre de 200 millions d'euros cette année sur la marge brute du groupe.
Cette remontée des cours des matières premières devrait en revanche favoriser le redressement de certains marchés du groupe comme celui de l'industrie minière et, plus tardivement sans doute, de l'industrie pétrolière.
Compte tenu de cette conjoncture économique plus favorable, Schneider vise une croissance organique (hors activité Infrastructure) située entre +1% et +3% et une amélioration de sa marge, des objectifs jugés toutefois trop timides par les investisseurs, qui ont sanctionné le titre par une baisse de 4,44% à 11h03, la plus forte du CAC 40.
Au 4e trimestre, l'activité du spécialiste des équipements électriques basse et moyenne tension s'est contractée de 1% en données organiques en Europe de l'Ouest et de 4% en Amérique du Nord alors qu'elle est restée globalement stable en Asie, chacune de ces grandes régions représentant environ 27% du chiffre d'affaires du groupe.
"On voit les trois grandes géographies - Chine, Etats-Unis, Europe de l'Ouest - qui ont l'air au même moment orientées plus positivement, ce qui dessine une année 2017 qui pourrait se dérouler dans un environnement plus favorable", a déclaré à Reuters le directeur financier du groupe, Emmanuel Babeau (photo), lors de la présentation des résultats annuels.
En Amérique du Nord, une croissance modeste est attendue, avec une amélioration de l'activité industrielle, alors que l'impact des décisions politiques de l'administration Trump est pour le moment difficile à évaluer, selon Schneider.
L'Europe de l'Ouest devrait pour sa part croître modérément, bénéficiant d'un euro plus faible et d'un prix du pétrole encore relativement bas, ajoute le groupe, pour qui les risques liés au Brexit subsistent.
"Je ne sais pas si ce sera au 1er semestre, plus tard dans l'année ou en 2018 mais il nous semble qu'il y aura nécessairement à un moment un ajustement qui va se faire", a ajouté le directeur financier au sujet du Brexit et de son impact sur l'économie britannique.
La remontée des cours des matières premières, en particulier celles du cuivre, de l'argent, du plomb et de l'acier massivement utilisés pour la fabrication de ses produits, aura un impact négatif de l'ordre de 200 millions d'euros cette année sur la marge brute du groupe.
Cette remontée des cours des matières premières devrait en revanche favoriser le redressement de certains marchés du groupe comme celui de l'industrie minière et, plus tardivement sans doute, de l'industrie pétrolière.
Compte tenu de cette conjoncture économique plus favorable, Schneider vise une croissance organique (hors activité Infrastructure) située entre +1% et +3% et une amélioration de sa marge, des objectifs jugés toutefois trop timides par les investisseurs, qui ont sanctionné le titre par une baisse de 4,44% à 11h03, la plus forte du CAC 40.