Un Libyen en situation irrégulière a blessé six personnes, dont une gravement, avec un poinçon mercredi matin gare du Nord à Paris avant d'être maîtrisé par des policiers qui l'ont blessé avec leur arme de service.
L'homme, né en 2000 et arrivé en France il y a trois ans, est sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) et connu des services de police pour des faits de droit commun, a précisé à l'AFP une source policière.
Les autorités françaises n'expulsent pas vers la Libye en raison de l'instabilité politique qui règne dans ce pays, déchiré depuis la chute du Mouammar Kadhafi en 2012 par des affrontements entre factions rivales, a fait valoir auprès de l'AFP le ministère de l'Intérieur.
La France n'entretient "pas de canal d'échanges pour l'identification des ressortissants libyens", a-t-on ajouté.
Les faits se sont déroulés peu avant 06h45 dans la gare, en plein coeur du Xe arrondissement de Paris, à une heure de forte affluence.
Aucun élément de l'enquête ne permettait mercredi soir d'évoquer une attaque à caractère terroriste, selon une source proche du dossier. Cette hypothèse "n'est pas privilégiée", a-t-on commenté.
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué à l'AFP qu'il était, pour l'heure, "en évaluation".
Une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la police judiciaire.
Pour une raison encore inconnue, l'homme a blessé plusieurs personnes avec un poinçon, selon une source policière. Des policiers l'ont maîtrisé en faisant usage de leur arme à "trois reprises", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui s'est rendu sur place sitôt après l'attaque.
Au total, six personnes ont été blessées - cinq légèrement et une grièvement - , selon le parquet de Paris. Parmi elles, un policier de la PAF (Police aux frontières) a été légèrement atteint en tentant de maîtriser l'agresseur.
L'assaillant, dont le pronostic vital est engagé, a été hospitalisé, selon le parquet. Il est blessé au bras et au poumon.
- Pas de papiers -
M. Darmanin a précisé qu'un des policiers intervenants était en civil et hors service. Porteur de son arme comme il en a l'autorisation, cet agent de la préfecture de police (PP) de Paris rentrait chez lui.
Selon une source policière, deux policiers de la PAF étaient en patrouille au niveau de l'escalier d'accès à l'Eurostar au moment des faits. L'un d'eux a tenté de ceinturer l'agresseur qui l'a blessé avec son poinçon. Son collègue est alors intervenu en utilisant son arme, tandis que le policier de la PP, alerté par le bruit, est aussitôt arrivé et a lui aussi ouvert le feu sur l'assaillant.
Comme il est d'usage après des tirs effectués par des policiers, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
L'identification de l'auteur a pris du temps car, dépourvu de papiers d'identité, il a donné une fausse identité aux policiers qui l'ont maîtrisé. Le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'il n'avait rien formulé oralement lors de l'attaque.
Le trafic de la gare n'a pas été interrompu par l'agression.
M. Darmanin avait réagi immédiatement sur Twitter en écrivant: "Merci aux forces de l'ordre pour leur réaction courageuse et efficace", avant de se rendre sur les lieux.
Le préfet de police de Paris Laurent Nunez, la maire de Paris Anne Hidalgo et la procureure de Paris Laure Beccuau se sont également rendus sur place.
En février 2022, la gare du Nord avait été le théâtre d'une scène semblable. Un homme s'était précipité avec un couteau à la main sur des policiers qui l'avaient mortellement blessé. Sur le couteau était écrit "ACAB" ("All cops are bastards", "tous les flics sont des bâtards").
La gare du Nord est la première gare d'Europe et la troisième gare mondiale en termes de flux. Elle accueille 700.000 personnes par jour et plus de 220 millions de visiteurs par an.
L'homme, né en 2000 et arrivé en France il y a trois ans, est sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) et connu des services de police pour des faits de droit commun, a précisé à l'AFP une source policière.
Les autorités françaises n'expulsent pas vers la Libye en raison de l'instabilité politique qui règne dans ce pays, déchiré depuis la chute du Mouammar Kadhafi en 2012 par des affrontements entre factions rivales, a fait valoir auprès de l'AFP le ministère de l'Intérieur.
La France n'entretient "pas de canal d'échanges pour l'identification des ressortissants libyens", a-t-on ajouté.
Les faits se sont déroulés peu avant 06h45 dans la gare, en plein coeur du Xe arrondissement de Paris, à une heure de forte affluence.
Aucun élément de l'enquête ne permettait mercredi soir d'évoquer une attaque à caractère terroriste, selon une source proche du dossier. Cette hypothèse "n'est pas privilégiée", a-t-on commenté.
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué à l'AFP qu'il était, pour l'heure, "en évaluation".
Une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la police judiciaire.
Pour une raison encore inconnue, l'homme a blessé plusieurs personnes avec un poinçon, selon une source policière. Des policiers l'ont maîtrisé en faisant usage de leur arme à "trois reprises", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui s'est rendu sur place sitôt après l'attaque.
Au total, six personnes ont été blessées - cinq légèrement et une grièvement - , selon le parquet de Paris. Parmi elles, un policier de la PAF (Police aux frontières) a été légèrement atteint en tentant de maîtriser l'agresseur.
L'assaillant, dont le pronostic vital est engagé, a été hospitalisé, selon le parquet. Il est blessé au bras et au poumon.
- Pas de papiers -
M. Darmanin a précisé qu'un des policiers intervenants était en civil et hors service. Porteur de son arme comme il en a l'autorisation, cet agent de la préfecture de police (PP) de Paris rentrait chez lui.
Selon une source policière, deux policiers de la PAF étaient en patrouille au niveau de l'escalier d'accès à l'Eurostar au moment des faits. L'un d'eux a tenté de ceinturer l'agresseur qui l'a blessé avec son poinçon. Son collègue est alors intervenu en utilisant son arme, tandis que le policier de la PP, alerté par le bruit, est aussitôt arrivé et a lui aussi ouvert le feu sur l'assaillant.
Comme il est d'usage après des tirs effectués par des policiers, l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.
L'identification de l'auteur a pris du temps car, dépourvu de papiers d'identité, il a donné une fausse identité aux policiers qui l'ont maîtrisé. Le ministre de l'Intérieur a affirmé qu'il n'avait rien formulé oralement lors de l'attaque.
Le trafic de la gare n'a pas été interrompu par l'agression.
M. Darmanin avait réagi immédiatement sur Twitter en écrivant: "Merci aux forces de l'ordre pour leur réaction courageuse et efficace", avant de se rendre sur les lieux.
Le préfet de police de Paris Laurent Nunez, la maire de Paris Anne Hidalgo et la procureure de Paris Laure Beccuau se sont également rendus sur place.
En février 2022, la gare du Nord avait été le théâtre d'une scène semblable. Un homme s'était précipité avec un couteau à la main sur des policiers qui l'avaient mortellement blessé. Sur le couteau était écrit "ACAB" ("All cops are bastards", "tous les flics sont des bâtards").
La gare du Nord est la première gare d'Europe et la troisième gare mondiale en termes de flux. Elle accueille 700.000 personnes par jour et plus de 220 millions de visiteurs par an.