Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé, mardi 11 avril, au boycott des travaux du Parlement après que les médias privés et étrangers ont été empêchés de couvrir la séance plénière pour la deuxième fois consécutive.
Sous la pression, le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a annoncé que tous les médias pourraient être accrédités à partir de ce mercredi. Une petite victoire dans un contexte de plus en plus pesant pour les journalistes en Tunisie.
Présent devant le siège de l’institution, Yassine Jelassi, le président du SNJT, a dénoncé « une volonté de retourner aux anciennes pratiques », avec « un Parlement fermé et opaque ».
« Les médias publics se transforment en médias gouvernementaux, s’alarme Khaoula Boukrim, rédactrice en chef du site d’information Kashf Media. On ne peut même pas compter sur la télévision nationale pour retransmettre correctement la séance plénière, il lui arrive de couper le son. » (Le Monde)