Six semaines après l'attaque de groupes armés jihadistes contre Palma, dans l'extrême nord du Mozambique, des centaines de réfugiés épuisés continuent à fuir à pied ou en bateau, alors que la situation sécuritaire reste fragile. Des incidents constants, ici et là, viennent perturber une paix incertaine, racontent témoins et ONG présentes dans la province pauvre du Cabo Delgado, frontalière de la Tanzanie.
Après l'attaque surprise et plusieurs jours de combats qui ont suivi fin mars, faisant des dizaines de morts, la gouvernement avait annoncé que l'armée avait repris le dessus et rétabli le calme. Pas si clair, affirment de nombreux acteurs de terrain. … De 30.000 la semaine dernière, le nombre de personnes déplacées a désormais dépassé les 36.000, selon l'OIM: "Ça empire de jour en jour", souligne auprès de l'AFP sa responsable au Mozambique Laura Tomm-Bonde. (VOA)
Après l'attaque surprise et plusieurs jours de combats qui ont suivi fin mars, faisant des dizaines de morts, la gouvernement avait annoncé que l'armée avait repris le dessus et rétabli le calme. Pas si clair, affirment de nombreux acteurs de terrain. … De 30.000 la semaine dernière, le nombre de personnes déplacées a désormais dépassé les 36.000, selon l'OIM: "Ça empire de jour en jour", souligne auprès de l'AFP sa responsable au Mozambique Laura Tomm-Bonde. (VOA)